Jour 131
Lundi 8 mars 2021
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Don gratuit
2 Rois (5, 1-15a) – PSAUME (41 (42), 2, 3 ; 42 (43),
3, 4) – Luc (4, 24-30)
Atteint de cette terrible maladie qu’est la lèpre, le général Naaman
est prêt à écouter n’importe quelle suggestion, même venant d’une fillette
esclave qui a toutes les raisons de lui en vouloir puisqu’il l’a arrachée
à sa famille et à son pays. Plein d’espoir, il part emportant de nombreuses
richesses, pensant acheter sa guérison. Il se présente au roi ; pour
lui l’homme de Dieu ne peut être que celui que Dieu a choisi pour diriger
le peuple d’Israël.
Mais le roi d’Israël ne l’entend pas de cette oreille ; pour lui
envoyer un général pour obtenir une guérison est une véritable provocation
à laquelle il ne peut répondre que par la guerre quelles que soient les
richesses qui accompagnent cette requête. Mis au courant, Elisée demande
à ce que le général vienne jusqu’à lui. Toutefois lorsque celui-ci se
présente, le prophète ne sort même pas de sa maison, il ne fait que lui
envoyer un serviteur lui dire d’aller se baigner sept fois dans le Jourdain.
Naaman est furieux et humilié. Il s’attendait à être reçu avec les honneurs
dus à son rang et à voir le prophète exercer ses talents de thaumaturge
avec des agitations ou des danses sacrées et des formules cabalistiques
accompagnées de talismans, de grigris ou de potions. Rien de tout cela,
juste un serviteur et une septuple baignade ! Grâce à l’intervention
judicieuse de l’un de ses propres serviteurs, Naaman accepte de faire
comme le prophète lui a demandé « alors sa chair redevint semblable
à celle d’un petit enfant : il était purifié ! »+
Naaman comprend alors que c’est Dieu qui agit grâce à la prière du prophète
et non pas par des soins de guérisseur, des talents de chaman ou de la
sorcellerie et il revient plein de reconnaissance vers Elisée en louant
Dieu : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu,
sur toute la terre, que celui d’Israël ! »
Ce récit très descriptif est pour nous comme un court-métrage de cinéma :
nous voyons la scène comme si nous y étions mais nous restons à l’extérieur
de cette parole de Dieu. Elle mérite pourtant toute notre attention si
nous y mettons la lèpre du péché ; elle permet de nous poser en conscience
la question : auquel de ses personnages je pourrais m’identifier ?
- A la fillette esclave qui signale à son maître qu’il y a une façon
de guérir ?
- Au roi Aram qui permet à Naaman d’aller vers la guérison et qui facilite
la démarche en intercédant auprès du roi d’Israël ?
- Au roi d’Israël qui décline toute responsabilité mais qui envoie vers
Elisée ?
- A Elisée qui montre qu’il n’est qu’un messager de Dieu comme son serviteur
n’est que le sien
- A Naaman qui n’envisage pas qu’il puisse être guéri par quelque chose
de facile ?
- Au serviteur de Naaman qui montre que Dieu ne demande que de la confiance
- A Naaman qui sait rendre grâce de sa guérison ?
- A chacun de nous de répondre…
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du samedi 6 mars 2021
- Qui sont les « trappistes » ? Ce sont les moines
qui font partie de l’ordre Cistercien de stricte observance suivant
la règle de saint Benoît.
- Quelle est la traduction de l’hébreu « Eli, Lama sabachtani » ?
Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli,
Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27,46)
- Qu’est-ce qu’une « octave » ? C’est, dans la
liturgie, la semaine qui suit une fête majeure qui est ainsi étalée
sur huit jours
- Qu’est-ce qu’une « basilique » ? Il s’agit d’une
église – en général non paroissiale – soit dotée d’une dignité particulière
(e.g. saint Pierre de Rome), soit érigée sur le tombeau d’un saint,
(e.g. Basilique Saint Denis) soit construite à la suite d’un vœu (e.g.
le Sacré-Cœur de Montmartre)…
- Où se situe la « Grande Trappe ? A Soligny la Trappe
dans l’Orne (France)
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Nouvelles questions
- Qui est saint Jean-Marie Vianney ?
- Pourquoi dit-on « pauvre comme Job » ?
- Qu’est-ce que le saint Graal ?
- Quel criminel la foule demande-t-elle à Pilate de libérer ?
- Qui fait entrer le peuple en Terre Promise après l’Exode ?
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Jour 132
Mardi 9 mars 2021
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Pardon
Daniel (3, 25.34-43) – PSAUME (24 (25), 4-5ab, 6-7bc,
8-9) – Matthieu (18, 21-35)
La notion de ‘pardon’ apparaît tardivement dans la rédaction de
la Bible. Les textes les plus anciens incitent plutôt à la vengeance :
« œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, »
(Exode 21,24). Caïn ne se repend pas de son crime contre son frère
Abel mais il craint les représailles des hommes qui le puniraient (cf.
Genèse 4,12sv.) Esaü ne pardonne pas la fourberie de Jacob et cherche
à le tuer (cf. Genèse 27,41sv.)
La grande fête du ‘Yum Kippour’, le ‘Grand Pardon’, est
une célébration pour obtenir de Dieu le pardon des péchés, mais n’implique
aucunement un appel au pardon entre humains. Aujourd’hui, les juifs pieux
tentent de se réconcilier avec ceux qu’ils ont offensés ou qui les ont
offensés pour se présenter à Dieu dans les meilleures dispositions possibles.
Ils suivent en cela les écrits de ‘sagesse’ tardifs qui commencent
à parler du pardon entre personnes en y voyant un signe du pardon des
péchés par Dieu.
Saint Pierre lui-même estime faire un effort remarquable en proposant
de pardonner jusqu’à sept fois (Matthieu 18,21) en espérant secrètement
que le Seigneur lui dira que c’est trop, qu’une fois c’est déjà bien.
La réponse de Jésus le déconcerte par sa démesure : non pas sept
fois mais soixante-dix fois sept fois !
Jésus utilise une parabole pour montrer que le pardon de Dieu est toujours
à notre portée : un roi à qui il est dû dix mille talents (soixante
millions de pièces d’argent !) non seulement se laisse fléchir par
une demande de report mais annule une dette si importante, mais il devient
intransigeant lorsque ce débiteur se montre intraitable avec un homme
qui ne lui doit que cent pièces d’argent.
Ainsi en est-il de nous !
Quelle que soit la gravité des péchés que nous avons commis, le Seigneur
nous les pardonne sans contrepartie lorsque nous nous présentons devant
Lui dans le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence ; mais en
même temps nous restons rancuniers envers des personnes qui ont commis
une faute (petite ou grande) contre nous… Forts de l’absolution sacramentelle
nous allons communier à la messe en oubliant ce que Jésus nous a demandé :
« Quand donc tu présentes ton offrande à l'autel, si là tu te
souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande,
devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis reviens,
et alors présente ton offrande » (Matthieu 5,23-24)
Ce n’est pas la crainte de la punition divine qui doit nous pousser à
pardonner à ceux qui nous ont offensés mais le désir d’agir selon la volonté
du Père ; regarder les autres avec le regard du Christ, les voir
comme ils sont aux yeux de Dieu et non pas comme ils me paraissent. Dans
le discours après la Cène, Jésus insiste sur l’importance du commandement
nouveau : « Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer
les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
(Jean 13,34 & 15,12)
C’est seulement en aimant comme Il nous a aimés que nous pouvons dire
sincèrement comme le Christ en croix : « Père, pardonne-leur:
ils ne savent ce qu'ils font. » (Luc 23,34)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du lundi 8 mars 2021
- Qui est saint Jean-Marie Vianney ? Saint Jean-Marie Vianney
(8 mai 1786 – 4 août 1859) est mieux connu sous le nom de ‘Curé d’Ars’
(Ain – France) du nom de la paroisse qui lui fut confiée en 1818. Canonisé
en 1925 par Pie XI qui le déclare patron de tous les curés de l’univers
en 1929.
- Pourquoi dit-on « pauvre comme Job » ? A la suite
d’un ‘pari’ entre Dieu et ‘l’adversaire’, celui-ci ruine Job, fait mourir
toute sa famille, le rend malade mais jamais Job ne fait de reproches
à Dieu
- Qu’est-ce que le saint Graal ? Ce nom est donné à la coupe
que Jésus a utilisée lors de la Cène et dans laquelle le sang du Christ
sur la croix aurait été recueilli.
- Quel criminel la foule demande-t-elle à Pilate de libérer ?
« Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit :
« Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
Ils répondirent : « Barabbas ! » (Matthieu 27,20-21)
- Qui fait entrer le peuple en Terre Promise après l’Exode ? Après
la mort de Moïse, le serviteur du Seigneur, le Seigneur parla à Josué,
fils de Noun, auxiliaire de Moïse, et lui dit : « Moïse, mon
serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe le Jourdain que
voici, toi avec tout ce peuple, vers le pays que je donne aux fils d’Israël.
(Josué 1,1-2)
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Nouvelles questions
- Qui est Simon de Cyrène ?
- Pourquoi publie-t-on des bans ?
- Qui étaient les « Ariens » ?
- Quel saint a écrit le « cantique de frère Soleil » en 1225 ?
- Que signifie le mot « épître » ?
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Jour 133
Mercredi 10 mars 2021
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Accomplissement
Deutéronome (4, 1.5-9) – PSAUME (147 (147b), 12-13,
15-16, 19-20) – Matthieu (5, 17-19)
Etymologiquement, le verbe ‘accomplir’ a la même racine que l’adjectif
‘complet’ ; c'est-à-dire que Jésus précise qu’il n’est pas
venu abolir la Loi et les prophètes mais qu’il est venu les accomplir,
il explique que tout est dit, la Révélation est complète. Saint Jean en
décrivant le livre situé à côté du Trône précise qu’il est écrit au verso
et au recto ; cela signifie l’intégralité du message (cf. Apocalypse
5,1-9)
Cet éclairage est important pour les disciples de Jésus, il est transmis
par le magistère de l’Eglise pendant les siècles, jusqu’à nous !
L’Ecriture doit être prise dans son ensemble comme Parole de Dieu qui
s’est révélée aux hommes par l’Esprit venu du Père et du Fils tout au
long de l’Histoire ; comme chrétiens, nous devons relire l’Ancien
Testament à la lumière des compléments donnés par l’enseignement de Jésus
à ses disciples.
A travers les ‘scribes et les pharisiens’, Jésus dénonce les personnes
qui ne scrutent la Loi et les prophètes que pour y chercher attentivement
de nouvelles interdictions ou de nouvelles obligations ; ils ne voient
pas que la Parole de Dieu se résume en deux commandements qui n’en font
qu’un seul : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout
ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit; et
ton prochain comme toi-même. » (Luc 10,27) En acceptant le sacrifice
de la Croix pour le Salut de tous les hommes, Jésus montre que lui-même
met en pratique ce commandement et nous invite à le suivre sur ce chemin :
« Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n'est
pas digne de moi ! » (Matthieu 10,38)
Accomplir ne veut donc pas dire ‘achevé’, ’fini’ ou ‘terminé’.
Le Christ rend complète la Révélation pour que nous puissions en vivre,
La mettre en pratique et L’annoncer à toute l’humanité. Depuis toujours
Elle est à notre portée, dès qu’Elle a été proclamée : « Car
la parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur
pour que tu la mettes en pratique. » (Deutéronome 30,14 ;
repris par Romains 10,8)
Aujourd’hui c’est à nous de puiser dans cette Révélation intégrale sans
que nous puissions l’épuiser pour nous en nourrir et la proposer à tous
nos frères.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du mardi 9 mars 2021
- Qui est Simon de Cyrène ? En sortant, ils trouvèrent un
nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour
porter la croix de Jésus. (Matthieu 27,32
- Pourquoi publie-t-on des bans ? Le but est de savoir s’il
y a un empêchement au mariage entre deux fiancés
- Qui étaient les « Ariens » ? Les Ariens étaient
membre d’un groupe hérétique mené par un prêtre, Arius, qui niait la
nature divine du Christ qui n’aurait eu qu’une nature ressemblant à
celle de Dieu
- Quel saint a écrit le « cantique de frère Soleil » en 1225 ?
Saint François d’Assise
- Que signifie le mot « épître » ? C’est un synonyme
du mot lettre écrite
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Nouvelles questions
- Pourquoi dit-on « vieux comme Mathusalem » ?
- Qui a promulgué « l’édit de Nantes » ?
- Quelle abbaye a été construite sur le Mont Tombe ?
- A quel Apôtre Jésus dit-il : « Qui me voit, voit le Père » ?
- Que fit Judas après la condamnation de Jésus ?
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Jour 124
Jeudi 11 mars 2021
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L’œuvre de Dieu
Jérémie (7, 23-28) – PSAUME (94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-9a)
– Luc (11, 14-23)
Dans beaucoup de cas, dont le passage de saint Luc proposé aujourd’hui,
les foules s’intéressent davantage aux faits et gestes de Jésus plutôt
qu’à son enseignement. Les miracles provoquent leur émerveillement mais
ils ont des doutes quant à leur origine : viennent–ils de Dieu ou
des démons eux-mêmes ? Aussi demandent-ils un signe venant de Dieu
pour en avoir la confirmation.
La réponse du Christ est cinglante : ce n’est qu’avec lui que nous
pourrons découvrir le Père ; toutes les personnes qui s’écarteront
de ses paroles seront dispersées. Même les Apôtres ont parfois des doutes
et n’hésitent pas à demander des signes de Dieu : « Il y
a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous
le Père” ? » (Jean 14,9)
Arrêtés à Jérusalem, les prédicateurs chrétiens seront exposés à la même
problématique : « Alors, dans le Conseil suprême, intervint
un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout
le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant, puis il dit :
« Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces
gens-là. […] Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis :
ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution
ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient
de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de
vous trouver en guerre contre Dieu. » Les membres du Conseil se laissèrent
convaincre ; » (Actes des Apôtres 5,34-35.38-39)
A la suite des Apôtres, l’Eglise annonce le salut proposé aux hommes
et à elle également les hommes demandent des signes venus du ciel pour
croire. Les seuls que nous pouvons donner sont une vie selon l’Evangile
et surtout une obéissance à l’unique commandement qui nous est donné :
« Aimez-vous comme je vous ai aimés. »
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du mercredi 10 mars 2021
- Pourquoi dit-on « vieux comme Mathusalem » ? Parmi
tous les patriarches bibliques Mathusalem est celui qui a vécu le plus
longtemps : « Mathusalem vécut cent quatre-vingt-sept ans,
puis il engendra Lamek. Après avoir engendré Lamek, Mathusalem vécut
encore sept cent quatre-vingt-deux ans et engendra des fils et des filles.
Mathusalem vécut en tout neuf cent soixante-neuf ans ; puis il
mourut. » (Genèse 5,25-27)
- Qui a promulgué « l’édit de Nantes » ? Cet édit
accordait aux protestants français des droits de culte, civiques et
politiques. Il fut signé par Henri IV le 13 avril 1598
- Quelle abbaye a été construite sur le Mont Tombe ? Le
mont Tombe est le nom de l’ilot sur lequel est bâtie l’Abbaye saint
Michel
- A quel Apôtre Jésus dit-il : « Qui me voit, voit
le Père » ? Jésus lui répond : ‘Il y a si longtemps que
je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui
m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?’ »
(Jean 14,9)
- Que fit Judas après la condamnation de Jésus ? Deux traditions :
- ;Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait
livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent
aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit : ‘J’ai péché
en livrant à la mort un innocent.’ Ils répliquèrent : ‘Que
nous importe ? Cela te regarde !’ Jetant alors les pièces
d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. »
(Matthieu 27,3-5)
- - « Ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part
de notre ministère ; puis, avec le salaire de l’injustice,
il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre
éclata, et toutes ses entrailles se répandirent. » (Actes des
Apôtres 1,17-18)
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Nouvelles questions
- Qui sont les quatre docteurs de l’Eglise catholique ?
- Qu’a demandé l’archange saint Michel à saint Aubert, évêque d’Avranches
en 708 ?
- A quoi fait référence l’expression « pleurer comme une madeleine » ?
- Quel Apôtre est « fils du tonnerre » ?
- Comment Judas est-il mort ?
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Jour 135
Vendredi 12 mars 2021
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Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu
Osée (14, 2-10) – PSAUME (80 (81), 6c-8a, 8bc-9, 10-11ab,
14.17) – Marc (12, 28b- 34)
Le scribe qui discute avec Jésus ressemble à un examinateur faisant passer
un diplôme à un élève. Il reformule même la réponse que Jésus donne, comme
le professeur qui est satisfait de la réponse donnée mais qui estime qu’il
manquait quelque chose pour qu’elle soit parfaite.
La phrase que prononce Jésus à la suite de la correction du scribe entraîne
une gène chez ses auditeurs. En affirmant que le scribe n’est pas loin
du Royaume de Dieu, le ‘Maître’ montre que si la connaissance livresque
est excellente qu’en est-il de la pratique ?
Toutes ces personnes qui offrent des sacrifices se posent la question ;
le scribe a affirmé que l’amour du prochain est la plus importante des
offrandes, mais la réalité est tout autre : la liturgie du Temple
de Jérusalem est scrupuleusement respectée mais l’esprit de cette Loi
de Moïse est dévoyé par l’égoïsme intrinsèque des hommes.
Aujourd’hui, il serait facile de se réfugier derrière l’unique sacrifice
du Christ qui est offert pour la rémission des péchés, mais si notre participation
au saint Sacrifice de la messe n’est pas suivie d’effet dans notre vie
quotidienne et relationnelle, si notre communion au corps du Christ n’entraîne
pas un nouveau regard envers les hommes et femmes qui nous entourent,
nous sommes aussi hypocrites que ces pharisiens qui se déchargeaient de
leurs responsabilités en versant des sommes importantes qu trésor du Temple
pour éviter de regarder les besoins immédiats des hommes même à ceux qui
leur sont les plus proches : « Et vous, vous dites : “Supposons
que quelqu’un déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui
m’auraient permis de t’aider sont un don réservé à Dieu.” » (Matthieu
15,5)
Edifiés par la Parole de Dieu, pardonnés par le Sacrifice du Fils Unique
de Dieu, nourris par le Corps du Christ, remplis de l’Esprit Saint par
la grâce de Dieu, nous sommes envoyés en mission par l’ « Ite
missa est » « Allez la mission est là »
Montrons par une vie exemplaire que le Royaume de Dieu est déjà parmi
nous. Le Christ nous l’a demandé : « Soyez saints comme votre
Père céleste est Saint »
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du
- Qui sont les quatre premiers docteurs de l’Eglise catholique ?
Docteurs proclamés par l'Église catholique au
XIII e siècle1 – Augustin d'Hippone (354-430),
évêque. 2 – Ambroise de Milan (339-394), évêque. 3 – Jérôme de Stridon
(vers 347-420), moine et traducteur de la Bible en latin (Vulgate).
4 – Grégoire Ier dit le Grand (540-604), pape. Depuis
31 personnes ont été déclarées « docteur » La dernière en
date de 2012 est sainte Hildegrde de Bingen
- Qu’a demandé l’archange saint Michel à saint Aubert , évêque d’Avranches
en 708 ? de construire une abbaye sur un rocher : le
Mont saint Michel
- A quoi fait référence l’expression « pleurer comme une madeleine » ?
« Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout
en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. » (Jean
20,11)
- Quel Apôtre est « fils du tonnerre » ? « Jacques,
fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le
nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du
tonnerre » (Marc 3,17)
- Comment Judas est-il mort ? désolé déjà d’avoir déjà posée
cette question hier. Deux traditions :
- « Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas,
qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente
pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit :
‘J’ai péché en livrant à la mort un innocent.’ Ils répliquèrent :
‘Que nous importe ? Cela te regarde !’ Jetant alors les
pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. »
(Matthieu 27,3-5)
- « Ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part
de notre ministère ; puis, avec le salaire de l’injustice,
il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre
éclata, et toutes ses entrailles se répandirent. » (Actes des
Apôtres 1,17-18)
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Nouvelles questions
- Qui étaient les « Cathares » ?
- Qu’est-ce que la « tiare » ?
- Qu’est qu’un thaumaturge ?
- Qu’est-ce que « l’anneau du pécheur » ?
- Qu’est-ce que le « Te Deum » ?
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Jour 136
samedi 13 mars 2021
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Pile et face
Osée (6, 1-6) – PSAUME (50 (51), 3-4, 18-19, 20-21ab)
– Luc (18, 9-14)
La parabole du Pharisien et du Publicain qui est proposée aujourd’hui
montre deux personnages qui paraissent totalement opposés, ils ne sont
en fait que les deux facettes de l’humanité. Tout homme ou toute femme
passe alternativement du Pharisien qui n’a pas ‘besoin’ de devenir
juste au Publicain qui met sa confiance dans l’amour du Père et dans l’intercession
du Fils.
Jésus déplore que le soliloque du Pharisien ne soit qu’étalage de ses
‘bonnes actions’ sans faire le point sur sa vie de relation avec
Dieu : il ne fait qu’obéir à la Loi sans états d’âme, il pense avoir
accompli tout ce qu’il doit faire pour être un ‘bon’ croyant, mais
il n’attend pas d’autre réponse que l’estime de ses contemporains et parallèlement
il méprise ce publicain qui n’agit pas comme lui. En d’autres termes,
il démontre à Dieu combien il est juste, il n’est pas loin de penser que
c’est le Seigneur qui lui est redevable
Le Publicain ne se réfugie pas dans la Loi ; il aurait pu se contenter
de donner le sacrifice qui est prescrit pour les péchés et de s’en aller
conscient d’avoir fait ce qui devait être fait, sûr d’être pardonné. Au
contraire, il se tourne vers Celui qui a donné la Loi ; peut-être
a-t-il dans l’esprit le prophète Osée : « Je veux la fidélité,
non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. »
(Osée 6,6) ou le Psaume 50 : « Si j'offre un sacrifice, tu
n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste. Le sacrifice qui plaît
à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur
brisé et broyé. » (Psaume 50,18-19) Cet homme a une relation
de confiance vis-à-vis de Dieu, il lui demande de l’aide pour surmonter
ses péchés.
Toutes nos actions ne sont pas peccamineuses mais aucune n’est parfaitement
dans l’esprit de l’Evangile. Nous avons donc besoin de ces deux passages :
savoir apprécier le bien que nous faisons, sans forfanterie mais à sa
juste valeur, et également reconnaître que, dans le même temps, nous sommes
des pécheurs pardonnés et sauvés par le Sacrifice du Fils.
Notre vie spirituelle oscille continuellement de la louange, l’action
de grâce et la prière de remerciement à la prière de supplication et de
contrition, malheureusement souvent rédruite à l’attrition. Cette parabole
nous demande de quitter notre confort afin d’éviter de tomber dans la
vantardise, suivant le conseil que Jésus donne à ses Apôtres : « Ainsi
de vous; lorsque vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites:
Nous sommes de simples serviteurs; nous avons fait ce que nous devions
faire." » (Luc 17,10)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& modérateur de sainte Radegonde
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Réponses aux questions du vendredi 12 mars 2021
- Qui étaient les « Cathares » ? Les Cathares
étaient des croyants qui, tout en reconnaissant une grande valeur à
Jésus comme enseignant, estimaient qu’il y avait deux catégories d’hommes :
les « purs » qui sont parfaits et qui seront sauvés et les
autres qui sont pratiquement au service des « purs ». L’Eglise
a fortement combattu cette hérésie
- Qu’est-ce que la « tiare » ? La tiare est le
symbole de la papauté. C’est une triple couronne représentant les pouvoirs
des papes : pouvoir judiciaire (pouvoir des clefs) pouvoir législatif
(rectitude de la foi) et pouvoir temporel (régnant au-dessus des rois)
- Qu’est qu’un thaumaturge ? Un thaumaturge a le pouvoir
d’effectuer des guérisons miraculeuses
- Qu’est-ce que « l’anneau du pécheur » ? C’est
la bague qui est remise au pape lors de son intronisation comme successeur
de saint Pierre. Cet anneau est détruit par le cardinal camerlingue
au décès du pape.
- Qu’est-ce que le « Te Deum » ? Un chant d’action
de grâce qui commence « A Toi, Dieu, notre louange… » = « Te
deum laudamus… »
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Nouvelles questions
- Qu’appelait-on les « stylites » ?
- Qui étaient les « Samaritains » ?
- Qu’esr-ce que « l’imprimatur » ?
- Qui accusa les chrétiens d’avoir incendié Rome ?
- Qu’est-ce que le « grégorien » ?
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