1er octobre 2006
Brigade Franco-Allemande
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n°283
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Saint François d’Assise
Fêté le 4 octobre
Né en 1181 (ou 1182) à Assise dans le duché de Spoleto
Mort le 3 octobre 1226 à Assise
Italien
François fut baptisé sous le nom de Jean et renommé François ; son
nom complet est François de Pierre de Bernardone.
Il fut canonisé le 16 juillet 1228.
Il a fondé les Franciscains l’Ordre des frères mineurs (Ordo Fratrum
Minorum) les Clarisses (sœurs de la Pauvreté) et le Tiers Ordre laïc.
Il a été le leader du mouvement prêchant le retour à la pauvreté évangélique
au début du XIIIème siècle.
François mène une jeunesse dorée et débauchée dans la société aisée d’Assise
(son père Pierre Bernadone était l’un des plus riches marchands de la
ville) Tombé gravement malade pendant la guerre contre Pérouges, il revient
à Assise quasi-mourant et se rend compte que sa vie n’avait pas de sens.
Lors d’une promenade de convalescence dans la région, entré dans une
petite chapelle en ruine, il entend le Christ lui demander de reconstruire
son Eglise. Se méprenant sur le sens de ces paroles, il entreprend de
reconstruire la petite chapelle (la Portioncule) avant de comprendre
qu’il s’agit de l’Eglise composée de pierres vivantes, d’hommes et de
femmes.
Son zèle évangélique, sa consécration à la pauvreté et à la charité,
son charisme personnel entraînent à sa suite de nouveaux disciples, rapidement
des milliers d’hommes, puis de femmes, adhèrent à la règle qu’il a édictée.
La dévotion de François pour l’humanité du Christ Jésus et son désir
de suivre l’exemple du Christ déchaînent d’importants développements dans
la spiritualité médiévale. Le Poverello (le petit pauvre) est une
des figures les plus vénérées dans l’Eglise Catholique Romaine.
Saint François et sainte Catherine de Sienne (Sienne 25/03/1347– Rome
29/04/1380) sont les saints Patrons de l’Italie.
En 1979, le pape Jean-Paul II l’a établi saint patron de l’Ecologie.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier de la Garnison d’Immendingen
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27 septembre 2009
Fort Neuf de Vincennes
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n°444
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Saint Vincent de Paul (1581-1660) fêté le 27 septembre
Fondateur de la Société des prêtres de la Mission ou lazaristes, et
des Filles de la Charité, figure marquante du renouveau spirituel et apostolique
du XVIIème siècle français, Vincent de Paul était originaire d’une
famille paysanne des Landes. Élevé chez les franciscains de Dax, il poursuivit
ses études à l’université de Toulouse. Peu après son ordination sacerdotale,
il fut pris par des corsaires et retenu captif en Tunisie pendant près
d’un an. Étant parvenu à se faire libérer, il se rendit à Rome, puis vint
à Paris en 1609 comme aumônier de la reine Marguerite de Valois, chez
qui il resta deux ans, avant de succéder au père Bourgoing, prêtre de
l’Oratoire, comme curé de Clichy. Cette période fut pour lui celle d’une
véritable conversion, d’une transformation de sa vie intérieure, sous
l’influence de Pierre de Bérulle, qu’il commença à fréquenter vers 1610.
Vincent ne rejoignit pourtant pas les rangs de l’Oratoire naissant, sans
doute parce que cette formule de vie religieuse lui paraissait trop exclusivement
intellectuelle. C’est néanmoins Bérulle qui le fit entrer, en 1617 comme
aumônier chez Philippe Emmanuel de Gondi, général des galères. Familier
des «dévots» de la cour, Vincent prend la défense de Saint-Cyran, qu’on
accuse d’illuminisme ; il rencontre alors François de Sales, qui
a sur lui une certaine influence. Par ses fonctions d’aumônier des galériens
et des matelots et comme prêtre de campagne sur les terres des Gondi,
il est de plus en plus frappé par la misère matérielle et morale. Dès
son entrée dans la famille de Gondi, il réunit les premières «servantes
des pauvres», les Dames de la Charité, et leur donne un statut. En 1625,
il fonde pour les hommes une association analogue, la Congrégation de
la Mission destinée à l’évangélisation des populations pauvres, surtout
dans les campagnes. Les missionnaires, qui se présentent en grand nombre
et dont l’activité s’étendra bientôt hors de France, notamment en Irlande
et, en 1648, à Madagascar, se forment dans le prieuré parisien de Saint-Lazare,
ce qui leur vaudra leur nom de lazaristes.
C’est en cette maison qu’en 1628 Monsieur Vincent reçoit, sur la demande
de l’archevêque de Paris, un certain nombre d’aspirants à la prêtrise
pour les préparer à l’ordination. Ces exercices, par lesquels passeront
notamment Bossuet et l’abbé de Rancé, sont répétés chaque année avec un
tel succès que Vincent de Paul en vient à ouvrir, avec l’aide du cardinal
de Richelieu, des séminaires qui, dirigés par les prêtres de la Mission,
forment pendant un an ou deux à la spiritualité et à la théologie morale
les futurs pasteurs. Les lazaristes seront ainsi, vers la fin du siècle,
à la tête d’une trentaine de séminaires diocésains.
Cette œuvre en faveur du clergé se complète par l’action que Vincent
déploie au sein de l’officielle congrégation des affaires ecclésiastiques,
dite Conseil de conscience. Il intervient par-là dans les nominations
épiscopales, appuyant les candidats qu’il a connus, dans ses séminaires
ou à l’occasion de ses «conférences du mardi» sur la vie spirituelle,
pour leurs qualités intérieures et apostoliques. Avec Bérulle et Olier,
il travaille, en dépit de l’opposition de Mazarin, à faire de l’épiscopat
autre chose qu’une dignité honorifique ou l’étage d’une carrière mondaine.
Si la préparation par Monsieur Vincent des prêtres et des évêques
à leurs fonctions profita d’abord à la France, sa décision de fonder,
en 1633, avec l’aide de Louise de Marillac, la communauté des Filles de
la Charité eut très rapidement des répercussions dans le monde entier.
Vincent incita le petit groupe de simples filles de la campagne réunies
autour de Louise de Marillac à se consacrer au service des pauvres et
des malades. Les sœurs, placées sous la direction des lazaristes, n’habitaient
pas dans des couvents, mais dans les paroisses où elles exerçaient leurs
fonctions d’assistance ; elles portaient les habits de leurs provinces
d’origine, circulaient librement et ne constituaient pas des communautés
religieuses au sens traditionnel. L’entreprise, par tous ces aspects,
témoignait pour l’époque d’une grande audace.
Par de telles fondations autant que par sa personnalité d’apôtre de
la charité, Vincent de Paul fut ainsi l’un des principaux artisans du
renouveau catholique en France au XVIIème siècle et du rayonnement
de cette école de spiritualité et d’apostolat au-delà des frontières.
Il a été canonisé en 1737.
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30 septembre 2012
Secteur Vermandois
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n°836
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L’Esprit reposa sur eux
Josué, l’assistant de Moïse, et les Apôtres autour de Jésus sont scandalisés
que des personnes ne respectant pas les consignes données par Dieu soient
remplies de l’Esprit Saint comme ceux qui ont suivi les commandements :
- Dans le livre de l’Exode, ce sont deux hommes qui, bien que choisis,
n’étaient pas venus jusqu’à la ‘Tente de la Rencontre’ mais se
mettent à prophétiser comme ceux qui s’étaient déplacés.
- Dans l’Evangile, ce sont des personnes n’appartenant pas au groupe
des disciples qui expulsent des démons au Nom de Jésus.
Les réponses de Moïse et celle de Jésus sont similaires, ils demandent
de laisser faire, en montrant qu’il s’agit de l’œuvre de Dieu et qu’il
n’y a pas de raisons d’être jaloux de l’action de Dieu, mais qu’au contraire
il faut se réjouir que l’Esprit soit donné aussi largement pour répandre
la Nouvelle et faire du peuple un peuple de saints.
Le passage de l’évangile de saint Marc suit directement la discussion
que les Apôtres avaient sur des questions de préséance : lequel d’entre
eux pouvait prétendre être le plus grand ? Ils s’aperçoivent que
des hommes qui ne sont pas aussi assidus qu’eux à l’enseignement de Jésus
leur sont égaux ! Ils cherchent l’appui de Jésus pour défendre leurs
privilèges et empêcher ces hommes de faire la même chose qu’eux. La réponse
sibylline de Jésus les déconcerte même s’ils comprennent qu’elle est juste.
Il serait facile de considérer l’attitude des Apôtres comme loin de l’esprit
évangélique, si nous n’avions pas les mêmes travers dans nos communautés
où une initiative quelle qu’elle soit et de quelque personne qu’elle vienne
est immédiatement jaugée, pesée, comparée et la plupart du temps critiquée.
Serions-nous les seuls par qui l’Esprit Saint s’exprime ? Il est
opportun de rappeler la remarque que fait Gamaliel au Sanhédrin au sujet
de la prédication des Apôtres : « Car si leur propos ou leur
œuvre vient des hommes, elle se détruira d'elle-même ; mais si vraiment
elle vient de Dieu, vous n'arriverez pas à les détruire. Ne risquez pas
de vous trouver en guerre contre Dieu. » (Actes 5,38b-39)
Comme les Apôtres, nous reprochons à ceux qui ne sont pas dans le ‘moule’
de nos communautés d’annoncer Jésus-Christ. Une nouvelle façon d’évangéliser
ne vient pas en concurrence d’une qui lui est antérieure, elle vient en
complément : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa
voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de
quiconque est né de l'Esprit. » (Jean 3,8) Réjouissons-nous que
de si nombreuses personnes soient inspirées pour proclamer la Bonne Nouvelle
pour notre temps.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur du Vermandois
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27 septembre 2015
Secteur Vermandois
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n°836
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Les petits qui croient en moi
La parole de Jésus est sévère car les occasions de chute sont nombreuses
et si les croyants devaient s’amputer de tout ce qui provoque la chute
dans leur corps, peu d’entre eux arriveraient entiers dans le Royaume.
Mais par cette image choquante, physique et corporelle, le Christ veut
attirer notre attention sur les occasions de chute dans notre personnalité ;
elles sont beaucoup plus importantes dans nos pensées et dans nos paroles
que par les mains, les pieds ou même l’œil.
Posée ainsi la Parole est plus explicite, il est nécessaire d’‘amputer’
toutes nos pensées qui nous détournent du chemin proposé par le Seigneur,
d’‘arracher’ les paroles qui pourraient scandaliser « un
seul de ces petits qui croient en moi » C’est faire attention
à ceux qui sont autour de moi et qui n’ont pas forcément la même approche
de la foi, la même façon de vivre l’Evangile ou la même expression de
leurs dévotions.
Les Apôtres ont jugé que ceux qui ‘expulsent les démons au nom de
Jésus’ n’ont pas une foi suffisante pour avoir le droit de faire ces
miracles : s’ils avaient vraiment foi en Jésus-Christ, ils feraient
partie du groupe des disciples ; comme ce n’est pas le cas, ils doivent
être interdits. Cette affirmation péremptoire est dénoncée par Jésus qui
appelle ces personnes des ‘petits qui croient en moi’. Les Apôtres
croient-ils être les seuls bénéficiaires de l’amour de Dieu ? «Jésus
n'a-t-il pas dit à Nicodème : « Le vent souffle où
il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni
où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
(Jean3,8)
Dans notre société contemporaine, des personnes agissent d’une façon
digne de l’Evangile, mais des chrétiens jugent que ces actions ne sont
pas intéressantes et refusent d’y participer ou même de les reconnaître
parce qu’elles n’ont pas une référence à Jésus-Christ. Au contraire, nous
devrions nous réjouir que les valeurs évangéliques soient ainsi mises
en avant, c’est à nous de montrer que cela correspond à notre foi.
Ce ne sont pas les mises en garde qu’il faut retenir, elles ne font qu’illustrer
les propos de Jésus afin que l’essentiel soit compris et appliqué :
« Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance
au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. »
Nous sommes source de salut pour l’humanité autant en acceptant le verre
d’eau qu’en le donnant. Le simple statut de chrétien ne suffit pas, encore
faut-il vivre en harmonie avec ce que nous proclamons.
Ouverture aux autres et regard bienveillant sont les deux attitudes que
le Christ nous demande si nous voulons ‘expulser des démons en son
nom’. Guidés par l’Esprit, nous saurons voir l’œuvre de Dieu chez
toutes les personnes de bonne volonté sans les juger mesquinement à l’aune
d’une appréciation subjective.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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30 septembre 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°1033
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Une occasion de chute…
Avec des paroles fortes, Dieu-le-Fils incarné demande à ses disciples
de se séparer de tout ce qui pourrait être une occasion de chute, même
– et peut-être surtout – s’ils estiment que cela est indispensable à leur
vie habituelle. En prenant les exemples de la main, du pied et de l’œil
qui seraient des occasions de chute, Jésus choisit de choquer ses auditeurs
afin de provoquer chez eux une réflexion qui dépasse la simple ‘bonne
résolution’.
Le Christ condamne l’auteur de l’occasion de chute que ce soit un membre
du corps (main, pied, œil) ou une personne de la communauté : « Celui
qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits
qui croient en moi » (v.42) Cet élément doit être éradiqué pour
éviter qu’il pervertisse l’ensemble du corps ou de la communauté. Ainsi
la victime, objet de la tentation, pourra continuer sa route avec le Seigneur.
Par ce discours, Jésus lance une nouvelle fois un appel au discernement
et à la conversion. Le discernement qui va permettre à « celui
qui croit » de distinguer ce qui conduit à la séparation d’avec
Dieu, que ce soit lui-même ou « un de ces petits » et
la conversion qui entraîne un changement de vie pour se mettre à l’écoute
et au respect de la volonté du Père.
Face à l’adversité, le Christ ne laisse pas seul celui qui croit en Lui ;
comme le Bon Pasteur, il va chercher la brebis qui s’est perdue parce
qu’elle n’a pas voulu suivre le chemin indiqué par le berger, il soigne
celle qui s’est blessée ou qui est malade, il a même le souci de celles
qui ne sont pas de sa bergerie (cf. Jean 10,16) car c’est pour elles aussi
qu’il est venu afin qu’il y ait un seul troupeau derrière un seul pasteur.
Ressuscité, le Christ a envoyé l’Esprit Saint pour que ceux qui sont
baptisés au Nom du Père du Fils et de l’Esprit aient ce don de discernement
qui déjoue les occasions de chute. Par la lecture assidue et la méditation
de la Parole, le croyant réussit à éviter les écueils dont le chemin qui
mène au Royaume est jonché. Par la communion fréquente au Corps du Christ,
sa foi est nourrie et fortifiée. Par le Sacrement de Réconciliation et
de Pénitence, sa vie, ses pensées et ses actes sont comme passés dans
un tamis pour retenir et profiter de ce qui rapproche du Père et laisser
partir au vent ce qui en éloigne.
Les tentations sont toujours aussi fortes, elles sont variables selon
les personnes et leurs faiblesses, mais le refus d’y adhérer est rappeler
par saint Paul : « Je peux tout en celui qui me donne la
force ! » (Philippiens 4,13)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde
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26 septembre 2021
Paroisses Nesle & Athies
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n°1237
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L’Esprit reposa sur eux
Josué, l’assistant de Moïse, et les Apôtres autour de Jésus sont scandalisés
que des personnes ne respectant pas les consignes données par Dieu soient
remplies de l’Esprit Saint au même titre ceux qui ont suivi les commandements :/p>
- Dans le livre de l’Exode, ce sont deux hommes qui, bien que choisis,
n’étaient pas venus jusqu’à la ‘Tente de la Rencontre’ ;
ils se mettent à prophétiser comme ceux qui s’étaient déplacés.
- Dans l’Evangile, ce sont des personnes qui n’appartiennent pas au
groupe des disciples qui s’arrogent le droit d’expulser des démons au
Nom de Jésus.
Les réponses de Moïse et celle de Jésus sont similaires, ils demandent
de laisser faire, en montrant que s’il s’agit de l’œuvre de Dieu, il n’y
a pas de raisons d’être jaloux de l’action de Dieu, mais qu’au contraire
il faut se réjouir que l’Esprit soit donné aussi largement pour répandre
la Nouvelle et faire du peuple un peuple de saints./p>
Le passage de l’évangile de saint Marc suit directement la discussion
que les Apôtres avaient sur des questions de préséance : lequel d’entre
eux pouvait prétendre être le plus grand ? Ils s’aperçoivent que
des hommes qui ne sont pas aussi assidus qu’eux à l’enseignement de Jésus
leur sont égaux ! Ils cherchent l’appui de Jésus pour défendre leurs
privilèges et empêcher ces hommes de faire la même chose qu’eux. La réponse
sibylline de Jésus les déconcerte même s’ils comprennent qu’elle est juste./p>
Il serait facile de considérer l’attitude des Apôtres comme loin de l’esprit
évangélique, si nous n’avions pas les mêmes travers dans nos communautés
où une initiative quelle qu’elle soit et de quelque personne qu’elle vienne
est immédiatement jaugée, pesée, comparée et la plupart du temps critiquée.
Serions-nous les seuls par qui l’Esprit Saint s’exprime ? Il est
opportun de rappeler la remarque que fait Gamaliel au Sanhédrin au sujet
de la prédication des Apôtres : « Car si leur propos ou leur
œuvre vient des hommes, elle se détruira d'elle-même ; mais si vraiment
elle vient de Dieu, vous n'arriverez pas à les détruire. Ne risquez pas
de vous trouver en guerre contre Dieu. » (Actes 5,38b-39)/p>
Comme les Apôtres, nous reprochons à ceux qui ne sont pas dans le ‘moule’
de nos communautés d’annoncer Jésus-Christ. Une nouvelle façon d’évangéliser
ne vient pas en concurrence d’une qui lui est antérieure, elle vient en
complément : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa
voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de
quiconque est né de l'Esprit. » (Jean 3,8) Réjouissons-nous que
de si nombreuses personnes soient inspirées pour proclamer la Bonne Nouvelle
pour notre temps./p>
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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