4ème dimanche de Pâques - Année "A"

Actes 2,14a.36-41 -- Psaume 22 - 1Pierre 2,20-25 - Jean  10,1-10

1

Lycée Militaire d'Autun

25 avril 1999

Que devons-nous faire ?

2

Forces Armées de Guyane

21 avril 2002

dimanche des vocations

3

Brigade Franco-Allemande

13 avril 2008

Dimanche du Bon Pasteur - Prière pour les vocations

4

Fort Neuf de Vincennes

15 mai 2011

Jamais mes brebis ne suivront un inconnu !

5

Secteur Vermandois

11 mai 2014

La parole de Pierre

6

Athies & Nesle

7 mai 2017

Baptisé au nom de Jésus Christ

7

3 mai 2020

Prière pour les vocations

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25 avril 1999

Lycée Militaire d'Autun

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Que devons-nous faire ?

Cette question que les nouveaux disciples posent aux Apôtres emplis de l'Esprit Saint n'est pas nouvelle, elle était déjà posé à Jean-Baptiste par ceux qui voulaient se convertir.

La réponse de Pierre est encore plus floue que celle de Jean-Baptiste : " Convertissez-vous ! ".

Combien de personnes attendent du Sacrement de Réconciliation et de Pénitence une réponse à cette même question : " Que dois-je faire ? " Malheureusement pour eux l'Eglise catholique n'est pas un " Gourou " qui pense pour ses adeptes et ne leur laisse aucune liberté. Dieu le Père laisse l'Homme libre et responsable de ses actes, il ne veut pas d'une marionnette dont il agiterait les fils pour qu'elle fasse uniquement ce qu'il désire.

Aujourd'hui l'Eglise célèbre une journée mondiale pour les vocations. C'est à dire qu'elle nous pose la question : " A quoi Dieu m'appelle-t-il ? ". C'est à moi, et à moi seul de trouver une réponse. Vocation vient de vocare en latin qui signifie appeler. L'appel de Dieu est constant, nous pouvons le constater à travers toute l'Ecriture, depuis toujours il appelle des hommes pour être signes devant son peuple. Les patriarches, Moïse, les Juges, les prophètes dans l'Ancien Testament, les Apôtres et leurs successeurs dans le Nouveau testament.

Il suffit de parcourir un dictionnaire des saints pour s'apercevoir qu'il n'y en a pas deux qui ont une vie identique : chacun a répondu à l'appel de Dieu en fonction de sa personnalité de son temps et son contexte social et géographique.

Saint Paul s'adresse à ses correspondants en leur disant " vous êtes des saints ! " Nous qui sommes le peuple de Dieu aujourd'hui envoyé dans le monde, nous sommes rendus saints par notre communion avec Dieu. Comment répondons-nous à cet appel.

Comme le montre l'hagiographie chaque personne a sa propre place dans l'Eglise et dans le dessein de Dieu mais encore faut-il que nous acceptions de la prendre.

La question que les auditeurs de Pierre posent, cette journée des vocation doit nous interroger " Comment aujourd'hui, je mets toutes mes forces à répondre à l'appel de Dieu ? "

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Lycée Militaire d'Autun

21 avril 2002

Forces Armées de Guyane

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Dimanche des vocations

Le 4ème dimanche de Pâques est celui où, traditionnellement, nous lisons l'évangile du Bon Pasteur, et tout naturellement nous sommes invités à réfléchir sur les vocations.

Dans l'Eglise, les vocations sont multiples. Il n'y a pas une seule façon stéréotypée d'être chrétien, au contraire, il est important que chacun d'entre nous trouve SA voie. Lorsque les auditeurs entendent Pierre parler (1ère lecture) ils lui demandent " que devons-nous faire ? " la réponse est plutôt sibylline : " Convertissez-vous ! ". Pierre n'indique pas tel ou tel chemin, plus loin il dira de se méfier des habitudes de la génération, il relance la personne à son rapport avec Dieu, Père, Fils et Esprit : " faites-vous baptiser… vous recevrez alors le don du Saint Esprit ! " Le don du Saint Esprit que nous recevons lors des Sacrements que nous vivons nous permet de diriger notre vie, si nous restons à son écoute.

Pour que l'Eglise puisse vivre ces Sacrements indispensables, elle a choisi d'écouter, d'éprouver et de valider la vocation particulière de certains hommes qui acceptent de mettre leur personne à la disposition du Christ pour qu'il puisse se rendre physiquement présent dans la présidence de l'Eucharistie, l'audition des confessions ou le service des malades. Les autres Sacrements sont soit réservés à l'évêque en raison de sa configuration au Christ Roi pour la Confirmation ou l'Ordination soit ne nécessite pas la présence d'un ministre ordonné : dans le Mariage, ce sont les époux qui se donnent le Sacrement l'un à l'autre (le ministre ordonné n'est que le témoin privilégié de l'Eglise) et le Baptême est conféré validement par toute personne faisant ce que veut faire l'Eglise. Les diacres font d'une façon ordinaire ce que les autres personnes pourraient faire d'une façon extraordinaire.

Si, tous, nous sommes configurés par le Baptême au Christ prêtre, prophète et roi, ce n'est qu'une configuration : lui seul est prêtre prophète et roi. Les trois Sacrements qui utilisent le Saint Chrême dans la célébration, et qu'une personne ne peut recevoir qu'une seule fois, sont justement le Baptême, la Confirmation et l'Ordination. Le Baptême fait de nous les héritiers du Royaume avec le Christ, nous en sommes aussi les rois par adoption divine ; la Confirmation fait de nous les témoins de la Bonne Nouvelle, les prophètes des temps modernes et comme pour les prophètes de l'Ancien Testament, la Parole est rejetée parce qu'elle dérange les habitudes ; l'Ordination fait des hommes qui la reçoivent des diacres (serviteurs), des prêtres (sacrificateurs) ou des évêques (pasteurs du troupeau du Christ) prenant la place du Christ dans la célébration des Sacrements.

Mais le rôle de chacun(e) des chrétien(ne)s est de trouver la place à laquelle le Seigneur l'appelle. Aujourd'hui encore la voix de Jésus résonne dans son Eglise : " Viens et suis-moi ! " L'Esprit nous est donné pour que nous puissions dire :Me voici, Seigneur ! "

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier Catholique des Forces Armées en Guyane

13 avril 2008

Brigade Franco-Allemande

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Dimanche du Bon Pasteur
Prière pour les vocations

Les média s’empressent de noircir le tableau de l’Eglise catholique en France, soulignant à l’envie que le nombre de prêtres ne cesse de diminuer dramatiquement et en appuyant fortement lorsque l’un d’entre eux est mêlé à une affaire judiciaire. Ils tendraient même à en faire une généralisation !

C’est vrai que nos paroisses sont obligées d’être regroupées et qu’un seul prêtre, souvent vieillissant, est responsable de plusieurs dizaines de clochers. Ce qui n’est guère attirant pour un jeune homme qui envisagerait le sacerdoce ; les autres possibilités étant plus attrayant tant au point de vue situation sociale qu’au point de vue financier. Leurs amis auraient tendance à plaindre les parents dont un fils entre au séminaire ! Ce sont les mêmes qui geignent que leur messe est supprimée faute de prêtre pour la célébrer.

La diminution du nombre de prêtres, qui n’en est qu’à son début, est surtout le signe de la diminution de la fréquentation de l’Eglise Catholique en raison d’un désintérêt pour ce qui est spirituel. Le nombre des enfants catéchisés diminue aussi considérablement, comment l’appel de Dieu peut-il être entendu si Dieu lui-même est ignoré ou inconnu ! La participation à la messe dominicale a fondu comme neige au soleil : il est plus important pour l’enfant de faire du sport ou une activité artistique ; comment une vocation peut-elle naître si la personne n’est pas nourrie spirituellement !

La question vous  est posée : est-ce que vous présentez à vos fils la possibilité d’être prêtre ? Comment la présentez-vous ? Comment écoutez-vous un jeune garçon qui en parle ? L’accompagnez-vous dans sa progression ? Ne répondez pas ‘On verrait quand tu seras plus grand’ !

Cela va faire 25 ans que je suis prêtre et je vous demande de dire à vos fils qu’il n’y a pas de plus belle vie que d’être in personna Christi lorsqu’on célèbre un Sacrement. J’espère simplement à mon niveau que je montre suffisamment que je suis heureux d’être prêtre.

Père JeanPaul Bouvier

15 mai 2011

Fort Neuf de Vincennes

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Jamais mes brebis ne suivront un inconnu !

Cette affirmation de Jésus, lue en ce jour du ‘Bon Pasteur’, est une véritable interpellation de chacun de nous et provoque une interrogation : ‘Est-ce que je ne suis jamais un inconnu au lieu de suivre le chemin du Christ ?’ La réponse dépend de l’état de sainteté de chacun d’entre nous, mais il est à craindre qu’elle ne soit pas à notre avantage.

Les multiples tentations qui nous entourent entraînent quelquefois des digressions par rapport au chemin sans détour qui nous est indiqué par l’Ecriture et plutôt que de le suivre, nous préférons vagabonder dans des ornières ou prendre des voies sans issue en risquant de perdre le sens de l’orientation au point de ne pas pouvoir revenir en arrière !

Nous nous sentons alors abandonnés, perdus au milieu de nulle part. C’est là que le Seigneur vient nous rejoindre. Il ne va pas nous ramener au moment où nous avions quitté la route mais il va construire et nous proposer une nouvelle route qui part de l’endroit où nous sommes pour aller directement vers la bergerie. Si nous sommes trop blessés ou désemparés, il va jusqu’à nous porter sur ses épaules pour que nous arrivions sains et saufs à la bonne destination.

Chacun d’entre nous peut tenir les deux rôles suivant les circonstances, soit être la personne égarée loin de l’Evangile, soit s’identifier au Christ qui vient secourir un frère ou une sœur désemparé.

D’une façon plus particulière, les prêtres, par la grâce du Sacrement de Réconciliation et de Pénitence, ont à venir en aide à ceux et celles qui ont besoin du secours du Christ. ‘In personna Christi’, ils donnent le pardon des péchés et réconfortent ceux et celles qui se confient à eux comme ils se confieraient au Fils éternel du Père. Il est important que chacun des membres de nos communautés soit conscient de la nécessité de cette présence d’hommes configurés au Christ-pasteur par l’ordination, ceux qui s’occupent des ‘brebis’ qui leur sont confiées.

La prière pour les vocations presbytérales est nécessaire mais elle implique aussi une réflexion : « Est-ce que je ne connais pas autour de moi des hommes, parmi mes fils, mes frères, mes neveux, mes amis, à qui je pourrais en parler, leur proposer cette voie pour suivre le Christ ? » Il n’est pas indispensable qu’ils soient des saints mais il faut qu’ils soient conscients d’être ‘serviteurs’ de leurs frères et sœurs au nom de Jésus Christ, qu’ils soient de ‘bons bergers’ soucieux de chaque membre de la communauté à laquelle ils seront envoyés, particulièrement des ‘égarés

Les prêtres et les évêques, dans leur ministère, ont la voix du Christ, ce n’est pas voix d’un inconnu, suivons-les avec confiance, ils nous mènent sur le chemin et nous ouvrent la porte du Christ.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes

11 mai 2014

Secteur Vermandois

n° 751

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La parole de Pierre

Avant de partir vers le Père, Jésus avait donné une mission à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,  et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28,19-20) Le jour de la Pentecôte, rempli de l’Esprit Saint Pierre met en application cette demande. L’ordre de la mission est important : d’abord faire des disciples puis les baptiser. C’est pour répondre à la question de ses auditeurs : « Que devons-nous faire ? » que Pierre leur propose : « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. »

La prédication de Pierre est trinitaire, il annonce que le Baptême est donné au nom de Jésus dont « Dieu a fait le Seigneur et le Christ. » et il promet l’engagement de la part de Dieu « Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. »

Saint Luc précise : « ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre se firent baptiser. » C’est la parole de celui à qui Jésus avait dit : « tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16,18) qui appelle à la conversion et au Baptême. La Parole du chef des Apôtres est mise en parallèle avec la Parole de Dieu comme les prophètes (cf. Isaïe 21,12 ; Ezéchiel 18,32) il appelle à changer de vie et à se tourner vers Dieu, Père Fils et Esprit. Une nouvelle communauté de croyants à la Bonne Nouvelle numériquement plus importante que les Apôtres et les disciples voit le jour : des milliers de personnes se font baptiser.

Le rayonnement de Pierre est tel que même saint Paul, Apôtres des païens, accepte les décisions de Pierre après d’âpres discussions et disputes. Toute mission n’ayant pas l’aval de Pierre est soumise à des vérifications voire des condamnations (cf. Actes 15,24)

Les siècles ont passé, à travers l’Histoire l’Esprit Saint a choisi des hommes pour leur confier la mission de Pierre, la pierre sur laquelle est bâtie l’Eglise et la ‘Parole de Pierre’ est toujours vivante. Au chef des Apôtres a succédé le chef de l’Eglise, le pape, successeur de saint Pierre comme évêque de Rome, qui patiemment continue à proclamer à l’humanité : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. »

Localement, l’évêque reçoit la même mission qu’il exerce en prenant en compte la culture et les mœurs de sa communauté pour que le message soit clairement annoncé à toute population pour faire « de toutes les nations des disciples »

Ces fonctions primordiales ne dispensent pas chaque chrétien d’annoncer l’Evangile à sa façon, par l’exemple qui nous est donné sachons, avec l’Esprit Saint, proclamer : « Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2,11)

Père JeanPaul Bouvier
Curé  in solidum du secteur Vermandois

7 mai 2017

Paroisses Nesle & Athies

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n°940

Baptisé au nom de Jésus Christ

La question que les auditeurs de Pierre posent est sensiblement la même que celle de ceux qui entendaient la prédication de Jean le Baptiste : « Que devons-nous faire ? » La réponse du précurseur contient des prescriptions particulières à chaque profession pour avoir une vie droite aux yeux du Seigneur (cf. Luc 3,11-14) Au contraire, Pierre invite d’une façon générale à ‘être baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon des péchés’.

Le salut offert par Jésus ne réside donc pas dans la conformité de nos vies à des commandements mais dans le don de l’Esprit Saint qui est conféré par le Baptême. L’Esprit qui permet au croyant de discerner selon les circonstances de son existence la meilleure façon de s’approcher du Père. Les œuvres qui sont effectuées ne sont que les conséquences de la conversion et non pas sa source.

Eclairés par l’Esprit les baptisés n’ont plus besoin d’autres commandements que celui donné par le Fils : ‘aimez-vous comme je vous ai aimés’ ; ils ont en eux-mêmes la possibilité de découvrir le chemin sur lequel ils sont appelés par le Père. Quelle que soit la difficulté apparente de ce chemin, le croyant a l’assurance que la force lui sera donnée pour le suivre jusqu’au bout et ainsi accomplir la volonté de Dieu, Père, Fils et Esprit.

Le Baptême a aussi une dimension communautaire, il incorpore au Corps mystique du Christ, l’Eglise : à la suite du discours de Pierre le texte précise que trois mille personnes ‘se joignirent à eux’. Il ne s’agissait donc pas de repartir chacun de son côté avec ‘son’ Esprit Saint mais, au contraire, de constituer une communauté où chacun pourra exprimer son appel personnel en communion avec tous les autres.

Aujourd’hui, les ‘Baptisés de Pâques’ sont souvent déçus de leur après-Baptême. Ils ont l’impression d’être les seuls à vouloir vivre leur Baptême avec exaltation. Ils voudraient proclamer leur joie d’être devenus des disciples du Fils. Ils aimeraient crier leur enthousiasme et proclamer la Bonne Nouvelle avec la communauté chrétienne. Trop fréquemment ils ne trouvent que des assemblées de personnes qui sont juxtaposées mais qui ne forment pas une communauté vivante et joyeuse.

Regardons-nous ! Comment vivons-nous notre Baptême ? Il est urgent de prier le Père pour que l’Esprit Saint ravive en nous la foi. « Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. » (Colossiens 3,15)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies

3 mai 2020

Paroisses Nesle & Athies

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n°1148

Prière pour les vocations

Les chrétiens forment un peuple saint, chacun est configuré au Christ, prêtre, prophète et roi par le Baptême et la Confirmation. Mais il faut en distinguer le sacerdoce ministériel, fonction particulière de certains membres dans le corps entier. Ce sacerdoce, que confère un sacrement, se situe dans le prolongement de la mission que le Fils a reçue du Père et transmise aux Apôtres, dont les évêques sont les successeurs. Ceux-ci à leur tour se sont associés des coopérateurs, les prêtres, que leur ordination rend capables d'agir au nom du Christ.

L'Eucharistie est au centre de la vie ecclésiale mais tout particulièrement de la vie sacerdotale. En rappelant que le sacrifice spirituel que doivent offrir tous les hommes s'intègre dans le sacrifice de l'unique Médiateur, il situe l'évangélisation dans une perspective cultuelle. Pour évangéliser les hommes, le prêtre doit les rencontrer. Si son Ordination le met à part – sans le séparer – son ministère lui fait une nécessité de vivre au milieu du monde. Envoyé par l’évêque et en son nom, le prêtre célèbre les Sacrements pour un peuple dans lequel il devient l’image du Christ pasteur menant les brebis aux plus verts pâturages.

Ces hommes ont répondu à un appel spécifique de Dieu pour se mettre à son service. Cet appel peut passer par bien des médiations : une révélation, une rencontre, au sein d’une famille, dans une communauté mais c’est toujours l’Eglise qui discerne les prêtres dont elle a besoin ici et maintenant.

Encore faut-il que cet appel puisse être entendu, c’est ce qu’a rappelé le Concile Vatican II : « Les parents, les maîtres et les différents éducateurs doivent faire en sorte que les enfants et les jeunes soient conscients de la sollicitude du Seigneur pour son troupeau, avertis des besoins de l'Eglise et prêts, si le Seigneur les appelle, à répondre généreusement avec le prophète : "Me voici, envoie-moi" (Isaïe 6,8). Mais cette voix du Seigneur qui appelle, il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle arrive aux oreilles du futur prêtre d'une manière extraordinaire. Il s'agit bien plutôt de la découvrir, de la discerner à travers les signes qui, chaque jour, font connaître la volonté de Dieu aux chrétiens qui savent écouter : c'est à ces signes que les prêtres doivent donner toute leur attention » (décret sur le ministère des prêtres n°11) Tout chrétien doit être attentif à être un révélateur de cet appel !

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Modérateur de sainte Radegonde


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