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33ème semaine du Temps Ordinaire

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Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret te le rendra. (Matthieu 6,6)

  1. Dimanche 15 novembre
  2. Curieuse demande
  3. L'image du sycomore
  4. Peur de décevoir
  5. Ecrit au-dedans et à l’extérieur
  6. Une caverne de bandits
  7. Le groupe des Sadducéens

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jour 17

Lundi 16 novembre 2020

Curieuse demande de Jésus

Apocalypse 1, 1-4 ; 2, 1-5a – PSAUME 1, 1-2, 3, 4.6 – Luc 18, 35-43

Cet homme criait « Fils de David, aie pitié de moi ! » Il avait donc entendu parler de ce prophète étrange qui parcourait les routes de Judée en proclamant que le Règne de Dieu était proche et en faisant des miracles.

Curieuse question que Jésus pose à cet aveugle qui se présente devant lui ! Il était évident que cet aveugle avait un espoir insensé : voir ! Mais Jésus veut que la demande vienne de lui, qu’il formule lui-même son attente.

Habitué à sa cécité, l’infirme aurait pu préférer avoir une fortune qui lui aurait permis de vivre confortablement et de plus avoir à mendier, mais il exprime la demande qui va le faire redevenir un homme libre et autonome.

A côté de ce miracle que fait Jésus près de Jéricho au début du 1er siècle, il y a une lecture spirituelle qui est intemporelle et qui vise personnellement chacun d’entre nous.

Nous sommes aussi atteints d’aveuglements divers, nous ne voyons pas nos péchés et lorsque nous les voyons, nous les minimisons par des excuses fallacieuses ; par contre nous jugeons les autres sans leur donner la moindre circonstance atténuante.

A la lumière de cet évangile, nous prenons conscience que c’est par la même demande franche et directe faite au Christ dans la prière que nous pourrons être des hommes et des femmes libres et avancer dans la vie sans trébucher sur les obstacles et non plus à tâtons.

« Fils de David, aie pitié de moi » préfigure le « Seigneur, prends pitié » que nous chantons au début de la messe, sans doute avec moins de force et d’espérance que l’aveugle sur le chemin. La prière jaculatoire : « Seigneur, que je voie ! » correspond à cet ‘Je ne suis pas digne de te recevoir !’ que nous disons après l’affirmation liturgique : ‘Voici l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde’ ; puis par l’‘Amen !’ où nous reconnaissons sincèrement dans l’hostie consacrée le Corps du Christ, le Fils Unique du Père qui se donne à nous.

La suite du miracle relatée dans les évangiles s’applique aussi à nous : « Il suivait Jésus sur la route » Forts de cette vision du Christ dans son sacrifice, nous le suivons sur la route qu’il nous indique. Nous ne marchons plus en nous guidant à l’aide d’un bâton inerte mais guidé par l’Esprit Saint qui nous est donné sans compter.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde

 

jour 18

Maedi 17 novembre 2020

L’image du sycomore

Jean 3, 1-6.14-22 – PSAUME 14 (15), 1a.2, 3bc-4ab, 4d.5 – Luc 19, 1-10

Les enfants aiment beaucoup cette histoire d’un homme obligé à monter dans un arbre pour voir Jésus à cause de sa petite taille ; ils s’identifient facilement à cet homme, eux qui sont petits et qui ont du mal à voir ce qui se passe, malgré leur curiosité naturelle, parce que des adultes leur cachent la vue et souvent la vérité.

A côté de l’anecdote, l’évangéliste ajoute que Zachée ne grimpe pas sur n’importe quel arbre, mais il précise ‘sur un sycomore’, seule apparition de cet arbre dans toute la Bible ! Le sycomore est un arbre de la famille du figuier mais dont les fruits ne mûrissent que s’ils ont été piqués manuellement lorsqu’ils sont encore sur les branches. Il y a donc une grande symbolique derrière ce détail apparemment anodin : le figuier représente dans la Bible soit le peuple d’Israël, soit les Ecritures ; Zachée escalade un arbre qui en est voisin mais dont les fruits ne sont pas directement comestibles, autrement dit, il connaît les Ecritures mais ne peut pas en profiter faute d’explications.

La rencontre avec le Christ change complètement son existence, saint Luc écrit qu’il le reçoit avec joie, non pas avec fierté ou orgueil ce qui aurait été justifié par sa position d’homme riche ; l’homme pour qui les Ecritures étaient stériles en perçoit à travers la Personne de Jésus tout le sens spirituel et immédiatement les fruits de l’arbre mûrissent et l’homme proclame et vit avec joie l’amour de Dieu pour l’humanité.

Maintenant, nous avons des guides sûrs pour nous nourrir des Ecritures ; il ne s’agit pas de vouloir les comprendre mais simplement de chercher à y voir Jésus et pour cela reconnaître notre petite taille et accepter de monter dans l’arbre, c'est-à-dire de façon métaphorique avancer dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu pour que la Deuxième Personne de la Trinité nous dise : « Aujourd’hui il faut que j’aille demeurer chez toi. » et que nous soyons entraînés à sa suite dans une perception sans intermédiaire de la Bible.

La lecture de l’Ancien Testament paraît quelquefois accessoire voire inutile à certains chrétiens qui prétendent que tout est dans les évangiles et les écots apostoliques ; ceux-là sont comme les compagnons d’Emmaüs, ils ont besoin de l’explication par le Christ lui-même : « Il leur dit : ‘O cœurs sans intelligence, lents à croire à tout ce qu'ont annoncé les Prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ?’ Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Luc 24,25-27)

Comme les fruits du sycomore s’ils sont piqués deviennent comestibles et savoureux, l’Ancien Testament éclairé par l’Evangile devient une source de méditation et d’admiration devant l’amour de Dieu pour tous les hommes.

L’auteur de l’épître aux Hébreux met cette conviction dans l’introduction de sa lettre : « Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par un Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses… » (Hébreux 1,1-2)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde

Jour 19

Mercredi 18 novembre 2020

Peur de décevoir

Apocalypse 4, 1-11 – PSAUME (150, 1-2, 3-4, 5-6) – Luc 19, 11-28

La liturgie a proposé cette parabole dans l’évangile de saint Matthieu dimanche dernier mais il y a des différences.

La peur du troisième serviteur est le maître mot de ces passages d’évangile. Cet homme à qui le Roi n’a confié que la valeur d’une seule mine s’est laissé guider par la peur et il cache ce qui lui a été confié par crainte de le perdre ou de le risquer dans des spéculations hasardeuses. Il se sent démuni face à cette responsabilité, il ne veut plus voir cette somme et la cache dans un linge, il applique la politique de l’autruche : « J’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » répond Adam pécheur à Dieu qui l’appelle (Genèse 3,10b)

Cette peur est en opposition avec la confiance que le Seigneur met dans l’homme « à chacun selon ses capacités » (v.15) Le Maître connaît ses serviteurs, il sait que les deux premiers pourront être responsables de sommes importantes, il sait aussi que le troisième n’a pas les mêmes compétences mais il lui confie quand même une mine, non pas pour le juger sur des résultats mais simplement pour lui montrer qu’il lui fait confiance en lui donnant aussi une mission – à sa portée – comme il en donne une aux deux autres.

Le reproche que le Maître fait au serviteur qui a caché son argent est d’avoir ignoré la mission qui lui a été donnée et donc d’avoir trahi la confiance qui avait été mise en lui. Conscient des limites de cet homme, le Maître lui a confié moins qu’aux autres mais il en attendait un minimum de travail, ne serait-ce qu’un intérêt bancaire. Ce serviteur n’a pas cru qu’il pouvait mener à bien cette mission. Il a estimé que la confiance du Maître était mal placée, il ne sent pas capable de l’honorer, il a préféré l’oublier. Il espérait peut-être que le Maître ne reviendrait pas !

Par cette parabole, Jésus laisse entendre que lui aussi partira en voyage et qu’il reviendra mais il laisse à ses Apôtres une mission, ‘à chacun selon ses capacités’. La tâche qui confiée n’est pas matérielle, c’est la propagation de l’Evangile, comme ce maître vis-à-vis de ses serviteurs il ne dit pas ce qu’il faut faire ; il ne laisse aucune consigne sur la façon de procéder pour mener à bien cette mission.

Chacun d’entre nous, les baptisés, répond comme il peut en fonction de ce qu’il est. Nous sommes chacun des trois serviteurs, quelquefois il nous est confié beaucoup et nous réussissons à faire fructifier la Parole que nous portons. Mais bien d’autres fois nous laissons cette Parole de côté, nous la gardons secrète pour des raisons diverses mais toujours par peur : nous ne nous sentons pas capables de porter la Bonne Nouvelle à nos frères et sœurs. Pourtant le Fils nous fait confiance et il nous donne la force de l’Esprit Saint pour être témoins de l’amour du Père.

La Parole qui montre le salut de l’humanité est le plus grand des trésors. Elle nous est confiée. Nous ne possédons pas de ‘mode d’emploi’, mais la prière et les Sacrements nous indiquent la voie à suivre, une voie qui est uniquement pour moi qui suis unique aux yeux de Dieu. Le Père nous appelle, n’ayons pas peur, répondons avec joie et foi et nous ferons des prodiges.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde

Jour 20

Jeudi 19 novzmbre 2020

Ecrit au-dedans et à l’extérieur

Apocalypse 5, 1-10 – PSAUME 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b – Luc 19, 41-44

L’expression paraît étrange en raison de nos automatismes de pensée car nous voyons un livre comme ceux qui se présentent biens rangés dans nos bibliothèques. Il est nécessaire que nous rappelions que les livres bibliques à l’époque dans le judaïsme sont constitués de parchemins cousus les uns aux autres et mis en deux rouleaux. Les lecteurs passent d’une page à l’autre en tournant un des deux rouleaux jusqu’à ce que la page suivante ou précédente apparaisse. Dans cette disposition seule une des faces du parchemin est écrite.

Le livre qui va être remis à l’Agneau est ‘écrit au-dedans et à l’extérieur’ c’est-à-dire des deux côtés ; il est donc impossible d’y ajouter quoi que ce soit. Cette précision dès le début de la vision du prophète est expliquée à la fin du livre : « Et moi, devant tout homme qui écoute les paroles de ce livre de prophétie, je l’atteste : si quelqu’un y fait des surcharges, Dieu le chargera des fléaux qui sont décrits dans ce livre ; et si quelqu’un enlève des paroles à ce livre de prophétie, Dieu lui enlèvera sa part : il n’aura plus accès à l’arbre de la vie ni à la Ville sainte, qui sont décrits dans ce livre. » (Apocalypse 22,18-19)

Jésus avait prévenu ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » (Matthieu 5,18). Il ne s’est pas fait chair pour renouveler la Loi ou ajouter aux prophéties : il s’est fait homme pour que la Révélation soit complète, parfaite ! Ainsi elle est à la portée de tous ceux qui demanderont l’Esprit Saint pour la scruter. Le Livre écrit au recto et au verso ne peut être lu que par l’Agneau immolé, c’est-à-dire par le Christ qui donne sa vie sur la Croix pour le salut du monde.

Conscients de la perfection de la Révélation dans la Parole, les disciples du Christ n’ont plus qu’à se laisser guider par elle pour trouver le chemin qui mène vers le Père.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde

Jour 21

Vendredi 20 novembre 2020

Une caverne de bandits

Apocalypse 10, 8-11 – PSAUME 118 (119), 14.24, 72.103, 111.131 – Luc 19, 45-48

Sur le parvis du Temple de Jérusalem de nombreuses échoppes s’étaient installées pour les besoins de la liturgie quotidienne ; les offrandes et les animaux pour les sacrifices et holocaustes que les croyants devaient faire. Il y avait aussi et les boutiques de changeurs pour les juifs de la Diaspora, c’est-à-dire tous ceux qui habitaient à l’extérieur de la Palestine mais qui venaient régulièrement en pèlerinage à Jérusalem.

L’homme étant ainsi fait, les profits étaient sans doute exagérés par ces marchands, en raison de la différence commerciale entre l’offre et la demande : les pèlerins voulaient tous l’agneau sans tache prévu pour les sacrifices ou les deux colombes pour resocialiser les femmes qui avaient accouché.

Il est facile de condamner ces profiteurs vingt siècles après ! Mais ne constatons-nous pas les mêmes excès à proximité des lieux de pèlerinage d’aujourd’hui ? Ces vendeurs du Temple ont des continuateurs !

Toutefois, avant de lancer un anathème quelconque sur ces personnes qui exploitent le désir spirituel de personnes pieuses, il faudrait que nous-mêmes fassions un examen de conscience. Lorsque nous participons à un office ou à une démarche religieuse, nous cherchons principalement un profit spirituel personnel alors que le Fils nous demande de porter la Bonne Nouvelle, l’Evangile au sens propre, à tous nos frères qui n’ont pas eu la chance de rencontrer le Seigneur. Nous ressemblons alors à ces marchands qui cherchent un bénéfice sans se préoccuper de la démarche de ceux qu’ils côtoyaient ?

Jésus a résumé le don des 10 commandements en répondant à une question sur le plus grand commandement : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22,37-39) Si nous voulons ne pas être des ‘profiteurs’ de la foi nous ne pouvons venir adorer Dieu, Père, Fils et Esprit sans nous soucier de nos frères et sœurs qui sont autour de nous.

Souvenons-nous de l’exhortation de saint Jacques : « Tu as de la foi; moi aussi, j'ai des oeuvres; prouve-moi ta foi sans les oeuvres et moi, je tirerai de mes oeuvres la preuve de ma foi. » (Jacques 2,18)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde

Jour 22

Samedi 21 novembre 2020

Le groupe des Sadducéens

Apocalypse 11, 4-12 – PSAUME 143 (144), 1, 2, 9-10 – Luc 20, 27-40

Les Sadducéens apparaissent pour la première fois, en tant que groupe organisé, sous Jean Hyrcan (135-104 avant Jésus-Christ) A partir de ce moment, ils ne cessent de s'opposer aux Pharisiens, luttant avec eux pour s'assurer la prédominance politique dans le pays. Leur nom (Sadduqim) semble dériver de celui de Sadoq, le Grand Prêtre investi par Salomon (cf. 1Rois 2,35), dont les descendants se considéraient comme les détenteurs légitimes du sacerdoce israélite. Ils sont mal connus car ils disparaîtront dans la catastrophe de 70 en raison de leur lien étroit avec le Temple, et ils n'ont laissé pratiquement aucun écrit.

Si le mouvement Sadducéen compte dans ses rangs des laïcs, la plupart des membres appartiennent à la classe sacerdotale. Le Grand Prêtre et les prêtres en chef occupent parmi eux les premières places, et leur influence se fait surtout sentir dans le cadre du Temple puisqu’ils ont le monopole des sacrifices.

Laïcs ou prêtres, les Sadducéens se recrutent de toutes manières dans les classes aisées de la société Juive. Ils constituent un groupe assez fermé, fondé sur le privilège de la naissance et de la fortune, et n'exercent guère d'influence sur les masses populaires.

Proches du pouvoir, ils se montrent accueillants à l'hellénisme et conciliants à l'égard de l'occupant romain dans la mesure où leurs privilèges sont sauvegardés. Ils préconisent donc la modération et s'attachent à contenir les mouvements insurrectionnels et messianiques. Le grand prêtre n’hésite donc pas à envisager de livrer Jésus : « Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière. »(Jean 11,50) ; « Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: ‘Il y a intérêt à ce qu'un seul homme meure pour le peuple.’ » (Jean 18,14)

C'est sans doute pour cela qu'ils jouent un rôle important dans les récits de la Passion de Jésus. Cependant, en 66, l'un d'entre eux déclenchera la révolte, et plusieurs n'hésiteront pas à payer de leur vie leur attachement à la Loi et au culte de YHWH.

Comme les Pharisiens, les Sadducéens ont leurs scribes, avec une théologie et un droit propre, qui n'ont été transmis que très fragmentairement puisqu'ils ont été supplantés ensuite par ceux des Pharisiens. Dans le domaine doctrinal, ils font figure de conservateurs intransigeants.

Rejetant toute tradition orale, ils s'en tiennent rigoureusement au texte de la Loi dont les prêtres sont, à leurs yeux, les seuls interprètes autorisés. Ils se montrent d'ailleurs très attachés à cette prérogative. Ils n'ont que dédain pour les développements dogmatiques récents et nient notamment l'immortalité personnelle, le jugement après la mort, la résurrection et, peut-être aussi, l'existence des anges.

Ils demeurent attachés aux conceptions des anciens sages d'Israël telles qu'elles s'expriment par exemple dans les livres des Proverbes ou de Qohélet : pour eux, la vie de l'homme aboutit au sombre séjour du Shéol. En outre, ils restent très distants par rapport aux spéculations apocalyptiques de l'époque.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Administrateur de sainte Radegonde


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