23 octobre 1991
Saint Charles de Monceau
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n°17
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Va ! Vends tout ce que tu as !
En ce dimanche où nous accueillons les nouveaux paroissiens, nous
entendons cette phrase dans la bouche de Jésus qui nous invite
au détachement.
Pour tous ceux qui arrivent ce conseil évangélique doit
avoir une résonance particulière. En effet, s'ils sont nouveaux
ici, c'est qu'ils sont en même temps des anciens de quelque part...
Combien de détachements sont à vivre lors d'un déménagement?
Surtout si nous changeons de région : éloignement des amis,
de la famille, des relations. Tout est à refaire, à reconstruire.
Pour les enfants, c'est un changement d'école, de copains, de jeux.
Et encore, nous sommes loin de l'exigence de l'évangile : se détacher
de tout pour suivre le Christ.
Dans cette période transitoire d'installation, nous avons une
stabilité : l'Eglise et le rassemblement de la messe dominicale.
Dans ce lieu, nous sommes sûrs d'y trouver des frères, différents
de nous, mais réunis par la même personne : le Ressuscité.
C'est pourquoi la paroisse Saint Charles de Monceau nous invite à
faire attention. Ces personnes qui arrivent dans notre quartier ont besoin
de se sentir accueillies. Avant de faire partie de tel ou tel noyau qui
a plaisir à se rencontrer, il faut connaître ceux avec lesquels
nous nous entendrons suffisamment bien pour partager.
Aujourd'hui, autour d'un verre de l'amitié, un petit nombre de
personnes va leur souhaiter la bienvenue en notre nom à tous. Mais
la semaine prochaine et les suivantes? C'est à chacun d'entre nous
d'être attentif à ce que personne dans notre église,
à quelque messe que ce soit, ne soit esseulé, délaissé,
ignoré. Ce que nous vivons aujourd'hui est un temps de lancement,
c'est à nous ensuite de relever le défi et de montrer aux
personnes du quartier que la communauté paroissiale existe, qu'elle
est sensible à la présence de tous ses membres.
Si nous y arrivons, nous serons réellement un signe : signe de
la présence de l'amour de Dieu parmi les hommes, présence
du Corps du Christ dans le monde. Car la force que nous dépenserons
pour aller vers l'autre ne vient pas de nous, mais de Dieu.
"Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu; car
rien n'est impossible à Dieu"
Père JeanPaul Bouvier
Vicaire à saint Charles de Monceau
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15 cotobre 2006
Brigade Franco-Allemande
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n°278
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Qui peut être sauvé ?
L’épisode de l’homme avec de grands biens n’est pas seulement un anecdote
de la vie de Jésus, elle contient un enseignement plus profond qu’il n’apparaît
en première lecture.
En effet il ne s’agit pas tant d’y voir un appel au détachement, bien
qu’il soit important, qu’une méditation sur le Salut offert par Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Jésus propose
cette conclusion à l’entretien qu’il vient d’avoir avec cet homme, ce
à quoi les Apôtres s’insurgent : Qui peut être sauvé ?
se demandent-ils entre eux.
Jésus doit être satisfait de la réaction de ses disciples, c’est sans
doute pourquoi il avait lancé cette phrase provocatrice, il voulait leur
faire comprendre que quoi que l’homme fasse, il ne peut pas acquérir le
Royaume de Dieu. Le Salut n’est pas quelque chose qui peut être gagnée,
c’est un don de Dieu.
Déjà les habitants de Babel avaient voulu gagner le Ciel par leurs propres
mérites en construisant une tour qui allait jusqu’aux cieux, essayant
ainsi de pénétrer dans l’espace divin par effraction, sans y avoir été
invité par Dieu. Il n’en résulta que confusion et disputes.
Quelques soient les bonnes actions, dévotions et vie selon les commandements
du Seigneur, le Salut et la Vie éternelle ne sont pas des dus mais un
acte d’amour du Père qui ouvre les bras aux fils prodigues que sont les
hommes.
C’est la clef de la comparaison avec le chameau et le chas de l’aiguille.
Si Dieu le veut, l’animal passera par cette petite ouverture : Pour
les hommes cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est
possible à Dieu !
Ainsi, Jésus profite de l’occasion de la demande d’un homme riche pour
montrer aux disciples que l’amour de Dieu pour les hommes est plus fort
que tout. Le Salut nous est offert par grâce. Mais c’est en comprenant
que la grâce de Dieu agit en nous que nous pourrons pleinement suivre
les commandements avec un cœur léger, non pas en obéissant à une loi humaine,
mais en répondant librement à l’amour du Père.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier de la Garnison d’Immendingen
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11 octobre 2009
Fort Neuf de Vincennes
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n°448
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Rendre des comptes
L’auteur de l’épître aux Hébreux insiste sur la Parole de Dieu qui a
été écrite pour juger les temps présents. Déjà dans l’ancien Testament,
Moïse rappelait : « Elle n'est pas au-delà des mers, qu'il
te faille dire: "Qui ira pour nous au-delà des mers nous la chercher,
que nous l'entendions pour la mettre en pratique?" Car la parole
est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que
tu la mettes en pratique. » (Deutéronome 30,13-14)
Mais cette Parole n’es pas un code figé qui s’appliquerait systématiquement
sans réflexion. Elle a été faite et donnée par Dieu pour que l’homme soit
heureux et non pour le contraindre. Il est donc important pour le croyant
de saisir l’esprit de cette loi pour l’appliquer au mieux dans le dessein
de Dieu.
A cette fin, le chrétien est aidé par la méditation fréquente de cette
Parole dans un esprit de prière et de disponibilité. Lecture qui peut
être faite seule ou en communauté en essayant de discerner la meilleure
façon d’appliquer les préceptes de Dieu dans un contexte historique et
sociologique sans cesse en mouvement.
Ainsi l’auteur de l’épître aux Hébreux entend que nous aurons à rendre
des comptes autant sur notre interprétation intelligente et circonstanciée
de la Parole que sur son application stricte et légaliste. Depuis que
la Loi a été donnée à Moïse, elle n’a cessé d’être méditée pour une meilleure
application possible, les relectures de l’Histoire du Peuple de Dieu montrent
les mauvaises interprétations qui en ont été faites dans le passé afin
de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
L’expression qu’il utilise en écrivant que « Tout est nu devant
elle » montre que les excuses – souvent fallacieuses – que nous
nous trouvons pour dévier de l’esprit de la Loi ne tient pas devant la
Parole, elle connaît le cœur des hommes et voit aussi bien dans les intentions
que dans les actes.
Tout cela pourrait paraître inquiétant si nous n’avions la révélation
de l’amour du Père dans le sacrifice du Fils. En effet, nous avons été
sauvés une fois pour toutes et nos péchés absous par le Christ qui a offert
sa vie pour notre salut. Dès lors, si nous agissons en conscience, aidés
par la méditation régulière de la Parole de Dieu, nous n’avons pas à craindre
de rendre des comptes ; notre bilan ne sera peut-être pas équilibré
mais notre sincérité et notre conscience combleront ce qui pourra manquer.
Loin d’être une crainte, c’est une affirmation supplémentaire de l’amour
du Père qui, en nous donnant cette Loi, nous laisse libre de l’interpréter
en fonction des temps et des mœurs contemporaines. Le chrétien par la
méditation de la Parole évite l’écueil du contresens ou de la trahison
de l’esprit de cette Loi.
Père JeanPaul Bouvier
aumônier de Vincennes
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14 octobre 2012
Secteur Vermandois
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n°637
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Tout est possible à Dieu
Des explications ‘rationnelles’ sont quelquefois données pour
l’expression qu’utilise Jésus : « Il est plus facile à un
chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans
le Royaume de Dieu ! » (Marc 10,25) Il nous est dit que
le ‘trou de l’aiguille’ est le surnom d’une porte d’accès à la
ville de Jérusalem si basse et si étroite que les chameaux avaient du
mal à passer lorsqu’ils étaient chargés. Ainsi le passage serait difficile
mais pas impossible.
A force d’édulcorer les passages d’évangiles, ceux-ci finissent par ne
plus être que rationnels et le message que Jésus est venu apporter aux
hommes devient une prédication ordinaire, une simple piqûre de rappel
de ce que les prophètes ont déjà dit.
C’est oublier complètement la personne de Jésus, Fils de Dieu :
« Et le Verbe s'est fait chair et il a campé parmi nous, et nous
avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient du Père comme Unique-Engendré,
plein de grâce et de vérité. » (Jean 1,14) « Lui étant
dans la forme de Dieu n'a pas usé de son droit d'être traité comme un
dieu mais il s'est dépouillé prenant la forme d'esclave. Devenant semblable
aux hommes et reconnu à son aspect comme un homme il s'est abaissé devenant
obéissant jusqu'à la mort à la mort sur une croix. » (Philippiens
2,6-8) Une personne, deux natures, humaine et divine, c’est le fondement
de la foi catholique. Vouloir expliquer rationnellement tous les passages
des évangiles peut impliquer une négation de la Toute Puissance de Dieu
Père, Fils et Esprit.
« Tout est possible à Dieu ! » Y compris de faire
passer un chameau par le chas d’une aiguille, y compris de faire entrer
un ‘riche’ dans le Royaume « Je suis descendu du ciel pour
faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or
c'est la volonté de celui qui m'a envoyé que je ne perde rien de tout
ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. »
(Jean 6,38-39)
L’Être humain s’est séparé de Dieu ; le Père a envoyé le Fils pour
donner sa vie en rançon pour nos péchés et par le Baptême il nous a offerts
de vivre en pleine communion avec Lui. Comme nous ne sommes pas fidèles
dans cette communion, il nous permet par le Sacrement de Réconciliation
et de Pénitence de restaurer ce Baptême en nous donnant l’Esprit Saint
pour un nouveau départ.
« Tout est possible à Dieu » parce qu’il aime chacun
de nous et il attend avec patience que nous revenions vers Lui :
« Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris
de pitié; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. »
(Luc 15,20)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur du Vermandois
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11 octobre 2015
Secteur Vermandois
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n° 838
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Entrer dans le Royaume de Dieu
L’homme qui accourt vers Jésus pour l’interroger « Que dois-je
faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » a sans
aucun doute prévu ce que le Maître lui demande de suivre les Commandements
donnés par Dieu à Moïse ; en répondant sincèrement : « Maître,
tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » il s’attend
à entendre Jésus lui dire qu’il mérite d’entrer dans le Royaume.
La conclusion que lui donne Jésus le prend au dépourvu et il ne comprend
pas le sens profond de ces paroles ; obnubilé par sa fortune, il
ne retient que la première partie et il « s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens. » Or c’est la seconde partie qui
est la plus importante : « Viens et suis-moi ! »
Ce n’est plus seulement la Loi de Moïse qu’il faut suivre, mais surtout
le Fils du Père qui déclare : « Moi, je suis le chemin, la
Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi »
(Jean 14,6)
Cette interrogation devait être récurrente dans les premières communautés
chrétiennes : les trois évangélistes synoptiques relatent cette rencontre
quasiment de façon identique. La même question était posée par les disciples
de Jean Baptiste (cf. Luc 3,12-14) Le pharisien debout dans le Temple
croit y avoir répondu et que la récompense lui est due par son observance
de la Loi, mais Jésus montre en exemple le publicain qui reconnaît tout
devoir à l’amour de Dieu et que son attitude devant Dieu lui permet d’être
justifié (cf. Luc 18,10-14)
Chaque chrétien se pose constamment cette question : « Que
dois-je faire pour être un vrai disciple ? » La réponse
nous est aussi donnée par le Christ : « Celui qui fait la
volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère,
une sœur, une mère. » (Matthieu 12,50) et aussi : « Ma
mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent
en pratique » (Luc 8,21) Pour être des frères et des sœurs du
Fils éternel, les chrétiens doivent se nourrir de la Parole pour y discerner
l’appel que le Père propose à chacun personnellement comme à un enfant
bien-aimé. Il ne s’agit pas de suivre servilement une ‘recette’
qui serait extérieure à la personne mais de trouver dans sa vie SA
propre réponse.
Jésus ressuscité dit à ses Apôtres : « La paix soit avec
vous ! » C’est le signe de notre bon discernement :
si nous sommes en paix, nous sommes avec le Seigneur dans sa volonté de
Salut pour l’humanité.
« Et pour que ta volonté soit faite donne-lui toujours cette
paix » (Liturgie de la messe)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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14 octobre 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°1035
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J’ai prié, et le discernement m’a été donné
Comme la musique d’ouverture d’un opéra donne le ton et préfigure l’œuvre
qui va suivre, cette phrase est la première du temps de la Parole de Dieu :
elle inaugure et permet d’approcher la révélation de tout ce qui va suivre,
Psaume, épître aux Hébreux, épisode de l’homme riche dans l’évangile de
Marc.
Ainsi le psalmiste demande à connaître l’œuvre du Seigneur pour que son
propre ouvrage en soit consolidé ; l’auteur anonyme de l’épître aux
Hébreux montre que l’écoute de la Parole et la docilité à ses préceptes
permet à l’homme d’apurer les comptes de sa vie et de ne pas avoir à rougir
de ses actes ni devant Dieu ni devant les hommes ; la réponse donnée
à l’homme riche – qui nous symbolise – le renvoie à son propre discernement
et saint Marc ne nous donne pas sa décision à la suite de l’invitation
de Jésus parce que le choix dépend de chacun d’entre nous.
La prière doit être première parce qu’elle permet à l’homme d’entrer
dans une certaine intimité avec Dieu et de réaliser qu’il n’est pas un
Etre distant qui ne demanderait que des dévotions et des offrandes – voire
des sacrifices, mais un Père dont l’amour est révélé par le Fils. Cette
intimité est la source d’un dialogue confiant dans lequel l’orant écoute
le Père davantage qu’il ne lui parle ; si le croyant déverse un incessant
flot de paroles, comment pourra-t-il entendre la Parole et la volonté
du Père ?
Le livre de la Sagesse nous dit que le fruit d’une telle prière – où
alternent nos demandes et des temps de silence pour une écoute attentive
– est le don du discernement. C'est-à-dire que le Père nous laisse la
liberté mais aussi la responsabilité pour choisir la façon d’appliquer
sa volonté dans notre vie et mais il s’engage à nos côtés pour nous donner
la force et les possibilités de mener cette mission à son terme.
Les Apôtres voyant la communion parfaite entre Jésus et son Père lui
ont demandé de leur enseigner à prier. Connaissant les limites de l’humanité
qu’il partage avec nous, le Fils leur a donné des mots, mais comme une
icône propose de contempler le mystère qu’elle représente plutôt que le
dessin, les phrases des prières nous invitent à dépasser les mots pour
entrer dans la communion du Père et du Fils. Ainsi que Jésus le rappelle
à des disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme
les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. »
(Matthieu 6,7)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde
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10 octobre 2021
Paroisses Nesle & Athies
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n°1239
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Jésus l’aima
D’où peut venir cette précision surprenante de saint Marc ? Le Christ
n’aimerait-il pas tous les hommes de la même façon ? L’affirmation
de suivre à la lettre et sans y déroger les commandements que Dieu a donnés
à Moïse suffirait-elle pour attirer les bonnes grâces du Seigneur ?
Si c’était le cas, la vie éternelle serait un dû pour tous ceux qui seraient
fidèles à la lettre des commandements, mais qu’en serait-il alors de l’esprit
des textes bibliques ?
A plusieurs reprises Jésus condamne ces personnes qui se targuent de
respecter la Loi mais qui ignorent leurs frères et sœurs dans le besoin
ou la détresse voire même qui provoquent cette détresse ou cette nécessité
comme le condamnaient déjà les prophètes : « car vous dites :
« Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour
que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il
fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons
diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances. »
(Amos 8,9)
L’interlocuteur de Jésus se présente comme un homme fidèle et droit qui
obéit aux commandements non pas par obligation mais avec dévotion envers
Celui qui a donné ces commandements. C’est pourquoi « Jésus posa
son regard sur lui, et il l’aima. » Cette incise de saint Marc
est placée là pour montrer que c’est par amour que Christ conduit à Dia :
Viens et suis-moi.
Le regard du Christ n’est pas un simple ‘coup d’œil’, il est beaucoup
plus que cela, il est en lui-même une révélation : lorsque Pierre
affirme de pas connaitre Jésus par trois fois, Jésus le regarde en même
temps que le coq chante, il s’agit d’un regard d’amour portant le pardon
et non pas un regard de reproche ou de condamnation.
Ainsi l’expression « Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima »
n’est pas réservée à cet homme qui se jette aux pieds de Jésus mais peut
s’appliquer à toute personne : Jésus regarde et aime chacun d’entre
nous en fonction de ce que nous cherchons et de ce que nous sommes.
Dans le même mouvement, il nous dit de nous débarrasser de ce qui nous
encombre et c’est différent pour chaque personne. Comme cet homme nous
serons tristes de devoir abandonner ce qui nous tient à cœur mais grâce
à lui nous découvrirons ce qui nous entrave.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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