24ème dimanche du Temps Ordinaire - Année A

Siracide 27,30-28,7 - Psaume 102 - Romains 14,7-9 - Matthieu 18,21-35

1

Forces Armérs de Guyane

15 septembre 2002

Soixante-dix fois sept fois

2

Brigade Franco-Allemande

14 septembre 2008

Fête de la Croix glorieuse
(saint André de Crète)

3

Fort Neuf de Vincennes

11 septembre 2011

Pardon humain et rémission des péchés

4

Secteur Vermandois

14 septembre 2014

Fête de la Croix Glorieuse
La Croix au centre de la foi

5

Athies & Nesle

17 septembre 2017

Il met loin de nous nos péchés

6

13 septembre 2020

 

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15 septembre 2002

Forces

Soixante-dix fois sept fois.

Pour le matheux (formol?) - que je suis - cette expression évoque surtout un nombre - 490 - mais Jésus n'a pas utilisé ce nombre pour répondre à Pierre, il a voulu utiliser soixante-dix fois sept fois..

La question était posée : dois-je pardonner à mon frère jusqu'à sept fois? Le chiffre symbolique utilisé par l'Apôtre signifiait déjà une plénitude, le septénaire, dans l'Ancien Testament évoque une totalité, par exemple dans la semaine de création : "le septième jour Dieu se reposa", qui entraîne la prescription de respecter ce jour, de ne pas travailler. Dans les livres de l'Exode et du Lévitique, il est aussi question d'une "semaine d'années", c'est à dire une année sabbatique tous les sept ans où la terre doit, elle aussi, se reposer.

Il y a également l'année jubilaire, ou "une semaine de semaines d'années" c'est à dire sept fois sept soit quarante-neuf ans. Dans cette année particulière on doit remettre toutes les dettes contractées depuis la dernière année jubilaire et rendre les terres achetées pendant cette période de façon à ne pas appauvrir une famille définitivement.

Nous avons là une expression similaire, nos voisins suisses ou belges peuvent mieux sentir l'allusion et disant septante fois sept fois. Jésus décuple l'idée de l'année jubilaire La remise des dettes matérielles n'est rien auprès du pardon des fautes de l'homme. Le Père est toujours enclin au pardon, sans se lasser, sans se venger, en proposant son amour. Le Fils ne parle pas de conversion comme lors d'autres passages de l'Evangile, Le Père ne demande rien pour son pardon : il donne son Esprit gratuitement.

En indiquant aux disciples une quantité considérable de fois où il faut pardonner, Jésus leur montre la patience du Père déjà visible dans son attitude avec le Peuple Elu : dès que l'homme pèche contre Dieu, le pardon lui est acquis, mais pour que l'homme se réconcilie avec Dieu, il lui faut faire une démarche spécifique, un sacrifice sanglant dans l'Ancienne Alliance et un Sacrement dans la Nouvelle. Si le pardon est toujours unilatéral, la réconciliation demande une entente entre deux parties.

Pour nous, cette péricope de l'Evangile nous invite à une double démarche. D'abord une grande patience vis à vis de ceux que nous estimons pécheurs, ce que Jésus résume dans le "grand commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." Ensuite, regarder notre vie et venir vers la Sainte Trinité pour accepter le pardon, pour se réconcilier avec le Père par le sacrifice du Fils dans l'Esprit Saint.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Lycée Militaire d'Autun.

14 septembre 2008

Brigade Franco-Allemande

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Fête de la Croix Glorieuse
Homélie de saint André de Crète

Nous célébrons la gloire de la Croix, de cette croix qui a chassé les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel – Quelle grande chose de posséder la Croix : celui qui la possède, possède un trésor. – Je viens d’employer le mot de trésor pour désigner ce qu’on appelle et ce qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens ; car c’est en lui que tout l’essentiel de notre salut consiste et a été restauré pour nous.

…/…

La Croix est une chose précieuse parce qu’elle est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance, parce que c’est sur elle qu’il est mort volontairement ; elle est son trophée, parce que le diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l’enfer ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut du monde entier.

…/…

La Croix est appelée la gloire du Christ, et son exaltation. On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que le Christ a endurés pour nous. Que la Croix soit la gloire du Christ, écoute-le le dire lui-même : « Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire. » Et encore : « Toi, Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais au commencement auprès de toi avant le commencement du monde. » Et encore : « Père glorifie ton nom. Alors du ciel vint une voix qui disait : Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » Cela désignait la gloire qu’il devait obtenir de la Croix.

Que la Croix soit aussi l’exaltation du Christ, tu l’apprends lorsqu’il dit de lui-même : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Tu vois : la Croix est la gloire et l’exaltation du Christ

Saint André de Crète (660-740) évêque de Gortyne

11 septembre 2011

Fort Neuf de Vincennes

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Pardon humain et rémission des péchés

La notion de ‘pardon’ apparaît tardivement dans la rédaction de la Bible. Les textes les plus anciens incitent plutôt à la vengeance : Caïn ne se repend pas de son crime contre son frère Abel mais il craint les représailles des hommes qui le puniraient (cf. Genèse 4,12sv.) Esaü ne pardonne pas la fourberie de Jacob et cherche à le tuer (cf. Genèse 27,41sv.)

La grande fête du ‘Yum Kippour’, le ‘Grand Pardon’, est une célébration pour obtenir de Dieu le pardon des péchés, mais n’implique aucunement un appel au pardon entre humains. Aujourd’hui, les juifs pieux tentent de se réconcilier avec ceux qu’ils ont offensés ou qui les ont offensés pour se présenter à Dieu dans les meilleures dispositions possibles. Ils suivent en cela les écrits de ‘sagesse’ tardifs qui commencent à parler du pardon entre personnes en y voyant un signe du pardon des péchés par Dieu.

Saint Pierre lui-même estime faire un effort remarquable en proposant de pardonner jusqu’à sept fois (Matthieu 18,21) en espérant secrètement que le Seigneur lui dira que c’est trop, qu’une fois c’est déjà bien. La réponse de Jésus le déconcerte par sa démesure : non pas sept fois mais soixante-dix fois sept fois !

Jésus utilise une parabole pour montrer que le pardon de Dieu est toujours à notre portée : un roi à qui il est dû dix mille talents (soixante millions de pièces d’argent !) non seulement se laisse fléchir par une demande de report mais annule la dette si importante, mais il devient intransigeant lorsque ce débiteur se montre intraitable avec un homme qui ne lui doit que cent pièces d’argent.

Ainsi en est-il de nous !

Quelque soit la gravité des péchés que nous avons commis, le Seigneur nous les pardonne sans contrepartie lorsque nous nous présentons devant Lui dans le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence ; mais en même temps nous restons rancuniers envers des personnes qui ont commis une faute (petite ou grande) contre nous… Forts de l’absolution sacramentelle nous allons communier à la messe en oubliant ce que Jésus nous a demandé : « Quand donc tu présentes ton offrande à l'autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis reviens, et alors présente ton offrande » (Matthieu 5,23-24)

Ce n’est pas la crainte de la punition divine qui doit nous pousser à pardonner à ceux qui nous ont offensés mais le désir d’agir selon la volonté du Père ; regarder les autres avec le regard du Christ, les voir comme ils sont aux yeux de Dieu et non pas comme ils me paraissent. Dans le discours après la Cène, Jésus insiste sur l’importance du commandement nouveau : « Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13,34 & 15,12)

C’est seulement en aimant comme Il nous a aimés que nous pouvons dire sincèrement comme le Christ en croix : « Père, pardonne-leur: ils ne savent ce qu'ils font. » (Luc 23,34)

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes

14 septembre 2014

Secteur Vermandois

n°774

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Fête de la Croix Glorieuse
La Croix au centre de la foi

Le texte de saint Paul, souvent appelé ‘hymne aux Philippiens’, qui nous est proposé par l’Eglise en ce jour de fête est un concentré de la profession de foi où tout le ‘Credo’ figure implicitement.

Le Christ Jésus était dans la condition de Dieu’ est une affirmation forte de plusieurs éléments convergents : Jésus est le Christ – le ‘Messie’ – attendu par les Juifs ; il n’est pas seulement un envoyé de Dieu comme l’étaient les prophètes inspirés par Dieu pour que le Peuple se convertisse et revienne à Lui, le Christ est de condition divine, ‘Vrai Dieu’ dira le symbole de Nicée-Constantinople (325) Il était dans la condition de Dieu avant de venir sur la terre pour sauver l’humanité. Il ne s’agit donc pas d’homme divinisé.

Il ne revendique pas le droit d’être traité à l’égal de Dieu’ L’égalité de Jésus avec Dieu (le Père) implique qu’il a le même amour pour les hommes que celui qui est montré dans l’Ancien Testament. Egalité n’est pas identité : Le Christ Jésus est l’égal de Dieu (le Père) mais il en est distinct : « Je suis dans le Père et le Père est en moi. » (Jean 14,10)

Il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.’ Le Fils accepte et prend sur lui-même la mission qui lui est confiée : il participe à la décision de s’incarner, et il ne la subit pas ; sa volonté s’accorde à celle du Père : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »Jean 10,17-18)

Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement’ ayant affirmé la divinité du Christ Jésus, saint Paul témoigne de son humanité. Pleinement Dieu, Jésus est aussi pleinement homme : « C'est donc avec la nature totale et parfaite d'un homme véritable que Dieu est né, totalement dans sa nature, totalement dans la nôtre. » (Lettre de Léon le grand 13 juin 449) Lorsque la divinité de Jésus est révélée aux disciples, il est transfiguré devant eux et de la ‘Nuée’ vient une voix : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » (Marc 9,7)

Devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix.’ Le Fils incarné accepte d’être la victime propitiatoire pour une Alliance Nouvelle : « Tout est accompli » (Jean 19,30) La révélation de l’amour de Dieu est complète.

h<span>‘Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms’ ce Nom qui surpasse tous les noms est celui que Dieu a révélé à Moïse dans le buisson ardent (cf. Exode 3) « Je suis qui Je suis » Saint Paul ne craint d’affirmer que Dieu donne son propre nom au Christ ressuscité ainsi le Père et le Fils sont adorés également. « Car le Père, en engendrant éternellement le Fils, lui a donné sa substance, comme celui-ci en témoigne : "Ce que m'a donné le Père est plus grand que tout " [Jean 10,29]. » (IVème Concile du Latran 30 novembre 1215)

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

17 septembre 2017

Paroisses Nesle & Athies

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n°961

Il met loin de nous nos péchés

Cette parole du Psaume 102(103) résume à elle seule l’ensemble des lectures de ce dimanche : la miséricorde de Dieu est infinie. La comparaison qui est prise par le psalmiste est éloquente « aussi loin qu’est l’orient de l’occident » Le Nord et le Sud sont des points précis et connus, mais l’occident et l’orient sont subjectifs, où que nous soyons l’Est et l’Ouest sont toujours aussi loin, imprécis et indéfinis.

Que ce soit la parabole que Jésus utilise ou la harangue du Siracide, l’enseignement de la Parole de Dieu nous invite à imiter cette miséricorde avec un point d’application : nos frères et sœurs qui sont aimés par le Père comme nous le sommes.

Les lecteurs peu attentifs de la Bible ont une tendance à opposer un Dieu de l’Ancien Testament qui serait sévère et velléitaire, un Dieu ‘père fouettard’ à un Dieu néotestamentaire qui serait tout amour et pardon. Le Fils éternel s’incarne pour expliquer à ses frères et sœurs humains qui n’y a pas de démarcation entre la présentation du Père qui est toujours prêt à pardonner au peuple qu’il a choisi comme témoin de son amour dans le monde et la révélation de son amour pour toute l’humanité : la première est une préparation de la seconde.

Lorsque le croyant commence à réaliser à quel point il est aimé par le Père qui envoie son Fils parmi les hommes pour leur donner l’Esprit de discernement ; cette personne ne peut plus vivre comme s’elle ignorait cet amour car elle vit avec le Christ. En particulier, croire au Christ permet de voir le monde avec le regard du Fils : ainsi la foi fait voir la misère des hommes et pousse le croyant à faire tout ce qu’il peut pour y porter remède en fonction de ses capacités.

La Loi que Dieu a donnée aux hommes par Moïse fait la part belle à l’attention que le croyant doit porter aux autres. Le Fils nous indique qu’elle est un guide auquel nous répondons par amour et non par obligation et il regroupe tous ces commandements en un seul : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Matthieu 22,37-40)

Il n’y a donc bien qu’un seul commandement : aimer Dieu c’est aimer son prochain et réciproquement « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu 25,40) Aimer l’autre serait impossible si nous n’avions en nous la force de l’Esprit Saint. L’Esprit est toujours donné à ceux qui le demandent (cf. Matthieu 7,11)

Encore faut- !il avoir la sagesse de la demander …

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies

17 septemnbre 2023

Maison Marie-Thérèse

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n°1339

Pardonner du fond du cœur !

Né de la bienheureuse Vierge Marie, Dieu-le-Fils accepte toutes les limites humaines : « Prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Philippiens 2,7-8). Humanité les différentes contraintes de la vie et du corps physique et mental de son humanité. Il a les mêmes sensations, : « IL eut faim ! » (Matthieu 4,2), les mêmes sentiments : « Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé » (Jean 11,33), la même réaction devant l’injustice : « il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : ‘Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.’ » (Jean 2,14-15)

Toutefois devant des témoins choisis, Jésus donne des preuves sur sa nature divine : lors du baptême par Jean-Baptiste (cf. Matthieu 3,17), aux serviteurs de Cana (cf. Jean 2), aux Apôtres à la Transfiguration (cf. Matthieu 17,2) ou l’épisode la tempête apaisée (cf. Marc 5,37). Il fait également de nombreuses guérisons. Dans toutes ces occasions le Christ met en avant la foi des demandeurs ou de ceux qui reçoivent. En agissant ainsi, Jésus montre que la foi est efficace malgré les limites humaines, le Christ ne fait pas des gestes cabalistiques, il ne dit pas des formules mystérieuses mais il montre simplement que chaque chrétien pourrait dire si sa foi était indéfectible : ‘Que veux-tu que je fasse pour toi ?’ et ensuite ; ‘Va ! Ta foi t’a sauvé !’ (Cf. Marc 10,51-52)

L’incarnation de Dieu-le-Fils montre l’amour du Père qui désire que l’homme soit en communion ; mais elle montre aussi la puissance de l’homme dans la foi : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, » (Jean 14,12) Le corps du Christ part vers le Père, ce sont désormais les corps de ceux qui croient en Dieu, Père, Fils et Esprit qui tiennent sa place en faisant des œuvres encore plus grandes que celles faites par Jésus ;

Impossible ? Non seulement possible mais cela devient facile par la grâce de l’Esprit Saint. En particulier la demande qui nous est faite dans l’Evangile de ce jour : « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Pardonner à son frère du fond du cœur n’est possible que par l’amour qui lui est donné. Confiance : le Christ ouvre le chemin, il montre que le vrai pardon est humainement possible : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23,34)

Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite


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