15 septembre 2002
Forces
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Soixante-dix fois sept fois.
Pour le matheux (formol?) - que je suis - cette expression évoque
surtout un nombre - 490 - mais Jésus n'a pas utilisé ce
nombre pour répondre à Pierre, il a voulu utiliser soixante-dix
fois sept fois..
La question était posée : dois-je pardonner à mon
frère jusqu'à sept fois? Le chiffre symbolique utilisé
par l'Apôtre signifiait déjà une plénitude,
le septénaire, dans l'Ancien Testament évoque une totalité,
par exemple dans la semaine de création : "le septième jour
Dieu se reposa", qui entraîne la prescription de respecter ce jour,
de ne pas travailler. Dans les livres de l'Exode et du Lévitique,
il est aussi question d'une "semaine d'années", c'est à
dire une année sabbatique tous les sept ans où la terre
doit, elle aussi, se reposer.
Il y a également l'année jubilaire, ou "une semaine de
semaines d'années" c'est à dire sept fois sept soit quarante-neuf
ans. Dans cette année particulière on doit remettre toutes
les dettes contractées depuis la dernière année jubilaire
et rendre les terres achetées pendant cette période de façon
à ne pas appauvrir une famille définitivement.
Nous avons là une expression similaire, nos voisins suisses ou
belges peuvent mieux sentir l'allusion et disant septante fois sept fois.
Jésus décuple l'idée de l'année jubilaire
La remise des dettes matérielles n'est rien auprès du pardon
des fautes de l'homme. Le Père est toujours enclin au pardon, sans
se lasser, sans se venger, en proposant son amour. Le Fils ne parle pas
de conversion comme lors d'autres passages de l'Evangile, Le Père
ne demande rien pour son pardon : il donne son Esprit gratuitement.
En indiquant aux disciples une quantité considérable de
fois où il faut pardonner, Jésus leur montre la patience
du Père déjà visible dans son attitude avec le Peuple
Elu : dès que l'homme pèche contre Dieu, le pardon lui est
acquis, mais pour que l'homme se réconcilie avec Dieu, il lui faut
faire une démarche spécifique, un sacrifice sanglant dans
l'Ancienne Alliance et un Sacrement dans la Nouvelle. Si le pardon est
toujours unilatéral, la réconciliation demande une entente
entre deux parties.
Pour nous, cette péricope de l'Evangile nous invite à une
double démarche. D'abord une grande patience vis à vis de
ceux que nous estimons pécheurs, ce que Jésus résume
dans le "grand commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous
ai aimés." Ensuite, regarder notre vie et venir vers la Sainte
Trinité pour accepter le pardon, pour se réconcilier avec
le Père par le sacrifice du Fils dans l'Esprit Saint.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Lycée Militaire d'Autun.
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14 septembre 2008
Brigade Franco-Allemande
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Fête de la Croix Glorieuse
Homélie de saint André de Crète
Nous célébrons la gloire de la Croix, de cette croix qui a chassé
les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix
et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons
sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel – Quelle
grande chose de posséder la Croix : celui qui la possède, possède
un trésor. – Je viens d’employer le mot de trésor pour désigner ce qu’on
appelle et ce qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de
tous les biens ; car c’est en lui que tout l’essentiel de notre salut
consiste et a été restauré pour nous.
…/…
La Croix est une chose précieuse parce qu’elle est à la fois la souffrance
et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance, parce que c’est sur elle
qu’il est mort volontairement ; elle est son trophée, parce que le
diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ;
les verrous de l’enfer ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut
du monde entier.
…/…
La Croix est appelée la gloire du Christ, et son exaltation. On voit
en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que
le Christ a endurés pour nous. Que la Croix soit la gloire du Christ,
écoute-le le dire lui-même : « Maintenant le Fils de l’homme
a été glorifié. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera
sa propre gloire. » Et encore : « Toi, Père, glorifie-moi
de la gloire que j’avais au commencement auprès de toi avant le commencement
du monde. » Et encore : « Père glorifie ton nom. Alors
du ciel vint une voix qui disait : Je l’ai glorifié et je le glorifierai
encore. » Cela désignait la gloire qu’il devait obtenir de la Croix.
Que la Croix soit aussi l’exaltation du Christ, tu l’apprends lorsqu’il
dit de lui-même : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai
à moi tous les hommes. » Tu vois : la Croix est la gloire et
l’exaltation du Christ
Saint André de Crète (660-740) évêque de Gortyne
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11 septembre 2011
Fort Neuf de Vincennes
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Pardon humain et rémission des péchés
La notion de ‘pardon’ apparaît tardivement dans la rédaction de
la Bible. Les textes les plus anciens incitent plutôt à la vengeance :
Caïn ne se repend pas de son crime contre son frère Abel mais il craint
les représailles des hommes qui le puniraient (cf. Genèse 4,12sv.) Esaü
ne pardonne pas la fourberie de Jacob et cherche à le tuer (cf. Genèse
27,41sv.)
La grande fête du ‘Yum Kippour’, le ‘Grand Pardon’, est
une célébration pour obtenir de Dieu le pardon des péchés, mais n’implique
aucunement un appel au pardon entre humains. Aujourd’hui, les juifs pieux
tentent de se réconcilier avec ceux qu’ils ont offensés ou qui les ont
offensés pour se présenter à Dieu dans les meilleures dispositions possibles.
Ils suivent en cela les écrits de ‘sagesse’ tardifs qui commencent
à parler du pardon entre personnes en y voyant un signe du pardon des
péchés par Dieu.
Saint Pierre lui-même estime faire un effort remarquable en proposant
de pardonner jusqu’à sept fois (Matthieu 18,21) en espérant secrètement
que le Seigneur lui dira que c’est trop, qu’une fois c’est déjà bien.
La réponse de Jésus le déconcerte par sa démesure : non pas sept
fois mais soixante-dix fois sept fois !
Jésus utilise une parabole pour montrer que le pardon de Dieu est toujours
à notre portée : un roi à qui il est dû dix mille talents (soixante
millions de pièces d’argent !) non seulement se laisse fléchir par
une demande de report mais annule la dette si importante, mais il devient
intransigeant lorsque ce débiteur se montre intraitable avec un homme
qui ne lui doit que cent pièces d’argent.
Ainsi en est-il de nous !
Quelque soit la gravité des péchés que nous avons commis, le Seigneur
nous les pardonne sans contrepartie lorsque nous nous présentons devant
Lui dans le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence ; mais en
même temps nous restons rancuniers envers des personnes qui ont commis
une faute (petite ou grande) contre nous… Forts de l’absolution sacramentelle
nous allons communier à la messe en oubliant ce que Jésus nous a demandé :
« Quand donc tu présentes ton offrande à l'autel, si là tu te
souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande,
devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis reviens,
et alors présente ton offrande » (Matthieu 5,23-24)
Ce n’est pas la crainte de la punition divine qui doit nous pousser à
pardonner à ceux qui nous ont offensés mais le désir d’agir selon la volonté
du Père ; regarder les autres avec le regard du Christ, les voir
comme ils sont aux yeux de Dieu et non pas comme ils me paraissent. Dans
le discours après la Cène, Jésus insiste sur l’importance du commandement
nouveau : « Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer
les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
(Jean 13,34 & 15,12)
C’est seulement en aimant comme Il nous a aimés que nous pouvons dire
sincèrement comme le Christ en croix : « Père, pardonne-leur:
ils ne savent ce qu'ils font. » (Luc 23,34)
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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14 septembre 2014
Secteur Vermandois
n°774
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Fête de la Croix Glorieuse
La Croix au centre de la foi
Le texte de saint Paul, souvent appelé ‘hymne aux Philippiens’,
qui nous est proposé par l’Eglise en ce jour de fête est un concentré
de la profession de foi où tout le ‘Credo’ figure implicitement.
‘Le Christ Jésus était dans la condition de Dieu’ est une affirmation
forte de plusieurs éléments convergents : Jésus est le Christ – le
‘Messie’ – attendu par les Juifs ; il n’est pas seulement
un envoyé de Dieu comme l’étaient les prophètes inspirés par Dieu pour
que le Peuple se convertisse et revienne à Lui, le Christ est de condition
divine, ‘Vrai Dieu’ dira le symbole de Nicée-Constantinople (325)
Il était dans la condition de Dieu avant de venir sur la terre pour sauver
l’humanité. Il ne s’agit donc pas d’homme divinisé.
‘Il ne revendique pas le droit d’être traité à l’égal de Dieu’
L’égalité de Jésus avec Dieu (le Père) implique qu’il a le même amour
pour les hommes que celui qui est montré dans l’Ancien Testament. Egalité
n’est pas identité : Le Christ Jésus est l’égal de Dieu (le Père)
mais il en est distinct : « Je suis dans le Père et le Père
est en moi. » (Jean 14,10)
‘Il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.’
Le Fils accepte et prend sur lui-même la mission qui lui est confiée :
il participe à la décision de s’incarner, et il ne la subit pas ;
sa volonté s’accorde à celle du Père : « Voici pourquoi le
Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir
de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà
le commandement que j’ai reçu de mon Père. »Jean 10,17-18)
‘Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement’
ayant affirmé la divinité du Christ Jésus, saint Paul témoigne de son
humanité. Pleinement Dieu, Jésus est aussi pleinement homme : « C'est
donc avec la nature totale et parfaite d'un homme véritable que Dieu est
né, totalement dans sa nature, totalement dans la nôtre. » (Lettre
de Léon le grand 13 juin 449) Lorsque la divinité de Jésus est révélée
aux disciples, il est transfiguré devant eux et de la ‘Nuée’ vient
une voix : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
(Marc 9,7)
‘Devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix.’
Le Fils incarné accepte d’être la victime propitiatoire pour une Alliance
Nouvelle : « Tout est accompli » (Jean 19,30) La
révélation de l’amour de Dieu est complète.
h<span>‘Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré
le Nom qui surpasse tous les noms’ ce Nom qui surpasse tous les noms
est celui que Dieu a révélé à Moïse dans le buisson ardent (cf. Exode
3) « Je suis qui Je suis » Saint Paul ne craint d’affirmer
que Dieu donne son propre nom au Christ ressuscité ainsi le Père
et le Fils sont adorés également. « Car le Père, en engendrant
éternellement le Fils, lui a donné sa substance, comme celui-ci en témoigne
: "Ce que m'a donné le Père est plus grand que tout " [Jean
10,29]. » (IVème Concile du Latran 30 novembre 1215)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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17 septembre 2017
Paroisses Nesle & Athies
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n°961
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Il met loin de nous nos péchés
Cette parole du Psaume 102(103) résume à elle seule l’ensemble des lectures
de ce dimanche : la miséricorde de Dieu est infinie. La comparaison
qui est prise par le psalmiste est éloquente « aussi loin qu’est
l’orient de l’occident » Le Nord et le Sud sont des points précis
et connus, mais l’occident et l’orient sont subjectifs, où que nous soyons
l’Est et l’Ouest sont toujours aussi loin, imprécis et indéfinis.
Que ce soit la parabole que Jésus utilise ou la harangue du Siracide,
l’enseignement de la Parole de Dieu nous invite à imiter cette miséricorde
avec un point d’application : nos frères et sœurs qui sont aimés
par le Père comme nous le sommes.
Les lecteurs peu attentifs de la Bible ont une tendance à opposer un
Dieu de l’Ancien Testament qui serait sévère et velléitaire, un Dieu ‘père
fouettard’ à un Dieu néotestamentaire qui serait tout amour et pardon.
Le Fils éternel s’incarne pour expliquer à ses frères et sœurs humains
qui n’y a pas de démarcation entre la présentation du Père qui est toujours
prêt à pardonner au peuple qu’il a choisi comme témoin de son amour dans
le monde et la révélation de son amour pour toute l’humanité : la
première est une préparation de la seconde.
Lorsque le croyant commence à réaliser à quel point il est aimé par le
Père qui envoie son Fils parmi les hommes pour leur donner l’Esprit de
discernement ; cette personne ne peut plus vivre comme s’elle ignorait
cet amour car elle vit avec le Christ. En particulier, croire au Christ
permet de voir le monde avec le regard du Fils : ainsi la foi fait
voir la misère des hommes et pousse le croyant à faire tout ce qu’il peut
pour y porter remède en fonction de ses capacités.
La Loi que Dieu a donnée aux hommes par Moïse fait la part belle à l’attention
que le croyant doit porter aux autres. Le Fils nous indique qu’elle est
un guide auquel nous répondons par amour et non par obligation et il regroupe
tous ces commandements en un seul : « Tu aimeras le Seigneur
ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà
le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend
toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Matthieu 22,37-40)
Il n’y a donc bien qu’un seul commandement : aimer Dieu c’est aimer
son prochain et réciproquement « chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
(Matthieu 25,40) Aimer l’autre serait impossible si nous n’avions en nous
la force de l’Esprit Saint. L’Esprit est toujours donné à ceux qui le
demandent (cf. Matthieu 7,11)
Encore faut- !il avoir la sagesse de la demander …
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies
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17 septemnbre 2023
Maison Marie-Thérèse
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n°1339
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Pardonner du fond du cœur !
Né de la bienheureuse Vierge Marie, Dieu-le-Fils accepte toutes les limites
humaines : « Prenant la condition de serviteur, devenant
semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant
obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Philippiens
2,7-8). Humanité les différentes contraintes de la vie et du corps physique
et mental de son humanité. Il a les mêmes sensations, : « IL
eut faim ! » (Matthieu 4,2), les mêmes sentiments :
« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé »
(Jean 11,33), la même réaction devant l’injustice : « il
jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et
dit aux marchands de colombes : ‘Enlevez cela d’ici. Cessez de faire
de la maison de mon Père une maison de commerce.’ » (Jean 2,14-15)
Toutefois devant des témoins choisis, Jésus donne des preuves sur sa
nature divine : lors du baptême par Jean-Baptiste (cf. Matthieu 3,17),
aux serviteurs de Cana (cf. Jean 2), aux Apôtres à la Transfiguration
(cf. Matthieu 17,2) ou l’épisode la tempête apaisée (cf. Marc 5,37). Il
fait également de nombreuses guérisons. Dans toutes ces occasions le Christ
met en avant la foi des demandeurs ou de ceux qui reçoivent. En agissant
ainsi, Jésus montre que la foi est efficace malgré les limites humaines,
le Christ ne fait pas des gestes cabalistiques, il ne dit pas des formules
mystérieuses mais il montre simplement que chaque chrétien pourrait dire
si sa foi était indéfectible : ‘Que veux-tu que je fasse pour
toi ?’ et ensuite ; ‘Va ! Ta foi t’a sauvé !’
(Cf. Marc 10,51-52)
L’incarnation de Dieu-le-Fils montre l’amour du Père qui désire que l’homme
soit en communion ; mais elle montre aussi la puissance de l’homme
dans la foi : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui
croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père, » (Jean 14,12) Le corps du Christ
part vers le Père, ce sont désormais les corps de ceux qui croient en
Dieu, Père, Fils et Esprit qui tiennent sa place en faisant des œuvres
encore plus grandes que celles faites par Jésus ;
Impossible ? Non seulement possible mais cela devient facile par
la grâce de l’Esprit Saint. En particulier la demande qui nous est faite
dans l’Evangile de ce jour : « C’est ainsi que mon Père du
ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond
du cœur. » Pardonner à son frère du fond du cœur n’est possible
que par l’amour qui lui est donné. Confiance : le Christ ouvre le
chemin, il montre que le vrai pardon est humainement possible : « Père,
pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc
23,34)
Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
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