Sainte Geneviève (Nanterre v.420 – Paris v.500)
Geneviève était encore une fillette lorsque l’évêque saint Germain d’Auxerre
(Paris n’était pas encore un évêché, mais appartenait à l’évêché d’Auxerre),
se rendant en Grande Bretagne, remarqua la vocation religieuse de l’enfant
et lui remit une pièce d’or sur laquelle était gravée une croix.
Forte de cet encouragement, l’enfant grandit en sagesse et en spiritualité
et entre très jeune dans une congrégation de religieuses. A cette époque
les religieuses ne vivaient pas cloîtrées mais au contact de la population,
sous la responsabilité de l’évêque.
Sa vie relatée dans Vita santae Genovefae virginis écrite 18 ans
après sa mort la montre comme une meneuse de foule lors du découragement
des parisiens devant l’invasion des Huns en 451. Une enluminure d’un livre
d’heures la représente allant à la rencontre d’Attila portant un cierge
à la main. Un démon souffle sur le cierge pour l’éteindre, symbole de
la perte de foi des parisiens alors qu’un ange rallume constamment le
cierge pour montrer la confiance en Dieu de sainte Geneviève. Devant le
courage de sainte Geneviève, Attila a épargné Paris.
Plus tard ce sont les Francs qui envahissent la France et au cours du
siège de Paris, sainte Geneviève se rendit par voie fluviale jusqu’à Troyes
pour y cherche des vivres pour les plus pauvres particulièrement touchés
par l’encerclement de la ville. En outre, elle obtint des envahisseurs
la libération des prisonniers et la grâce des criminels.
Vers 500, elle mourut et fut inhumée sur une colline près de Paris qui
porte son nom depuis(la montagne sainte Geneviève dans le Vème
arrondissement). Rapidement une abbatiale y a été construite qui exista
jusqu’en 1807, traversant toutes les période de troubles de Paris.
Sainte Geneviève est la patronne des diocèses de Paris et de Nanterre
et des Forces de l’Ordre. L’église saint Etienne du Mont à Paris conserve
le culte de sainte
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier catholique des Forces Armées de Guyane
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