21 mai 1995
Saint Charles de Monceau
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n°22
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C'est ma paix que je vous donne
Cette phrase de l'Evangile a été reprise dans la liturgie,
juste après le Notre Père et avant le chant de l'Agneau
de Dieu.
Beaucoup de personnes n'aiment pas le geste de paix que le diacre ou
le prêtre invite à échanger. Ces personnes disent
que cela n'a guère de sens de donner la paix à celui ou
à celle qui est assis à proximité et que l'on ne
connaît pas. Si le geste de paix est présenté de cette
façon, elles ont raison. Mais nous pourrions nous poser la question
de savoir comment se fait-il que nous ne connaissions pas celui ou celle
qui est proche de nous (notre "prochain"), alors que nous nous
côtoyons pratiquement tous les dimanches? Comment se fait-il, qu'après
avoir échangé cette poignée de main, nous n'ayons
jamais ressenti le besoin d'échanger quelques mots à la
sortie de l'assemblée dominicale?
Ce sont là des questions importantes. Notre communauté
affirme ensemble la même foi dans le "Je crois en Dieu",
elle reconnaît que tous les hommes sont frères dans le "Notre
Père" et tout particulièrement ceux qui le disent ensemble,
au même moment, dans la même église, mais lorsqu'il
s'agit de faire un geste, pourtant simple, cette même communauté
est réticente.
Nous ironisons facilement sur les Anglais dont nous disons qu'ils ne
se parlent pas avant d'avoir été présentés,
fussent-ils sur une île déserte. Nous habitons un quartier
animé, nous fréquentons les même commerçants,
nous prions dans la même église et nous ne faisons pas l'effort
de parler à des chrétiens réunis avec nous pour adorer
le même Seigneur.
Nous avons entendu dimanche dernier la phrase de l'évangile de
Saint Jean : "Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes
mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."
Essayons de montrer que la paix du Christ n'est pas à la manière
du monde et que l'amour va beaucoup plus loin que l'échange formel
d'une poignée de main.
Père JeanPaul BOUVIER
Vicaire à saint Charles de Monceau
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16 mai 2004
Garnison d'Angers
&
Bosnie Herzégovine
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n°220
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Je vous laisse ma paix
Cette phrase de l'Evangile a été reprise dans la liturgie, juste après
le Notre Père et avant le chant de l'Agneau de Dieu.
Beaucoup de personnes n'aiment pas le geste de paix que le diacre ou
le prêtre invite à échanger. Ces personnes disent que cela n'a guère de
sens de donner la paix à celui ou à celle qui est assis à proximité et
que l'on ne connaît pas. Si le geste de paix est présenté de cette façon,
elles ont raison. Mais nous pourrions nous poser la question de savoir
comment se fait-il que nous ne connaissions pas celui ou celle qui est
proche de nous (notre "prochain"), alors que nous nous côtoyons
pratiquement tous les dimanches? Comment se fait-il, qu'après avoir échangé
cette poignée de main, nous n'ayons jamais ressenti le besoin d'échanger
quelques mots à la sortie de l'assemblée dominicale?
Ce sont là des questions importantes. Notre communauté affirme ensemble
la même foi dans le "Je crois en Dieu", elle reconnaît que tous
les hommes sont frères dans le "Notre Père" et tout particulièrement
ceux qui le disent ensemble, au même moment, dans la même église, mais
lorsqu'il s'agit de faire un geste, pourtant simple, cette même communauté
est réticente.
Nous ironisons facilement sur les Anglais dont nous disons qu'ils ne
se parlent pas avant d'avoir été présentés, fussent-ils sur une île déserte.
Nous habitons un camp isolé, nous fréquentons les mêmes lieux,
nous prions dans la même église et nous ne faisons pas l'effort de parler
à des chrétiens réunis avec nous pour adorer le même Seigneur.
Nous avons entendu dimanche dernier la phrase de l'évangile de Saint
Jean : "Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples,
c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres." Essayons de
montrer que la paix du Christ n'est pas à la manière du monde et que l'amour
va beaucoup plus loin que l'échange formel d'une poignée de main.
père JeanPaul Bouvier
aumônier catholique de la Garnison d’Angers
et du Groupement de Gendarmerie du Maine & Loire
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13 mai 2007
Brigade Franco-Allemande
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n°317
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Au moment où des jeunes vont professer la foi devant nous, à Mullheim
le 13 mai, pour la paroisse de Donaueschingen/Immendingen/Villingen le
20 mai, il peut être intéressant de réfléchir sur notre propre foi et
la façon de la professer aujourd’hui.
Voici une méditation d’un prêtre du diocèse de Caen, ordonné en 1938
et prisonnier de guerre de 1940 à 1944. En ministère à Paris, il a été
le dernier curé catholique de saint Nicolas du Chardonnet avant qu’elle
soit occupée par les intégristes.
Un “Credo” pour des “chrétiens au quotidien”
Croire que le monde est le lieu où nous sommes appelés
à travailler pour la vie contre la mort,
pour le bonheur contre le malheur,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que Dieu est Père,
et nous avons alors le droit de dire :
“ Je crois en Dieu le Père tout-Puissant,
créateur du Ciel et de la terre.
Croire que la condition humaine est le lieu où nous
sommes appelés,
en dépit des incertitudes de la vie,
à travailler pour instaurer la justice et la paix,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que Jésus est ressuscité,
et alors nous avons le droit de dire :
“ Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu.
Pour nous les hommes et pour notre salut,
il descendit du ciel ”.
Croire que l’Eglise, malgré ses limites et ses ombres,
est un lieu où nous sommes appelés à édifier,
dans un monde de désespoir et de haine,
une communauté d’espérance et d’amour,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que le monde est obscurément travaillé
par un amour invincible et que le Royaume de Dieu
est déjà parmi nous,
et alors, nous avons le droit de dire :
“ Je crois en l’Esprit Saint, et j’attends la vie du monde à venir. ”
Amen
père Pierre Bellego (1913-1995)
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9 mai 2010
Fort Neuf de Vincennes
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n°474
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Sans aucun mandat de notre part !
« Certaines gens », selon l’expression de saint Luc,
venues de Judée, donc d’ailleurs, entendent régler la vie de l’église
locale d’Antioche, prétendant imposer leur façon d’être chrétiens à cette
église qui leur est étrangère et qui ne vit pas le christianisme de la
même manière.
C’est un des passages de l’Ecriture qui retentit sans doute de façon
plus forte dans toutes les communautés depuis qu’il a été écrit ;
et encore dans les nôtres aujourd’hui.
Qui de nous, en allant dans une église qui ne lui est pas habituelle,
ne va pas peser, explorer, jauger et finalement juger la façon de vivre
de la paroisse à l’aune de sa propre pratique religieuse ; en estimant,
bien sûr, que c’est la meilleure, voire la seule façon de suivre le chemin
du Christ !
Quelle paroisse n’a pas subi les changements radicaux imposés par un
curé qui arrive d’une autre et qui estime devoir transplanter sa façon
de faire d’un lieu à un autre, sans tenir compte de ce que ses prédécesseurs
et les croyants locaux ont déjà établi ? Quel curé, nommé par l’évêque,
n’a pas enduré une passivité des paroissiens qui se contentent des formules
routinières : « On a toujours fait comme ça ! »
ou bien la redoutable : « On a déjà fait et ça n’a pas marché ! »
vouant toute initiative à l’échec ? Ceci est un moindre mal qui finit
toujours par s’arranger avec un temps d’apprivoisement de part et d’autre.
Pires sont ces personnes qui se disent catholiques et qui se font leur
petite religion à eux, se trouvant des excuses fallacieuses : « Je
ne vais pas à la messe, il n’y a que des hypocrites qui viennent se faire
voir, mais qui ne vivent pas selon l’Evangile ! » étant
sous-entendu que, eux, ils vivent parfaitement selon l’Evangile, mais
ils critiquent les membres, laïcs et pasteurs, de l’Eglise du Christ !
D’autres encore, non-croyantes ou croyantes d’une autre religion, vont
dicter à l’Eglise ce qu’elle doit faire d’après elles, au niveau du droit
canon, de la discipline ecclésiastique ou même du dogme. Si l’Eglise ne
se soumet pas à leurs vues, elle est rétrograde, passéiste, inadaptée
à notre temps, surtout elles ne cherchent pas à comprendre pourquoi l’Eglise
affirme tel ou tel point qui lui paraît important.
Toutes ces personnes sont les « Certaines gens » de
saint Luc, elles agissent sans mandat de la part des Apôtres ou de leurs
successeurs mais elles prétendent prêcher la seule foi droite. Les chrétiens
réformateurs, quelquefois les plus vindicatifs, qui ont fait progresser
l’Eglise ont tous demandé l’approbation de leur évêque ou de l’évêque
de Rome avant d’affirmer que leur réforme était d’Eglise
Avant d’écouter les personnes qui prêchent une façon de vivre l’Evangile,
posons-nous la question de savoir si elles sont mandatées et par qui.
Si ce n’est pas le cas ce ne seront que les sirènes mythiques dont le
chant attirait les marins vers les écueils mortels.
Père JeanPaul Bouvier
aumônier de Vincennes
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5 mai 2010
Secteur Vermandois
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n°678
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L’Assemblée de Jérusalem
Le livre des Actes des Apôtres relate le premier conflit grave dans la
jeune communauté chrétienne. Certains croyants, issus du judaïsme, les
‘judéo-chrétiens’, insistent sur la continuité dans le projet de
Dieu depuis la promesse faite à Abraham ; ils estiment que l’adhésion
à la Loi de Moïse demeure première et doit donc être respectée dans ses
moindres détails. Ils peuvent s’appuyer sur la phrase de Jésus à ses disciples :
« Car je vous le dis, en vérité: avant que ne passent le ciel
et la terre, pas un i, pas un point sur l'i, ne passera de la Loi, que
tout ne soit réalisé » (Matthieu 5,18) Face à cette tendance,
d’autres croyants, en particulier les communautés fondées par Paul et
Barnabé chez les païens, pensent que les rites de pureté et autres conditions
circonstancielles ont été abrogés en prenant à témoin l’enseignement du
Christ : « Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé de vous,
quand il a dit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est
loin de moi. Vain est le culte qu'ils me rendent: les doctrines qu'ils
enseignent ne sont que préceptes humains. » (Matthieu 15,7-9)
Pour dirimer cette querelle, les Apôtres décident de rassembler les ‘Anciens’
– c'est-à-dire des hommes reconnus pour leur sagesse – pour « discuter
de cette question » et décider ce qui est juste. La résolution
qui s’ensuit est prise « à l’unanimité » Sûre d’être
inspirée, cette assemblée n’hésite pas à écrire : « L’Esprit
Saint et nous-mêmes avons décidé… » !
Au cours de l’Histoire, la communauté chrétienne s’est souvent confrontée
à des groupuscules ont émis des hypothèses sur la doctrine et la pratique
de l’Eglise ; certaines ont été estimées justes et ont été validées
par une assemblée locale ou générale suivant les cas, d’autres ont été
rejetées comme étant non conformes à la foi catholique. Lorsqu’il s’agit
d’un point particulièrement important une convocation des successeurs
des ‘Apôtres et des Anciens’, c'est-à-dire les évêques, assistés
de conseillers, dans des assemblées extraordinaires : les ‘Conciles’
qui débattent avant de publier les documents précisant les points dogmatiques
en question. Ils pourraient également écrire : « L’Esprit
Saint et nous-mêmes avons décidé… »
Mais le peuple chrétien n’est pas exclu de cette réflexion et la dévotion
populaire a plusieurs fois affirmer des points de foi que l’Eglise n’avait
pas encore mis en exergue. C’était le cas lors de l’Assemblée de Jérusalem
où la pratique de certains chrétiens a entraîné cette déclaration ;
cela s’est également manifesté par exemple à l’occasion de l’Assomption
qui était l’objet d’une grande dévotion populaire avant d’être reconnue
comme dogmatique.
Chaque chrétien est donc appelé à souligner sa dévotion personnelle,
mais en même temps il doit être prêt à accepter la décision de l’Eglise
et à s’y soumettre qu’elle soit favorable ou non. Le chrétien n’est pas
dans une relation bijective avec ‘son’ Dieu, il appartient à une
communauté de foi et à un peuple qui ensemble peut dire ‘Notre Père’…
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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1er mai 2013
Secteur Vermandois
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n°872
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L’Esprit Saint et nous-mêmes
Des chrétiens issus du judaïsme arrivent à Antioche et sèment le doute
parmi les chrétiens issus du paganisme. La question soulevée concerne
un des éléments essentiels de la pratique juive : la circoncision.
Autrement dit, faut-il obligatoirement passer par le respect des lois
du judaïsme pour devenir chrétien ?
L’interrogation est particulièrement importante et il est donc décidé
de se référer aux Apôtres et à la communauté de Jérusalem. Sont ainsi
délégués quelques anciens d’Antioche – sans doute des deux partis – Paul
et Barnabé pour aller en débattre.
Après une délibération qui fut sans doute houleuse, l’assemblée constituée
des anciens et des Apôtres ne décrète que trois prescriptions : « vous
abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles » ce qui
serait participer au culte de ces faux dieux ; « du sang,
des viandes non saignées » car le sang est considéré comme le
siège de l’âme ; « des unions illégitimes » pour
des questions morales.
La lettre qui est envoyée aux communautés chrétiennes issues du paganisme
commence par ces mots surprenants : « L’Esprit Saint et nous-mêmes
avons décidé… » L’Esprit Saint et l’assemblée sont associés dans
cette décision au même rang, à parité ! Les Apôtres et les anciens
sont sûrs que leurs débats ont été placés sous le signe de l’Esprit selon
ce que le Christ leur avait dit : « Le Défenseur, l’Esprit
Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout »
(Jean 14,26 – évangile du jour)
Cette expression n’est donc pas choquante, elle montre au contraire l’humilité
de cette assemblée – pourtant constituée des personnes les plus importantes
de la communauté de Jérusalem – qui reconnaît qu’elle agit sous la mouvance
de l’Esprit et non pas de son propre chef. Les Apôtres eux-mêmes ne mettent
pas leur prestige en avant mais ils exaltent l’Esprit qui guide l’Eglise
du Fils vers la volonté du Père.
L’histoire de l’Eglise universelle va ainsi être rythmée par des assemblées
similaires – les Conciles Œcuméniques – qui seront convoquées pour dirimer
des questions de foi, de dogme et de pratiques. Des conciles locaux permettront
aux églises particulières de mettre en exercice les principes ainsi décidés
par ‘l’Esprit Saint et les pères conciliaires’.
Lorsqu’un diocèse décide de convoquer un concile local – appelé aussi
synode – il ne fait rien d’autre que de prendre des décisions sous le
regard de l’Esprit afin d’être toujours dans le droit fil de l’évangile
‘Hic et nunc’. Comme l’assemblée de Jérusalem, nous cherchons ainsi
à répondre aux questions de notre temps par l’Esprit Saint, elles sont
bien différentes de celles du premier siècle mais ces discussions des
chrétiens permettent d’annoncer au mieux l’évangile là où nous sommes.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
administrateur des paroisses de Nesle et Athies
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26 mai 2019
Paroisses Nesle & Athies
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n°1084
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Le premier ‘Concile’
Dès l’annonce de la Bonne Nouvelle, des interprétations différentes se
font jour ; chaque partie estimant qu’elle a LA
claire vision de la foi. Ainsi en est-il des disciples venus de Judée ;
depuis l’enfance, ils sont attachés à la Loi de Moïse et ils estiment
qu’elle est incontournable en particulier au sujet de la marque de l’Alliance
indélébile de Dieu avec son peuple : « Né dans la maison
ou acquis à prix d’argent, tout mâle sera circoncis. Inscrite dans votre
chair, mon alliance deviendra une alliance éternelle. » (Genèse
17,13). Les exemples d’infidélité à la Loi ne manquent pourtant pas dans
l’Ancien Testament, même au plus haut niveau : « Vous aussi,
les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les
gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez
même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » (Luc 11,46)
Les disciples convertis par Paul et Barnabé étaient sans doute des ‘craignant-Dieu’
c’est à dire des personnes venues du paganisme tentées par la foi en Dieu
mais qui hésitaient devant les exigences de la Loi de Moïse, ils avaient
entendu la prédication des Apôtres dans les synagogues et ils l’avaient
accueillie avec joie. Paul s’oppose donc à ces judéens comme il le fera
face aux juifs de Rome : « C’est pour sa foi qu’il a été
accordé à Abraham d’être juste. » Et quand cela lui fut-il accordé ?
Après la circoncision ? Ou avant ? Non pas après, mais avant. »
(Romains 4,9-10)
Mais le problème reste entier… Pour le résoudre, une assemblée extraordinaire
des Apôtres et des Anciens se réunit à Jérusalem. Pour montrer que les
décisions sont inspirées et deviennent des articles de foi, la formule
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » est utilisée
rendant ces décisions universelles pour toute l’Eglise.
Au cours de l’histoire des problèmes de foi ont été soulevés par des
personnes, laïcs, prêtres ou évêques qui ont mis en cause des questions
de compréhension pour la mise en pratique de la doctrine chrétienne entraînant
derrière eux une fraction plus ou moins importante de fidèles. Vingt-et-une
fois après l’Assemblée de Jérusalem l’Eglise universelle a rassemblé les
évêques et les abbés d’abbayes majeures pour éclaircir tel ou tel point
de la doctrine. Du Concile de Nicée (325) au deuxième Concile du Vatican
(1965) l’Eglise, à l’écoute de l’Esprit Saint, a pu approfondir la connaissance
et la mise en pratique de la révélation faite aux hommes depuis Abraham.
L’Elise a pour mission de guider les sociétés et non pas d’être guidée
par elles. Toutefois les évolutions des sociétés au cours des âges n’ont
pas laissé l’Eglise indifférente, au contraire. La façon d’annoncer l’Evangile
peut évoluer mai la doctrine reste la même depuis de discours de Pierre
sur la terrasse du Cénacle : « Que toute la maison d’Israël
le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ,
ce Jésus que vous aviez crucifié. » (Actes 2,36)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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