Troisième confinement
à partie du 20 mars 2021

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5ème semaine de Pâques

Je suis la vigne, vous êtes les sarments

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  1. 5ème Dimanche des Pâques
  2. Jacques et Philippe
  3. La porte de la foi s’ouvre à tous
  4. Intransigeance
  5. Décisions
  6. L’Esprit Saint et nous-mêmes
  7. Compromis

Jour 45

Lundi 3 mai 2021

Jacques et Philippe

1 Corinthiens (15, 1-8) – PSAUME (Ps 18 (19), 2-3, 4-5ab) – Jean (14, 6-14)

Deux Apôtres réunis dans une seule fête et pourtant ils semblent bien différents.

Saint Jacques est montré comme un Apôtre influent, c’est lui et non pas Pierre ou Paul qui apparait comme président de l’assemblée des Apôtres et des anciens qui se réunit à Jérusalem pour discuter du cas des païens qui se convertissent au christianisme doivent-ils passer par la Loi de Moïse pour être baptisés ou bien être incorporé dans la communauté nouvelle qui se forme par la prédication de l’Evangile (cf. Actes 15,1-31)

Saint Jacques est un des premiers martyrs de la jeune Eglise de Jérusalem : « A cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Eglise pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter. Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain. » (Actes 12,1-3) La décapitation ne faisait pas partie des condamnations à mort juives, ce n’est donc pas sur des motifs religieux que le roi fait exécuter saint Jacques, mais sans doute en raison de sa place éminente dans la communauté des disciples de Jésus

Saint  Jacques et son frère Jean, les ‘fils de Zébédée’ avaient demandé à Jésus de siéger l’un à sa droite, l’autre à sa gauche lorsqu’il établira le Royaume et il leur avait répondu : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? » (Marc 10,38)

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Saint Philippe est montré dans l’évangile de saint Jean comme celui qui aspire à voir le Père et il reçoit une réponse cinglante : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. » (Jean 14,9-11)

Ce n’est pas seulement l’Apôtre saint Philippe qui fait cette demande, l’évangéliste nous le montre un peu comme un exemple de l’ensemble des disciples qui n’ont pas bien compris le message annoncé par le Fils. L’évangéliste utilisera de la même façon le doute que saint Thomas manifeste devant le témoignage des autres Apôtres symbolisant le doute de tous devant cette révélation.

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Ces deux Apôtres associés dans la même  fête sont ainsi montrés comme des attitudes que tout chrétien peut avoir une aspiration à être déjà dans le Royaume près du Christ et le désir de voir le Père dès maintenant. Ces deux sentiments sont tout à notre honneur de rechercher ainsi de qui nous rapproche du Seigneur.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde

Jour 46

Mardi 4 mai 2021

La porte de la foi s’ouvre à tous

Actes des Apôtres (14, 19-28) – PSAUME (144 (145), 10-11, 12-13ab, 21) – Jean (14, 27-31a)

Cette conclusion du passage des Actes des Apôtres qui est proposé aujourd’hui (Actes 14,27) donne toute l’originalité du christianisme : l’adhésion libre de l’être humain à la foi en Dieu.

A l’époque de cette prédication de Paul et Barnabé rapportée dans ce récit des Actes des Apôtres, les religions marquaient surtout une dépendance par rapport à un pays, un peuple ou un chef d’état. Ainsi l’Empereur de Rome s’assurait de la fidélité de ses sujets en étant divinisé et recevant des sacrifices souvent imprécatoires. Chaque pays avait son dieu tutellaire.

Dans ce contexte, la prédication des Apôtres choque et étonne : il ne s’agit plus d’une dépendance mais d’une communion ; pour que les hommes viennent au Père, le Fils est devenu un homme et donne l’Esprit Saint à ceux qui le demandent. Cette religion n’est pas tribale ou étatique, elle s’adresse à tout homme, toute femme de bonne volonté au-delà de l’appartenance à une ethnie ou à un pays ; elle est universelle et peut s’adapter aux coutumes locales.

C’est un fait unique dans les religions monothéistes d’aujourd’hui : pour le judaïsme la personne appartient au Peuple de Dieu si elle est née d’une mère juive, même si elle ne suit pas la Loi de Moïse ; pour l’Islam tout homme naît musulman et il est renégat s’il ne suit pas fidèlement la Djihad (effort sur le chemin de Dieu) Pour le chrétien, il s’agit d’un choix libre et personnel qui se concrétise par la réception des Sacrements de l’initiation chrétienne : Baptême, Confirmation, Eucharistie.

Les chrétiens, de tous temps mais davantage encore aujourd’hui en Occident, doivent montrer qu’ils assument ce choix, qu’ils en vivent là où ils se trouvent, que la foi chrétienne, loin d’être une contrainte ou un recueil de lois, est une adhésion à l’amour du Père manifesté par le Fils dans le don de sa vie « pour la multitude »

Saint Paul définit la conduite du chrétien dans sa deuxième épître aux Corinthiens : « Tout est permis; mais tout n'est pas profitable. Tout est permis ; mais tout n'édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d'autrui. » (10,23-24) Si les chrétiens suivaient ce simple précepte, ils seraient réellement des témoins de cette Bonne Nouvelle.

Puissions-nous être de ceux-là.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde

Jour 47

Mercredi 5 mai 2021

Intransigeance

Actes des Apôtres (15, 1-6) – PSAUME (121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5) – Jean (15, 1-8)

« Les frères venus de Judée » sont des judéo-chrétiens, c’est-à-dire des personnes juives qui se sont converties en écoutant la prédication des Apôtres et qui, à la suite de cela ont demandé à être baptisées. Elles ne connaissent pas encore la communauté d’Antioche mais elles s’érigent déjà en arbitres de la bonne façon de vivre l’évangile.

En particulier ces personnes sont intimement persuadées que, pour reconnaître le Messie venant de Dieu, il est absolument nécessaire de faire partie du Peuple que le Seigneur prépare depuis de si nombreux siècles à accueillir le Sauveur. La conséquence est tient donc dans l’observance rigoureuse de la Loi donnée à Moïse par Dieu lui-même.

Ces frères de Judée expriment un jugement définitif et péremptoire sur la jeune communauté convertie par Barnabé et Paul. Ceux-ci ont accepté tous ceux qui venaient à eux sans distinction en reconnaissant qu’ils venaient en étant inspirés par l’Esprit de Jésus. Quant à eux, qui se présentent comme apôtres, ils ne sentent pas le droit d’avoir un jugement différent de celui du Seigneur qui appelle de nouveaux frères.

Il est donc décidé de faire trancher de dilemme par les Apôtres à Jérusalem. Mais sur place les chrétiens issus du judaïsme sont nombreux et la querelle reprend de plus belle.

Ces bisbilles peuvent faire sourire à notre époque où les judéo-chrétiens sont rares mais dans nos communautés il y a également des querelles similaires entre certains qui voudraient que rien ne change jamais sous le prétexte qu’il faut transmettre ce que nous avons reçu aussi fidèlement que possible, c’est-à-dire de la façon dont nous l’avons reçu. D’autres au contraire voudrait un changement radical qui risque de perdre des éléments essentiel en cours de route.

Les années 70 en France ont été vécues dans cette ambiance d’affrontement entre ceux qui estimaient que le Concile Vatican II était un simulacre de Concile et qu’il ne fallait surtout pas en tenir compte, et d’autres au contraire qui pensaient devoir tout jeter  aux orties et ne bâtir que du nouveau. Aucune de ces deux tendances avaient lu les textes conciliaires, chacune persuadée que ces textes abondaient dans son sens.

La bataille d’Antioche, celle qui a bousculé l’Eglise de France, et celle qui agite nos communauté ont toutes la même source : nous sommes des hommes et des femmes avec un jugement limité et nous n’admettons que très difficilement que d’autres que nous puissent être inspiré par le Seigneur d’une façon différente de celle qui me tient à cœur.

« Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des nations, ce qui remplissait de joie tous les frères. » Nous aussi, soyons remplis de joie en entendant ce que font les autres en ne dénigrons pas !

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde

Jour 48

Jeudi 6 mai 2021

Décisions

Actes des Apôtres (15, 7-21) – PSAUME (95 (96), 1-2a, 2b-3, 10) – Jean (15, 9-11)

La conversion des païens a provoqué dans la jeune Eglise naissante des remous considérables entre d’une part les partisans d’une continuité parfaite avec le judaïsme qui entrainerait une vie conforme à la Loi donnée par Dieu à Moïse, en particulier la circoncision et s’autre part les tenants d’une rupture nette avec le passé puisqu’il s’agit d’une nouvelle création comme l’annonçait le Christ lui-même lors de la Cène le Jeudi Saint : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. » (Luc 22,20) Cette nouvelle Alliance rendait caduque l’ancienne.

La décision finale peut sembler être une cote mal taillée : «  Dès lors, moi, j’estime qu’il ne faut pas tracasser ceux qui, venant des nations, se tournent vers Dieu, mais écrivons-leur de s’abstenir des souillures des idoles, des unions illégitimes, de la viande non saignée et du sang. » (Actes des Apôtres 15,19-20) mais elle est particulièrement importante.

Ne pas tracasser ceux qui viennent des nations ! Cette phrase souligne bien que la Loi de Moïse, si elle reste importante, n’est pas un des points fondamentaux : « Cependant, nous avons reconnu que ce n’est pas en pratiquant la loi de Moïse que l’homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ ; c’est pourquoi nous avons cru, nous aussi, au Christ Jésus pour devenir des justes par la foi au Christ, et non par la pratique de la Loi, puisque, par la pratique de la Loi, personne ne deviendra juste. » (Galates 2,16)

S’abstenir de la souillure des idoles ! L’affirmation centrale de la foi chrétienne est un seul Dieu ; les idoles détournent l’homme en le soumettant à l’esclavage et à l’humiliation alors que Dieu propose la fierté et liberté d’être homme par l’incarnation de la personne du Fils « ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect. » (Philippiens 2,6-7)

S’abstenir des unions illégitimes. C’est-à-dire de ne pas voir dans l’autre qu’un objet de désir ou de luxure mais une personne libre de ses choix : « Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction. » (2Pierre 2,14)

S’abstenir de la viande non saignée et du sang. Le sang est considéré comme le siège de l’âme immortelle et donc réservée à Dieu. Le sang sert après les sacrifices pour les bénédictions solennelles : « Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ; puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple. Celui-ci répondit : ‘Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons.’ Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : ‘Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous.’ » (Exode 24,6-8) d’autre part les viandes non saignées provenaient d’animaux sacrifiés aux dieux, en manger serait partager le repas de ces dieux et par-là même reconnaitre leur existence.

Ainsi ces réserves que le Conseil des Apôtres et des Anciens prescrivent ne sont pas des interdictions formelles mais une réflexion sur ce que ces restrictions impliqueraient si elles ne sont pas observées. Paul et Barnabé ont obtenu raison la circoncision ne sera pas imposée aux hommes qui viennent au Christ.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde

Jour 49

Vendredi 7 mai 2021

L’Esprit Saint et nous-mêmes

Actes des Apôtres (15, 22-31) – PSAUME (56 (57), 8-9, 10-12) – Jean (15, 12-17)

Des querelles engendrées par des chrétiens issus du judaïsme venus à Antioche sèment le doute parmi les chrétiens issus du paganisme. La question soulevée concerne un des éléments essentiels de la pratique juive : la circoncision. Autrement dit, faut-il obligatoirement passer par le respect des lois du judaïsme pour devenir chrétien ?

L’interrogation est particulièrement importante et il est donc décidé de se référer aux Apôtres et à la communauté de Jérusalem. Sont ainsi délégués quelques anciens d’Antioche – sans doute des deux partis – et Paul et Barnabé pour aller en débattre.

Après une délibération qui fut sans doute houleuse, l’assemblée constituée des anciens et des Apôtres ne décrète que ces prescriptions : « vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles » ce qui serait participer au culte de ces faux dieux ; « des unions illégitimes » pour des questions morales.

La lettre qui est envoyée aux communautés chrétiennes issues du paganisme commence par ces mots surprenants : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » L’Esprit Saint et l’assemblée sont associés dans cette décision au même rang, à parité ! Les Apôtres et les anciens sont sûrs que leurs débats ont été placés sous le signe de l’Esprit selon ce que le Christ leur avait dit : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » (Jean 14,26)

Cette expression n’est donc pas choquante, elle montre au contraire l’humilité de cette assemblée – pourtant constituée des personnes les plus importantes de la communauté de Jérusalem – qui reconnaît qu’elle agit sous la mouvance de l’Esprit et non pas de son propre chef. Les Apôtres eux-mêmes ne mettent pas leur prestige en avant mais ils exaltent l’Esprit qui guide l’Eglise du Fils vers la volonté du Père.

L’histoire de l’Eglise universelle va ainsi être rythmée par des assemblées similaires – les Conciles Œcuméniques – qui seront convoquées pour dirimer des questions de foi, de dogme et de pratiques. Des conciles locaux permettront aux églises particulières de mettre en exercice les principes ainsi décidés par ‘l’Esprit Saint et les pères conciliaires’.

Lorsqu’un diocèse décide de convoquer un concile local – appelé aussi synode – il ne fait rien d’autre que de prendre des décisions sous le regard de l’Esprit afin d’être toujours dans le droit fil de l’évangile ‘Hic et nunc’. Comme l’assemblée de Jérusalem, nous cherchons ainsi à répondre aux questions de notre temps par l’Esprit Saint, elles sont bien différentes de celles du premier siècle mais ces discussions des chrétiens permettent d’annoncer au mieux l’évangile là où nous sommes.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde

jour 50

Samedi 8 mai 2021

Compromis

Actes des Apôtres (16, 1-10) – PSAUME (Ps 99 (100), 1-2, 3, 5) – Jean (15, 18-21)

Malgré les décisions de l’Assemblée de Jérusalem : ne rien imposer seulement s’abstenir des viandes non saignées et des unions illégitimes, saint Paul accepte que le nouveau converti Timothée soit circoncis pour ne pas offusquer les juifs de naissance. En effet Timothée est de mère juive et de père grec ; par sa mère il appartient dons au Peuple de Dieu par sa naissance mais apparemment son père n’avait pas souhaité qu’il fût circoncis. Saint Paul agit ainsi pour éviter de nouvelles querelles stériles sur des points de détail.

L’Apôtre fait donc preuve d’une grande sagesse pour que la communauté locale ne soit pas divisée par des dissensions sur la façon de pratiquer la Nouvelle Alliance. Par ce geste il fait également comprendre que l’Evangile est adaptable dans les formes mais qu’il reste strict sur le fond. L’essentiel est que le message soit compris par tous : « Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible. Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi. Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi. » (1Corinthiens 9,19-21)

Grace à cette compréhension des personnes à qui ils s’adressent, les envoyés de l’Assemblée de Jérusalem, Paul et Silas, peuvent transmettre « les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu’elles entrent en vigueur » (v.4) et laisser derrière aux des communautés soudées et ouvertes prêtes à accueillir de nouveaux convertis.

Ces passages des Actes des Apôtres sont donc pour nous de jour en jour plus instructifs sur la façon de conduire les communautés où nous vivons pour que les différents groupes qui les composent ne soient pas en opposition mais au contraire unis dans la joie du Christ Ressuscité et qu’ils puissent se réunir fraternellement autour de l’Eucharistie sans exclusion et par l’amour qui est donné à profusion.

L’Esprit Saint nous est donné sans compter pour que nous sachions adapter la forme de notre évangélisation en gardant sauf le fond sur le Salut offert aux hommes

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde


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