8 octobre 2000
Lycée Militaire d'Autun
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n°68
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Jubilé 2000
Avec les évêques, apôtres de Jésus crucifié
En tous temps, la vie des Apôtres de Jésus sera en danger,
on les rejettera du corps social, on les privera de leur gagne-pain ;
on les mettra même à mort.
Mais dans la mesure où ils auront compris que le Christ est
tout pour eux et qu'ils auront conformé leur vouloir au sien, tout
le reste leur apparaîtra secondaire.
Ils sont armés pour le combat et leurs âmes s'appuient
sur le roc inébranlable de Dieu : Ne craignez point.
Ils auront pour adversaires les docteurs et les pharisiens, les autorités
et les puissances.
Ils auront l'impression d'être perdus, quand ils seront au contraire
en sécurité.
Où ? Dans ce que Jésus nous a apporté de plus
profond, dans la Providence.
Non pas l'ordre de la nature, mais l'ordre suscité par le Père
en faveur de celui qui se donne à lui.
Dans la mesure où l'homme reconnaît Dieu comme son Père,
s'abandonne à lui, il n'a pas de soucis à se faire.
L'option pour Jésus est soumise aux misères de l'instant
où elle a lieu, mais elle fonde l'éternité.
Romano Guardini
Cité dans " Magnificat " ed. Tardy
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8 octobre 2006
Brigade Franco-Allemande
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n°286
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L’épître aux Hébreux
Comme son nom l’indique cette lettre a été écrite pour des judéo-chrétiens,
c’est-à-dire des personnes issues du Judaïsme et converties au christianisme,
probablement ceux de Jérusalem et de Judée. Elle aurait été écrite vers
l’an 65 de notre ère, soit environ un lustre avant la destruction du Temple
de Jérusalem par les romains.
Les idées et l’enseignement contenus dans cet ouvrage sont conforme à
ceux de saint Paul, mais le style et la langue employés sont très différents
des épîtres pauliniennes. Des exégètes ont suggéré qu’elle était de la
main d’Apollos, disciple de Corinthe converti par Paul.
Toute l’argumentation de l’auteur tend à prouver que Jésus a apporté
une alliance et un sacerdoce infiniment supérieurs aux anciens ;
le sacerdoce d’Aaron n’est que préfiguration du véritable sacerdoce :
celui du Fils Unique du Père.
Les prêtres juifs étaient pécheurs, Jésus est sans péché ; ils sont
mortels et se succèdent de génération en génération ; le Christ est
prêtre unique, éternel. Ils exercent leur sacerdoce dans un temple terrestre,
Jésus exerce le sien dans le vrai sanctuaire, le Ciel.
Si les sacrifices juifs sont si nombreux et qu’ils se renouvellent d’année
en année, c’est en raison même de leur inefficacité, le sacrifice du Christ
est unique parce qu’il est souverainement efficace : il a rendu parfaits
pour toujours ceux qui sont sanctifiés (cf. 10,14)
L’auteur insiste ainsi sur l’accomplissement des promesses faite par
Dieu à son peuple. Moïse, le libérateur par excellence a été emporté aux
Cieux pour y contempler le sanctuaire céleste et construire son imitation
terrestre la Tente de la Rencontre pour le peuple errant dans le désert.
Hiram, l’architecte de Salomon, bâtira le Temple à Jérusalem suivant le
modèle de la Tente de la Rencontre. L’intronisation d’Aaron comme grand-prêtre
répond aussi aux ordres donnés par le Seigneur et s’accompagne du sacrifice
d’un grand nombre d’animaux. Jésus, après sa Résurrection entre dans le
Temple céleste qui n’est pas fait de main d’homme et y présente à jamais
à son Père le sacrifice scellé dans son propre sang
Les messes que nous célébrons ne sont pas de nouveaux sacrifices mais
une participation au Sacrifice unique fait une fois pour toutes sur le
Golgotha. Comme l’a dit le Christ au soir du Jeudi Saint : « Ceci
est mon sang qui est répandu pour la multitude en rémission des péchés. »
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier de la Garnison d’Immendingen
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4 octobre 2009
Fort Neuf de Vincennes
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n°447
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On l’appellera ‘femme’ !
Lors de la création de la femme, le premier homme, dans le second récit
de la Création (Genèse ch.2) ne cesse de montrer son amour immédiat et
la proximité de cet être que Dieu lui donne comme compagne avec les expressions
sémites ‘Os de mes os’ et ‘Chair de ma chair’ sur vient
surenchérir le néologisme ‘femme’
Dieu a demandé à Adam de nommer tous les animaux après leur création
(cf. Genèse 2,20) dans le Moyen-Orient ancien, le fait de nommer quelque
chose, ou quelqu’un revient à en prendre possession ; ainsi Dieu
fait que l’homme possède les animaux.
Pour la femme, il en est autrement, le nom que lui donne l’homme n’est
pas une prise de pouvoir sur elle, mais cela n’est visible que dans le
texte original. En effet, le nom choisit par l’homme n’est pas un nouveau
nom comme pour les animaux, c’est une féminisation du masculin, en hébreu
Ich (homme) est mis au féminin Ichçhâh (femme) Cela montre
l’importance que Dieu à travers l’auteur inspiré veut donner à cette nouvelle
relation. L’homme est la femme ne sont pas différents mais un seul et
même être, mâle et femelle.
Quand on connaît la culture de ces pays anciens où la place de la femme
n’était absolument pas valorisée, mais au contraire était considérée comme
faisant partie de la fortune de l’homme, l’affirmation de l’égalité de
l’homme et de la femme dans les textes sacrés devait être considérée comme
‘révolutionnaire’ et à contre courant de ce qui était vécu.
Dans le même temps, et Jésus reprend cette idée dans l’évangile, si l’homme
et la femme sont égaux aux yeux de Dieu, ils ont des devoirs l’un envers
l’autre parce qu’ils sont intimement liés l’un à l’autre. La question
que posent les pharisiens à Jésus est – à nouveau – une question piégée :
soit il justifie la répudiation soit il contredit la Loi de Moïse. Sa
réponse ménage les deux en rétorquant que c’est à cause de la dureté du
cœur des hommes que Moïse a formulé cette loi, mais ce n’était pas le
projet de Dieu.
Les hommes (et femmes !) n’ont pas changé, leur cœur est toujours
aussi dur, mais en faisant un Sacrement du Mariage, le Christ nous affirme
que lui-même donnera une ‘grâce d’état’ à ceux qui s’engagent dans
la voie du mariage pour vivre cette situation malgré la dureté des cœurs.
Comme tous les Sacrements, celui-ci donne une force spécifique pour assumer
cette nouvelle condition.
L’Eglise, à la suite du Christ, prend le contre-pied de la société en
affirmant que le Mariage catholique est indissoluble, mais comme le Christ
n’a jamais rejeté aucun pécheur, il appartient à ceux qui croient en lui
d’accueillir chaque homme et chaque femme avec bonté et sollicitude.
Père JeanPaul Bouvier
aumônier de Vincennes
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7 octobre 2012
Secteur Vermandois
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n°636
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Vatican II
Le vingtième Concile œcuménique Vatican I (1869-1870) avait été suspendu
en raison du conflit franco-prussien dont les ravages se faisaient sentir
jusque des les couloirs du Concile ; la constitution dogmatique ‘Pastor
AEternus’ définissant la primauté et l’infaillibilité du pape ayant
été votée (18 juillet 1870) la tenue d’un Concile ne semblait plus nécessaire
malgré le nombre de documents préparatoires qui n’avaient pas eu le temps
d’être étudiés.
Pie XI (1922-1939) avait envisagé de continuer les travaux commencés
mais le contexte international l’en avait découragé. Après la guerre Pie
XII (1939-1958) avait repris ce projet mais les documents préparatoires
lui ont semblé être complètement dépassés et il y renonça.
Lorsque le bienheureux Jean XXIII (1958-1963) annonce en 1959 qu’il est
temps de convoquer un Concile, il n’envisage pas de continuer le précédent
mais de partir sur des bases nouvelles et il demande l’étude de nouveaux
documents préparatoires qui seront envoyés à tous les évêques du monde.
En 1870, il y avait 700 pères concilaires, tous de race blanche, à majorité
européenne ; le 11 octobre 1962 plus de trois mille
évêques sont convoqués représentant 93 nationalités et 136 pays, ainsi
que des observateurs, catholiques d’autres branches du christianisme,
laïcs et clercs, hommes et femmes. Jean XXIII meurt le 3 juin 1963 et
avant la fin de la première session de ce Concile (4 décembre 1963) qu’il
a voulu et imposé contre l’avis de tous.
A la première session les pères concilaires dans leur ensemble rejettent
les documents qui leur avaient été proposés, les jugeant trop abstraits
et trop loin de la vie du monde et se mettent au travail en commission
pour en constituer de nouveaux ; fait exception la constitution ‘Sacrosanctum
Concilium’ sur l’aggiornamento de la sainte liturgie qui ne posait
pas de problèmes majeurs à l’ensemble des pères, y compris dans la possibilité
d’utiliser les langues parlées aujourd’hui, elle est votée à la quasi-unanimité
le 4 décembre ; à noter que le Concile de Trente prévoyait déjà que
des explications de ce qui se passait à l’autel soient données pendant
la messe au peuple chrétien en langue courante : « le saint
concile ordonne aux pasteurs et à tous ceux qui ont charge des âmes d'expliquer
fréquemment, au cours de la célébration des messes, par eux-mêmes ou par
d'autres, l'un des textes qui sont lus à la messe et, entre autres, d'éclairer
le mystère de ce sacrifice, surtout les dimanches et les jours de fête. »
(22ème session, 17 septembre 1562, Doctrine sur le très saint sacrifice
de la messe chapitre 8)
Cinquante ans ont passé depuis la convocation du Concile de Vatican II,
après une période de tâtonnements et d’initiatives plus ou moins personnelles,
les tensions se sont un peu apaisées et nous découvrons chaque jour davantage
la richesse de ces documents que l’Esprit Saint a voulus inspirer aux
évêques réunis dans la basilique saint Pierre de Rome.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur du Vermandois
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4 octobre 2015
Secteur Vermandois
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n°837
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Gloire, Honneur // Passion, Mort
Là où les hommes voient un rejet par ses contemporains et une mort infâmante,
l’auteur de l’épître aux Hébreux distingue dans la Passion et la Mort
de Celui « qui a été abaissé un peu au-dessous des anges »
la Gloire et l’Honneur de celui qui, par ses souffrances, offre le Salut
à l’humanité. En même temps, il souligne la nécessité de l’Incarnation :
il devait « avoir même origine » afin de sanctifier ses
frères.
Dans le même esprit de glorification, les crucifix orientaux et les icônes
représentent le Christ cloué à la croix mais debout et revêtu des ornements
royaux : portant un manteau de pourpre et coiffé d’une couronne.
Un Christ vivant, traversant les souffrances et la mort déjà en vainqueur
et laissant deviner la Résurrection dans son Sacrifice.
Sur le moment les Apôtres, les compagnons, d’Emmaüs, les saintes femmes
montant au tombeau étaient désespérés par la condamnation et la mort de
Jésus ; ils ne pouvaient pas comprendre bien que le Christ les eût
avertis : « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que
le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens,
les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours
après, il ressuscite. » (Marc 8,31) Même lors de la première
apparition du Ressuscité, « certains eurent des doutes »
(Matthieu (28,17)
Ce n’est que lors des prédications, par la grâce de l’Esprit Saint, qu’ils
annoncent que la Passion et la mort sont, pour le Fils du Père, une source
de gloire et d’honneur pour lui-même et pour tous les hommes. Ainsi Pierre
exprime cette révélation dans son discours de la Pentecôte : « Ce
Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Elevé
par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis,
et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »
(Actes 2,32)
Pour les chrétiens d’aujourd’hui, il est important de rappeler les souffrances
que le Fils du Père a endurées pour nous et sa mort sur la croix, non
seulement la souffrance physique mais aussi la souffrance morale de ne
pas avoir été reçu par ceux qu’il est venu sauver. Mais il est tout aussi
important de ne pas s’y arrêter dans un esprit janséniste et doloriste :
la Passion et la mort conduisent à la Résurrection et à la Gloire, signes
avant-coureurs de nos propre résurrection et entrée dans la Gloire du
Père.
L’auteur de l’épître aux Hébreux ne fait pas un exposé suivi de la foi
chrétienne mais il montre dans toute sa lettre que le Christ est le sommet
du projet de Dieu pour l’humanité, le sacerdoce de l’Ancien Testament
préparait le sacerdoce du seul grand-Prêtre agréé du Père peut exercer
où il est lui-même le prêtre, l’autel et l’agneau du sacrifice. (cf. 1Jean
4,10)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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7 octobre 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°1034
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Jésus n’a pas honte de nous appeler ses frères
Si l’auteur de l’épître aux Hébreux est inconnu – elle a été longtemps
faussement attribuée à saint Paul – ses destinataires sont précisés par
son nom et l’adresse du début : « A bien des reprises et
de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les
prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a
parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui
il a créé les mondes. » (Hébreux 1,1-2) Il s’agit de personnes
issues du judaïsme qui maîtrisent très bien les textes de l’Ancien Testament
et qui se sont convertis au Christianisme.
La révélation qui est faite à l’auteur est que les événements décrits
dans la Bible juive sont des signes précurseurs de ce qui arrive maintenant
dans la révélation du Fils et inversement que la prédication de Jésus
avait déjà son germe dans l’Ancien Testament. Il n’y a donc pas de rupture
mais une continuité dans le projet divin. Le Fils venu dans notre chair
n’est pas une créature : il est avec le Père dès avant la création
des mondes.
Cette épître aux Hébreux est le dernier livre du Nouveau Testament qui
nous est proposé par la liturgie, restaurée par le Concile Vatican II,
pour clôturer l’année « B » consacrée à l’évangile de saint
Marc. Sa lecture suivie nous conduira à la célébration du Christ Roi de
l’Univers, dernier dimanche de l’année liturgique.
La lecture du court extrait de ce dimanche résume d’une certaine façon
l’ensemble de la lettre : le Christ s’est fait chair, avec un corps
d’homme né d’une femme, identique au nôtre – à l’exception du péché, pour
nous montrer que nous sommes appelés, comme lui, par le Père à la Gloire
malgré les douleurs et même la mort : « Celui pour qui et
par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la
gloire. » (v.10)
Or, la Gloire de Dieu, la ‘Shékina’ dans la formulation juive,
c’est la présence de Dieu ainsi qu’il est indiqué dans la vision du prophète
(cf. Ezéchiel 1,1-28). Le Fils, par sa mort et sa Résurrection ;
a fait entrer la nature humaine dans la Gloire, c'est-à-dire en présence
de Dieu, Père, Fils et Esprit.
Frères par nature, nous sommes aussi frères par notre écoute de la Parole :
« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un
frère, une sœur, une mère. »< (cf. Marc 3,35) et si « Jésus
n’a pas honte de les appeler ses frères », il demande la réciprocité :
n’ayons pas honte de l’appeler notre frère !
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde
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3 octobre 2021
Paroisses Nesle & Athies
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n°1238
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Identité et différence
Dieu a demandé à Adam de nommer tous les animaux après leur création
(cf. Genèse 2,20). Dans le Moyen-Orient ancien, le fait de nommer quelque
chose, ou quelqu’un revient à en prendre possession de cette chose ou
de ce quelqu’un ; ainsi Dieu fait que l’homme prend possession de
tous les animaux.
Pour la femme, il en est autrement, le nom que lui donne l’homme n’est
pas une prise de pouvoir sur elle, mais cela n’est visible que dans le
texte original. En effet, le nom choisit par l’homme n’est pas un nouveau
nom comme pour les animaux, c’est une féminisation du masculin :
en hébreu Ich (homme) est mis au féminin Ichçhâh (femme)
Cela montre l’importance que Dieu à travers l’auteur inspiré veut donner
à cette nouvelle relation. L’homme est la femme ne sont pas différents
mais un seul et même être, mâle et femelle.
Quand on connaît la culture de ces pays anciens où la place de la femme
n’était absolument pas valorisée, mais au contraire était considérée comme
faisant partie de la fortune de l’homme, une telle affirmation de l’égalité
de l’homme et de la femme dans les textes sacrés devait être considérée
comme ‘révolutionnaire’ et à contrecourant de ce qui était vécu.
Dans le même temps, et Jésus reprend cette idée dans l’évangile, si l’homme
et la femme sont égaux aux yeux de Dieu, ils ont des devoirs l’un envers
l’autre parce qu’ils sont intimement liés l’un à l’autre. La question
que posent les pharisiens à Jésus est – à nouveau – une question piégée :
soit il justifie la répudiation soit il contredit la Loi de Moïse. Sa
réponse ménage les deux en rétorquant que c’est à cause de la dureté du
cœur des hommes que Moïse a formulé cette loi, mais ce n’était pas le
projet de Dieu.
Les hommes (et femmes !) n’ont pas changé, leur cœur est toujours
aussi dur, mais en faisant un Sacrement du Mariage, le Christ nous affirme
que lui-même donnera une ‘grâce d’état’ à ceux qui s’engagent dans
la voie du mariage pour vivre cette situation malgré la dureté des cœurs.
Comme tous les Sacrements, celui-ci donne une force spécifique pour assumer
cette nouvelle condition.
L’Eglise, à la suite du Christ, prend le contre-pied de la société en
affirmant que le Mariage catholique est indissoluble, mais comme le Christ
n’a jamais rejeté aucun pécheur, il appartient à ceux qui croient en lui
d’accueillir chaque homme et chaque femme avec bonté et sollicitude.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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