Fête du Christ, Roi de l'Univers Année B

Daniel 7,13-14 - Psaume 92 - Apocalypse 1,5-8 - Jean 18,33-37

1

Lycée Militaire d'Autun

26 novembre 1997

Mon Royaume n'est pas de ce monde !

2

Lycée Militaire d'Autun

25 novembre 2000

Le Christ Roi de l'univers

3

Brigade Franco-Allemande

24 novembre 2006

Royaume de Dieu et civilisation (Paul VI)

4

Secteur Vermandois

25 novembre 2012

Je suis l’Alpha et l’Oméga

5

22 novembre 2015

Qu’est-ce que la Vérité ?

6

Athies & Nesle

25 novembre 2018

Alors, tu es roi ?

7

21 novembre 2021

Dis-tu cela de toi-même ?

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26 novembre 1997

Lycée Militaire d'Autun

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n°41

Mon Royaume n'est pas de ce monde

Cette réponse surprenante de Jésus à Pilate est une affirmation. Jésus n'en veut pour preuve ce qu'il dit également à Pilate : " Si mon Royaume était de ce monde, je pourrais faire intervenir mes hommes. " ; il parle même de légions d'anges…

Mais Jésus ne désire pas s'affirmer par la force : Dieu se propose, il ne s'impose pas.

L'Eglise nous invite à construire le Royaume dès maintenant sur la terre ; elle nous affirme que nous sommes déjà entrés dans le Royaume par notre Baptême ; mieux encore, nous sommes configurés au Christ, nous devenons avec lui co-héritiers du Royaume. Sont-ce là des éléments antinomiques avec la déclaration de Jésus ?

La question du " déjà là " et du " pas encore " a fourni le sujet de tomes entiers de théologie. Le Royaume de Dieu est à venir, et nous y sommes déjà entrés !

Le Royaume de Dieu à venir est simple à comprendre, au point que les croyants considère cette notion souvent de façon simpliste. Dans le Credo nous affirmons attendre la résurrection des morts et la vie du règne à venir. Le Royaume sera là lorsque nous serons en face de Dieu, Père Fils et Esprit, dans la plénitude de sa gloire. Logique et simple. Cartésien pourrait-on dire.

Le Royaume de Dieu est déjà là. Pourtant nous ne le constatons pas beaucoup dans nos vies, mais peut-être est-ce là la solution. Lorsque nous célébrons un Sacrement, tout spécialement ceux que nous pouvons vivre régulièrement comme l'Eucharistie ou le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence, nous sommes aussi dans la manifestation de la gloire de Dieu, le Père qui nous donne son Esprit par le Fils. Savons-nous la voir ? Savons-nous nous y préparer ?

Si nous nous laissons inviter par notre hôte, Dieu lui-même. Si nous acceptons l'amour du Père qui a envoyé son Fils pour nous sauver et nous remettre l'Esprit. Alors par la grâce de Dieu, nous vivrons déjà dans le Royaume et comme Jésus le disait à Nicodème nous naîtrons à nouveau, naissance similaire à celle où nous sommes issus de notre mère.

Père JeanPaul Bouvier

Aumônier du Lycée Militaire d'Autun

25 novembre 2000

Lycée Militaire d'Autun

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n°107

Le Christ Roi de l'univers

" Es-tu le roi des Juifs ? " En posant cette question, Pilate se place dans un monde immédiat et temporel. Jésus déplace le problème en disant : " Ma royauté n'est pas de ce monde. " Il change la donne et ne se place plus au niveau du peuple juif mais au niveau de l'au-delà. Jésus n'est pas seulement roi du peuple juif, des descendants d'Abraham, il est le Roi de la Création.

Il est dommage que la liturgie de ce jour coupe la réflexion dite comme pour lui-même de Ponce Pilate : " Qu'est-ce que la Vérité ? ". Car c'est cette question que nos contemporains pourraient se poser à propos de la Royauté du Christ.

Pour certains, la Vérité est celle d'un Christ Roi immédiat. Ils voudraient que le monde entier soit régi par l'Eglise dans une gestion temporelle. Mais l'Evangile ne donne pas une solution pour une société humaine idéale, il nous propose une communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint à la fois personnelle et communautaire, tous ensemble mais sans fusion, unis mais pas uniformisés.

D'autres, au contraire, verront la Vérité partout où l'homme cherche Dieu ; favorisant ainsi un syncrètisme de toutes les religions. Jésus le Christ ne serait plus qu'un Roi intemporel sans relation directe avec la société humaine et ses religions. Il serait venu pour offrir sa vie pour que les hommes soient sauvés mais serait sans interférence sur la vie personnelle de ceux qui sont sauvés.

D'autres encore ne verront aucune Vérité intrinsèque : l'homme n'est qu'un animal parmi beaucoup d'autres. Il ne peut ni s'élever ni être élevé par une puissance surnaturelle - si elle existe. Jésus n'est alors qu'un illuminé qui n'a fourni que l'occasion d'une nouvelle formation humaine sans plus d'intérêt que les autres : l'Eglise.

La réponse à cette question est donnée par anticipation, par Jésus lui-même, dans la fin du fragment d'Evangile lu aujourd'hui : Il ne s'agit pas de possèder la Vérité, il s'agit de lui appartenir. Celui qui possède quelque chose connaît cette chose, celui qui appartient à quelque chose ou à quelqu'un fait confiance à ce qu'il ne connaît que par bribes.

C'est ce qui nous est demandé. Appartenir au Christ-Roi en confiance. Ne tentons pas de le possèder.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier Catholique du Lycée Militaire d'Autun

24 novembre 2006

Brigade Franco-Allemande

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n°293

Royaume de Dieu et civilisation

Nous confessons que le Royaume de Dieu commencé ici-bas en l'Eglise du Christ, "n'est pas de ce monde " [Jn 18,36], "dont la figure passe " [1Co 1,31], et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaine, mais qu'elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l'amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes.

Mais c'est ce même amour qui porte l'Eglise à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu' "ils n'ont pas " ici-bas "de demeure permanente " [Mc 13,14], elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux.

L'intense sollicitude de l'Eglise, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n'est donc rien d'autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut jamais signifier que l'Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l'ardeur de l'attente de son Seigneur et du Royaume éternel.

Paul VI
Profession de foi catholique
30 juin 1968

25 novembre 2012

Secteur Vermandois

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n°645

Je suis l’Alpha et l’Oméga

L’expression ‘le Seigneur-Dieu’, est une périphrase couramment utilisée par les Juifs pour éviter de prononcer le Nom de Dieu (1er commandement cf. Deutéronome 5,11). Pour que son auditeur comprenne bien qu’il s’agit du vrai Dieu l’auteur précise en ajoutant le Nom qu’il a donné à Moïse : ‘JE SUIS’ (cf. Exode 3,14) translittéré par la formule ‘Celui qui est, qui était et qui vient’ et complétée encore par une autre appellation divine, ‘Le Tout-Puissant’. Cette redondance dans la présentation dénote une insistance de l’auteur de l’Apocalypse afin que ses lecteurs constatent que cette Révélation vient de Dieu et qu’il remet la Royauté et la Puissance entre les mains de Jésus Christ.

Au milieu de ces appellations divines se trouve une nouvelle affirmation : ‘Je suis l’Alpha et l’Oméga’ ce qui correspond dans l’alphabet grec à la première et à la dernière lettre, c'est-à-dire une connaissance totale et parfaite. Saint Jean avait déjà attribué une telle connaissance au ‘Verbe fait chair’ dans son évangile : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut. » (Jean 1,1-3) Il montre ainsi que la révélation qui lui est donnée porte sur l’identité de nature entre le Père et le Fils.

Cette insistance ne peut s’expliquer que parce que cette identité est – déjà – mise en question dans les communautés chrétiennes et chaque prédicateur a sa propre interprétation. Saint Jean veut restaurer la vérité en racontant la révélation que le ‘Seigneur Dieu’ lui a donnée : juste après cette introduction il va s’adresser aux ‘Sept Eglises’ d’Asie mineure et, à travers ce chiffre symbolique de sept, il dénonce les errances et les tiédeurs de l’ensemble des chrétiens.

Ce livre de l’Apocalypse a gardé toute sa valeur à notre époque où l’identité de nature des trois personnes de la Sainte Trinité est souvent mise en cause ou en doute : beaucoup de personnes reconnaissent l’excellence de la prédication de Jésus sur le plan humain mais ne vont pas plus loin et elles n’acceptent pas l’origine divine de ce qu’il a enseigné. Dieu, Père Fils et Esprit, a voulu dès les origines que l’être humain soit en pleine communion avec lui mais en respectant sa liberté. « Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par un Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait les mondes. Resplendissement de sa gloire, effigie de sa substance, lui qui soutient l'univers par sa parole puissante, ayant accompli la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs, devenu d'autant supérieur aux anges que le nom qu'il a reçu en héritage est incomparable au leur. » (Hébreux 1,1-4)

N’oublions pas de rappeler tout cela à nos contemporains obnubilés par le matérialisme et la ‘réussite’, le véritable accomplissement de l’humanité est d’être avec celui qui est tout : ‘l’Alpha et l’Oméga.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur du Vermandois

22 novembre 2015

Secteur Vermandois

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n°845

Qu’est-ce que la Vérité ?

La ‘nation et les grands-prêtres’ ont dénoncé Jésus comme voulant prendre le pouvoir contre l’autorité romaine ; mais si lui-même devant Pilate ne revendique pas cette royauté terrestre, il ne le détrompe pas non plus quant à sa qualité de roi ; Il replace sa mission comme porteur de la Vérité.

Pilate lui pose la question pour savoir ‘Qu’est-ce que la Vérité ?’. Une question que tout homme cherche à résoudre, mais, par ses propres moyens, il n’arrive pas à une réponse satisfaisante. Jésus ne donne pas de réponse non plus, il précise qu’il ‘est venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité’, c'est-à-dire affirmer qu’elle existe et qu’elle est dans le Père.

Le passage du livre de l’Apocalypse donne une piste pour réfléchir : ‘Je suis l’alpha et l’oméga dit le Seigneur Dieu’, expression à l’emporte-pièce pour signifier que Dieu est tout, de même que le livre confié à celui qui a été emporté à la cour céleste était ‘écrit au dedans et à l’extérieur’ (Apocalypse 5,1) montrant ainsi que la révélation est complète.

La Vérité dans toutes ses dimensions est révélée dans l’ensemble de la Bible, Ancien et Nouveau Testament (cf. Apocalypse 22,18-19) mais nous n’y aurons totalement accès qu’au moment où nous ressusciterons car alors : « nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (1Jean 3,2)

L’aspiration du chrétien est de s’approcher de la vérité autant qu’il le peut. Cet objectif ne s’obtient pas par l’étude approfondie des textes, encore que cela puisse aider, mais simplement en le laissant résonner en nous, en se laissant guider par l’Esprit Saint : « ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » (Matthieu 11,25) et en suivant l’exemple du Christ qui nous dit : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jean 14,6)

La Vérité fait peur parce que nous sentons bien qu’elle nous entraîne sur des chemins qui nous semblent trop difficiles pour nous. Le témoignage que Jésus donne à la Vérité doit nous rassurer, il est à côté de nous pour nous y aider et porter avec nous le ‘Joug’ de la vie (cf. Matthieu 11,29-30)

La foule de Jéricho disait à l’aveugle qui mendiait : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » (Marc 10,50) c’est aussi ce que nous disent les Ecritures, levons-nous car nous sommes appelés à la Vérité.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

25 novembre 2018

Paroisses Nesle & Athies

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n°1043

Alors, tu es roi ?

L’écriture du grec ancien n’avait pas de ponctuation ; les textes étaient davantage faits pour être lus devant un auditoire plutôt que par les particuliers dans l’intimité. Le narrateur avait donc le choix du ton à donner à sa lecture pour la rendre plus expressive. Les traducteurs d’aujourd’hui sont quelquefois bien embarrassés pour transcrire ce qu’ils estiment être le ton juste, la ponctuation habituelle les aide à cela.

Ainsi cette phrase de Pilate rapportée par l’évangéliste saint Jean change de sens suivant la ponctuation qui va être utilisée…

Avec un point d’exclamation, ce serait une affirmation péremptoire de la part du procurateur. Une espèce de victoire : il aurait réussi à faire avouer à cet homme qu’il prétendait à la royauté en Israël, qu’il refusait ainsi la domination de Rome. Il est donc bien ce que les grands-prêtres prétendent dans leur dénonciation.

Avec un point simple, l’affirmation serait moins forte, une constatation élémentaire, presque une évidence.

Avec des points de suspension, cette phrase devient plutôt une interrogation ou une méditation de la part du procurateur, laissant une certaine place au doute. Cet homme ne serait-il pas vraiment ce qu’il prétend et les grands-prêtres ne l’auraient dénoncé que pour s’en débarrasser et garder le pouvoir entre leurs mains ?

Les traducteurs de la Bible de la liturgie catholique ont choisi le point d’interrogation. L’Eglise catholique estime donc que le rôle de Pilate se situe dans un interrogatoire. Cette question est présentée comme un complément de la première : « Es-tu le roi des Juifs ? ». En bon juge, le procurateur veut savoir avant de trancher et rendre un jugement le plus équitable possible. L’Eglise le montre méditatif : ni convaincu par les allégations des grands-prêtres, ni persuadé par les réponses de Jésus. Pour lui c’est une querelle intestine du peuple juif à laquelle il préférerait ne pas être impliqué.

Ni les grands prêtres ni Pilate ne pouvaient comprendre les paroles de Jésus. Ils ne pouvaient pas envisager qu’il fût le Christ ! Les Apôtres aussi l’avaient abandonné…

C’est la Résurrection et l’Ascension qui montrent la véritable royauté du Fils : il est le Christ, roi éternel de l’univers !

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde

21 novembre 2021

Paroisses Nesle & Athies

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n°1245

Dis-tu cela de toi-même ?

« Es-tu le roi des Juifs ? » En posant cette question, Pilate se place dans un monde immédiat et temporel. Jésus déplace le problème en disant : « Ma royauté n’est pas de ce monde. » Il change la donne et ne se place plus au niveau du peuple juif mais au niveau de l’au-delà. Jésus n’est pas seulement roi du peuple juif, des descendants d’Abraham, il est le Roi de la Création.

Il est dommage que la liturgie de ce jour coupe la réflexion dite comme pour lui-même de Ponce Pilate : « Qu’est-ce que la Vérité ? ». Car c’est cette question que nos contemporains pourraient se poser à propos de la Royauté du Christ.

Pour certains, la Vérité est celle d’un Christ Roi immédiat. Ils voudraient que le monde entier soit régi par l’Eglise dans une gestion temporelle. Mais l’Evangile ne donne pas une solution pour une société humaine idéale, il nous propose une communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint à la fois personnelle et communautaire, tous ensemble mais sans fusion, unis mais pas uniformisés.

D’autres, au contraire, verront la Vérité partout où l’homme cherche Dieu ; favorisant ainsi un syncrètisme de toutes les religions. Jésus le Christ ne serait plus qu’un Roi intemporel sans relation directe avec la société humaine et ses religions. Il serait venu pour offrir sa vie pour que les hommes soient sauvés mais serait sans interférence sur la vie personnelle de ceux qui sont sauvés.

D’autres encore ne verront aucune Vérité intrinsèque : l’homme n’est qu’un animal parmi beaucoup d’autres. Il ne peut ni s’élever ni être élevé par une puissance surnaturelle – si elle existe. Jésus n’est alors qu’un illuminé qui n’a fourni que l’occasion d’une nouvelle formation humaine sans plus d’intérêt que les autres : l’Eglise.

La réponse à cette question est donnée par anticipation, par Jésus lui-même, dans la fin du fragment d’Evangile lu aujourd’hui : Il ne s’agit pas de possèder la Vérité, il s’agit de lui appartenir. Celui qui possède quelque chose connaît cette chose, celui qui appartient à quelque chose ou à quelqu’un fait confiance à ce qu’il ne connaît que par bribes.

C’est ce qui nous est demandé. Appartenir au Christ-Roi en confiance. Ne tentons pas de le possèder.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies


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