26ème dimanche du Temps Ordinaire - Année A

Ezéchiel 18,25-28 - Psaume 24 - Philippiens 2,1-11 - Matthieu 21,28-32

1

Lycée Militaire d'Autun

26 septembre 1999

L'hymne aux Philippiens

2

Brigade Franco-Allemande

28 septembre 2008

Le vigneron et ses deux fils

3

Fort Neuf de Vincennes

25 septembre 2011

Humilité

4

Secteur Vermandois

28 septembre 2014

Je ne veux pas

5

Athies & Nele

1er octobre 2017

Catéchèse expresse

6

26 septembre 2020

Patience

7

Maison Maeie-Thérèse

1er octobre 2023

Deux fils

Si vous désirez recevoir toutes les semaines l'éditorial pour le dimanche suivant,
envoyez-moi votre adresse de courriel et vous serez inscrit dans la liste de diffusion.

3 octobre 1999

Lycée Militaire d'Autun

Retour en haut de la page

L'hymne aux Philippiens

La liturgie catholique nous propose régulièrement dans les offices que chantent ou récitent les moines et les prêtres cet hymne qui nous est donné en première lecture aujourd'hui :

Le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu.
Mais il s'est anéanti,
prenant la condition de serviteur.
Devenu semblable aux hommes,
reconnu homme à son aspect,
il s'est abaissé,
devenant obéissant jusqu'à la mort,
et la mort de la croix.
C'est pourquoi Dieu l'a exalté :
il l'a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : "Jésus-Christ est Seigneur"
à la gloire de Dieu le Père.

Je laisse ce texte à votre méditation personnelle, il permet de comprendre pourquoi nus faisons une génuflexion devant le Saint Sacrement en entrant devant une église.

 

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Lycée Militaire d'Autun

28 septembre2008

Brigade Franco-Allemande

Retour en haut de la page

Le Vigneron et ses deux fils

Ce n’est pas la seule fois où Jésus utilise une parabole mettant en scène un père et ses deux fils, la plus connue est la parabole dite du fils prodigue dans laquelle l’aîné est jaloux de l’amour que son père manifeste au cadet.

Celle qui est proposée pour ce 26ème dimanche du Temps Ordinaire est similaire à la précédente. Un des deux fils dit oui à son père mais ne met pas en œuvre ce qui lui est demandé ; le second dit non mais effectue le travail souhaité.

Les Apôtres, après avoir reçu l’Esprit Saint de la Pentecôte, comprennent ce que ces récits signifient. L’appartenance à la descendance d’Abraham n’est pas suffisante, encore faut-il vivre en conformité avec ce choix de Dieu !

L’Ancien Testament possède de nombreuses narrations où le Peuple de Dieu affirme adhérer à la volonté de Dieu et à ses commandements et à chaque fois s’en détourne malgré les avertissements des prophètes ; c’est le fils qui dit oui mais ne fait pas. Tout aussi nombreux sont les passages où le Peuple se repend des écarts et retourne vers Dieu ; c’est alors le fils qui dit non mais qui fait. Ainsi dans ce court apologue, Jésus résume toute l’histoire d’Israël.

Comme le peuple hébreu, les chrétiens ont ces deux tendances, et même chacun de nous a en lui ces deux fils : à certains moments de notre vie nous serons le premier d’entre eux, à d’autres moments le second. Nous pouvons même ajouter deux situations : celui qui dit oui et qui fait et celui qui dit non et qui ne fait pas !

Pour suivre la volonté du Père, encore faut-il la connaître ! Pour cela nous avons deux guides indissociables : la Parole de Dieu que nous méditons régulièrement et la Tradition de l’Eglise qui permet de comprendre la Parole hic et nunc.

Comme le second fils, ne nous entêtons pas dans une décision qui se révèlerait mauvaise pour notre vie spirituelle, mais acceptons ce retour sur soi et sur son orgueil pour mettre en œuvre le dessein du Père sur tous les hommes.

Père JeanPaul Bouvier

25 septembre 2011

Fort Neuf de Vincennes

Retour en haut de la page

Humilité

Saint Paul nous donne la clef de la véritable humilité : estimer les autres supérieurs à soi et se préoccuper davantage des autres que de soi-même.

Il développe ensuite cette idée en faisant remarquer à ses correspondants combien l’humilité du Christ a été importante en venant parmi nous, homme parmi les hommes : « Il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ! »

Ainsi en est-il du chrétien, quelque soit sa qualité, son intelligence, ses connaissances, il ne doit pas s’arroger le droit d’être traité de façon différente des autres hommes et femmes ; se prévaloir des dons qu’il a reçus pour dominer les autres et les rabaisser ne saurait être un comportement compatible avec l’Evangile.

Toutefois il ne faut pas confondre humilité et humiliation ! L’humilité est une vertu qui met en lumière les limites de chacun et la reconnaissance de ses propres faiblesses ; l’humiliation consiste à rabaisser sciemment une personne ou soi-même de façon à mettre cet autre dans un état d’infériorité et de dépendance. Dieu veut que l’Homme soit debout, fier de sa condition humaine et non prosterné ou courbé. Cette volonté de Dieu est marquée dès le commencement lors de la Création du monde : « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il le créa. Dieu les bénit et leur dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la. » (Genèse 1,2-28) et pour le sauver il envoie son propre Fils : « Et le Verbe s'est fait chair et il a campé parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient du Père comme Unique-Engendré, plein de grâce et de vérité » (Jean 1,14)

S’il n’y a pas lieu d’humilier l’homme et la femme, ‘image de Dieu’ chaque homme et chaque femme doit avoir l’humilité de rendre grâce pour ce qu’ils sont avec l’émerveillement du psalmiste : « Qu'est-ce que l'homme, pour que tu le connaisses, Seigneur, le fils de l'homme, pour que tu comptes avec lui ? » (Psaume 143,3)

Reconnaître ce que je suis entraîne aussi la reconnaissance de que l’autre est : une personne humaine aimée du Père, sauvée par le Fils et inspirée par l’Esprit Saint. Le regard que je porte sur mon prochain est donc radicalement changé, je ne suis plus en ‘concurrence’ avec lui mais dans une même communion : c’est un frère – une sœur – de qui je dois me préoccuper. L’exemple du Christ qui, à la veille de sa Passion, lave les pieds de ses disciples doit toujours rester dans la mémoire du chrétien suivant la demande même de Jésus : « Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous. » (Jean 13,15)

Dans un monde de plus en plus individualiste et protectionniste, notre devoir du chrétien est de montrer que l’‘Autre’ n’est pas à écraser comme un ennemi mais à aider à se relever comme un frère le ferait pour un frère.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes

28 septembre 2014

Secteur Vermandois

n°776

Retour en haut de la page

Je ne veux pas

Par cette parabole, Jésus veut attirer l’attention de ses auditeurs sur l’histoire du Peuple de Dieu dans la Bible qui, comme le second fils, est toujours prêt à dire qu’il va suivre la Parole et les commandements du Seigneur mais qui s’en écarte en négligeant le travail de la ‘vigne’.

Le premier fils représente les prophètes qui, la plupart du temps effrayés de la mission qui leur est confiée, refusent d’abord d’aller porter le message de Dieu au Peuple mais qui acceptent en faisant confiance à la Parole qui leur est adressée. Par exemple Moïse dit : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole. […] Je t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire. » (Exode 4,10.13) Jonas s’enfuit pour ne pas aller convertir la ‘Grande ville de Ninive’ (cf. Jonas 1,1) Isaïe voyant le trône et la Gloire de Dieu s’écrie : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures » (Isaïe 6,5) de même Jérémie : « Ah ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je suis un enfant ! » (Jérémie 1,6)

Dans le Nouveau Testament, le disciple Ananie de Damas n’est pas enthousiaste à l’idée d’aller délivrer Saul de la cécité : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem. » (Actes 9,10) mais confiant dans la mission que le Seigneur lui donne, il va à la ‘rue Droite’ et impose les mains au persécuteur pour le guérir et lui rendre la vue.

Dans l’histoire de l’Eglise, beaucoup de grands témoins n’ont pas accepté tout de suite de se mettre au service de l’Evangile ; la grâce leur a permis de dépasser leurs limites humaines pour mener à bien la mission personnelle qui leur était confiée. Certains ont été canonisés et déclarés saints, d’autres sont restés dans l’anonymat.

De même pour nous aujourd’hui, chacun d’entre nous va trouver de ‘bons motifs’ pour essayer d’éviter la mission qui nous est donnée le plus souvent par manque de confiance en soi, mais cette attitude est aussi un manque de confiance en Dieu, Père, Fils et Esprit, un manque de foi ! Si nous demandons l’Esprit Saint, il nous sera donné : « C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. » (Marc 11,24)

Il y a donc une troisième voie à cette parabole :

  • · Le premier fils dit : « Je ne veux pas », mais s’étant repenti il y alla ;
  • · Le second fils dit « Oui, Seigneur » mais il n’y va pas
  • · Nous disons : « « Oui, Seigneur » et nous y allons dans la confiance qu’à travers nos forces, c’est Dieu lui-même qui agit. Là nous ferons vraiment la volonté du Père

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

1er octobre 2017

Paroisses Nesle & Athies

Retour en haut de la page

n°963

Catéchèse express

[Le Christ Jésus], ayant la condition de Dieu, il ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Dans ces quelques lignes, saint Paul donne un concentré de la foi chrétienne, l’essence même de son enseignement auprès des païens. A la suite de l’Apôtre, l’Eglise reconnaît l’importance primordiale de cette prédication en proposant ce texte pour introduire aux célébrations dominicales car il est chanté dans les premières vêpres du dimanche, tous les samedis soirs. Il est donc bon de nous y attarder.

Ayant la condition de Dieu : l’acte de foi central du christianisme est ici affirmé : cet homme Jésus est le Messie, celui que Dieu par les prophètes avait annoncé est venu comme cela était promis. Il n’est pas seulement l’Emmanuel (Dieu avec nous) du prophète Isaïe (7,14), il est Jésus (Dieu sauve) : Dieu lui-même vient pour sauver son Peuple.

Prenant la condition de serviteur : mystère de l’incarnation, pour manifester l’amour qu’il porte aux hommes, Dieu le Fils, tout en gardant la condition divine accepte de prendre la condition humaine dans toutes ses dimensions. Dieu se révèle à Moïse comme « Celui qui EST » (cf. Exode 3,1-15) et il révèle Jésus comme sa Parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » (Matthieu 17,5)

Devenant obéissant jusqu’à la mort : il fallait que le Fils incarné traversât la mort pour montrer aux hommes que la mort est vaincue, l’humanité est appelée à être transformée et non pas à la déchéance : « tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. » (Psaume 15[16],10) comme Jésus l’explique aux compagnons d’Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » (Luc 24,26)

Le Nom qui est au-dessus de tout nom : Jésus avec le Père et l’Esprit est « Celui qui EST » un seul Dieu devant lequel toute personne ‘fléchit le genou’ qu’elle soit ‘au ciel’ (c'est-à-dire parmi les chœurs célestes) ‘sur terre’ ou ‘aux enfers’ (= dans le séjour des morts) mais elle est vivante.

Cette profession de foi – sur laquelle il aurait encore beaucoup à dire – est le ‘credo’ de saint Paul, il développe ces idées dans toutes ses lettres. C’est un modèle pour que nous professions notre foi de façon aussi claire et concise. Mais il est nécessaire que nos actes soient en conformité avec cette profession de foi…

 Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies

27 septembre 2020

Paroisses Nesle & Athies

Retour en haut de la page

n°1172

Patience

Il n’y avait qu’une seule demande de Dieu à l’homme : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2,16-17) L’homme avait accepté cette interdiction, mais dès que occasion se présente, il oublie ce ‘OUI’ et il désobéi à l’unique demande.

Moïse, âgé de quatre-vingt ans, reçoit la mission de rassembler le Peuple de Dieu et de le libérer de l’esclavage d’Egypte. Sa réaction immédiate est de refuser : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » (Exode 3,11) et il essaie même d’argumenter son refus : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la bouche lourde et la langue pesante, moi ! » (Exode 4,10)

De nombreux exemples similaires sont montrés dans la vocation des prophètes avec des cas typiques comme celui-ci : « La Parole du Seigneur fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï : ‘Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi’ Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. » (Jonas 1,1-3a)

Ces réactions se trouvent également dans le Nouveau Testament : « Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jean 11,16) Pourtant il n’y avait aucun Apôtre au pied de la Croix ! Deux jours après ils étaient toujours cachés dans le Cénacle : « Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, » (Jean 20,19)

Ces exemples bibliques – non limitatifs – montrent que Dieu ne nous tient pas rigueur de nos refus quand il nous appelle à une mission qui nous paraît démesurée par rapport à ce que nous estimons être nos possibilités. Dieu est patient, il sait que l’appel fera son chemin dans notre esprit ; petit à petit les réticences seront levées par sa Grâce. La confiance qui nous est faite par le Seigneur ébranle nos convictions et ce qui nous semblait être une montagne devient une colline puis une simple butte de terre facilement franchissable.

Le Fils nous a promis : « Vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (Luc 11,13) Il voulait nous inciter à demander l’Esprit Saint lorsque nous ressentons un appel parce que c’est Lui qui mettra en œuvre la plus grande partie de la mission, nous n’aurons qu’à le suivre.

« Confiance ! Il t’appelle » dit la foule à l’aveugle Bar Timée, avec lui, malgré notre cécité courrons vers le Christ (cf. Marc 10,46-52)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies

1er octobre 2023

Maison Marie-Thérèse

Retour en haut de la page

n°1341

Deux fils !

Lorsque nous lisons ‘deux fils’ nous pensons immédiatement à l’autre parabole où le plus jeune s’en va vivre sa vie loin de son père en dilapidant dans l’excès et la débauche la part d’héritage qui lui a été donnée. Cet enfant est le symbole des hommes et femmes qui, bien qu’ils aient connu l’amour de Dieu, s’en éloignent pensant avoir un meilleur avenir de leur côté plutôt que dans la communion avec le Seigneur. L’aîné qui reste au labeur sans rien demander représente celui qui respecte et vit selon la volonté du Père.

Dans cette autre parabole, le premier fils auquel le père s’adresse a entendu la demande qui lui a été faite, mais, s’il n’en tient pas compte dans l’immédiat, il finit par obéir à l’injonction paternelle : c’est une image des ‘publicains et des prostituées’ qui ont entendu la Parole mais pour lesquels ce n’est pas un souci essentiel, bien qu’ils y soient sensibles ; petit à petit elle s’épanouit en eux. A l’inverse, celui à qui le père s’adresse en second, représentent les ‘grands prêtres et aux anciens du peuple’, ce sont ceux qui prétendent obéir aux prescriptions du maître de la vigne mais leur attitude passive montre que ce n’est qu’une apparence puisqu’elles ne sont pas suivies d’effet, ils se perdent dans des prescriptions de détail ; la Parole est présente en eux mais d’une façon statique, ils se contentent de la connaître sans chercher à la faire fructifier.

La présentation de ces deux fils est caricaturale, les personnes croyantes oscilleront toujours entre ces deux tendances : aucun ‘oui’ ne sera totalement une acceptation franche et de même aucun ‘non’ ne sera jamais un refus définitif. Souvent l’acceptation de la mission confiée par le Seigneur sera retardée ou empêchée par des éléments extérieurs. Mais malheureusement ce sera la plupart du temps par un manque de confiance en soi que le travail sera remis en cause car nous pensons que nous n’avons pas la force, nous n’avons pas la capacité, nous n’avons pas les moyens de mener à bien la mission que Dieu nous propose. Hésiter devant la mission est aussi un manque de confiance dans la promesse faite par le Christ : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14,12-13)

Une fois de plus, le Christ renvoie ses disciples à leur conscience pour qu’ils examinent eux-mêmes leur réponse à la demande faite par le Seigneur afin qu’elle soit une réponse franche et confiante et que nous n’entendions pas : « Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant. Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche. » (Apocalypse 3,15-16)

Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite


Index


Prières


Saints


liens


JP Bouvier



éditoriaux


Ministères


Réactions