21 septembre 2003
Garnison d'Angers
retour en haut de la page
n°103
|
Priez
Vous n'obtenez rien parce que vous ne priez pas ; vous priez, mais vous
ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise ; vous demandez des
richesses pour satisfaire vo instincts. (Jc 4,3)
Cette apostrophe de saint Jacques à ses correspondants est sévère, mais
elle est juste non seulement pour ceux à qui il adressait cette lettre
mais aussi à tous les temps ainsi qu'à nous aujourd'hui.
D'où cette question déjà posée par les Apôtres : " Seigneur apprends-nous
à prier ! " et le Christ à travers eux nous a appris à appeler Dieu
notre Père. C'est la prière par excellence quoi qu'elle soit parfois dévaluée
par la routine et l'absence d'attention.
Prier, c'est avant toute chose laisser le Père parler en nous par l'Esprit.
Cet Esprit que nous recevons lorsque nous célébrons un Sacrement est à
l'œuvre en nous et s'exprime en cris ineffables pour nous tourner vers
le Père.
La lecture de la Bible et particulièrement du Nouveau Testament est une
façon d'écouter le Parole de Dieu et d'essayer de la mettre en pratique.
L'oraison, le fait de rester en silence dans le calme est une autre façon
de se mettre à l'écoute de Dieu.
L'examen de conscience permet de discerner dans notre vie quotidienne
ce qui nous sépare de Dieu et les progrès que nous avons à faire pour
revenir sur le chemin.
Bien d'autres moyens sont possibles en fonction de notre spiritualité
propre, le chant, la musique, la danse, la peinture, tous les arts ; mais
le moyen n'est rien sans le désir de rencontrer Dieu, Père, Fils et Esprit,
de l'écouter et de mettre en pratique ce qui nous est proposé.
Cherchons, comme nous y invite saint Jacques, la Sagesse de Dieu : paix,
tolérance compréhension et nous serons sur le chemin qui nous conduit
à Lui.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier de la Garnison d’Angers
|
24 septembre 2006
Brigade Franco-Allemande
retour en haut de la page
n°282
|
Leçon d’ambition
Le passage de l’évangile de saint Marc que l’Eglise propose aujourd’hui
nous invite à une réflexion sur le pouvoir. « Qui est le plus
grand parmi eux ? » s’interrogent les Apôtres. Combien de
fois dans nos communautés entendons-nous cette question ?
Il n’en est pas d’un groupe de chrétiens comme d’une société humaine
ordinaire. Le Christ, et l’Eglise à sa suite, nous rappelle qu’il ne peut
pas y avoir de grandeur sans service ; et réciproquement, il n’y
a pas de service sans grandeur.
L’extrait de l’Epître de saint Jacques développe cette idée en la mettant
sous l’égide de la Sagesse de Dieu. Cette Sagesse dont l’Apôtre dit qu’elle
est « …droite, pacifique, tolérante, compréhensive, miséricordieuse,
bienfaitrice, impartiale et sans hypocrisie. » Voilà un cadre
que nous pouvons donner à la grandeur qui vient de Dieu et utiliser comme
examen de conscience.
Le Christ confie à chaque croyant un rôle particulier sans imposer de
hiérarchie ; ainsi lorsqu’il demande à Pierre de paître ses brebis
(Jn 21,15ss) il ne dit pas qu’il est supérieur mais au contraire qu’il
se met au service de tout le peuple.
Chaque chrétien est appelé à une vocation propre. Toutes les vocations
sont différentes ; l’amour du Père suscite, dans l’Esprit, les personnes
et les missions dont le monde a besoin, au moment opportun, en complémentarité
les unes aux autres. A la charnière des XIIème et XIIIème
siècles, se lèvent deux personnes Dominique et François, le premier insiste
sur la préparation et la formation intellectuelle en se basant sur de
nombreux ouvrages, le second considère que les livres sont un luxe qui
n’est pas indispensable, seule la connaissance du Credo et de la prière
du Seigneur suffit. Il serait fou de vouloir ‘classer’ ces deux
saints contemporains l’un par rapport à l’autre !
La constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II
rappelle : « Si donc, dans l'Eglise, tous ne marchent pas
par le même chemin, tous, cependant, sont appelés à la sainteté et ont
reçu à titre égal la foi qui introduit dans la justice de Dieu (cf. 2
Pierre 1,1) Même si certains, par la volonté du Christ, sont institués
docteurs, dispensateurs des mystères et pasteurs pour le bien des autres,
cependant, quant à la dignité et à l'activité commune à tous les fidèles
dans l'édification du Corps du Christ, il règne entre tous une véritable
égalité. » (LG n°32)
Cessons donc de nous demander quel est le plus grand dans l’Eglise :
tous nous sommes appelés à réaliser notre appel personnel, comme nous
le pouvons et avec ce que nous sommes. Le père ne nous demande pas l’impossible :
chaque mission qu’Il confie est accompagnée d’une grâce d’état qui permet
de la réaliser. « N’ayez pas peur ! » (Jn 6,20)
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier de la Garnison d’Immendingen
|
20 septembre 2009
Fort Neuf de Vincennes
retour en haut de la page
n°443
|
La place de l’enfant dans les évangiles
Les récits de l’enfance de Jésus sont rares dans les évangiles. Saint
Matthieu et saint Luc nous présentent la naissance à la crèche (cf. Matthieu
2 & Luc 2,1-21) et, pour saint Luc, la présentation de l’enfant au
Temple (cf. Luc2,22-40) ainsi que l’épisode de Jésus au Temple de Jérusalem
devant les docteurs de la Loi, sans doute la forme de l’époque d’une ‘Bar-Mitsva’
pour laquelle tout garçon juif doit montrer sa connaissance de l’Ecriture
(cf. Luc 2,41-51)
Les évangiles rapportent également de nombreuses guérisons voie même
de réanimations d’enfants malades, possédés ou morts (e.g. Matthieu 8,6 ;
Marc 9,20 ; Luc 8,54)
Mais le plus important est de voir comment Jésus accueille les enfants
lorsqu’ils croisent son chemin. Dans l’évangile de saint Marc proposé
ce dimanche il dit : « Celui qui accueille en mon nom un
enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille,
ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »
Ce n’est pas un enfant extraordinaire que Jésus prend mais simplement
un enfant qui se trouvait là, sans doute poussé par la curiosité de voir
cet homme dont tout le monde parle et qui est suivi par une grande foule.
Un enfant quelconque dont le seul mérite est d’avoir été là !
La méditation de cette péricope invite à deux lectures parallèles. La
première est immédiate elle nous demande comme aux disciples présents
ce jour-là d’être attentifs à l’accueil de ceux qui n’ont pas d’importance, ;
à cette époque l’enfant n’a pas d’existence propre, il est indifférencié,
asexué. Ce n’est que l’adulte, homme ou femme, qui est considéré. C’est
vers les êtres faibles et dépendants comme des enfants que le disciple
du Christ doit se tourner et les considérer avec le même amour que Jésus
leur portait.
La seconde lecture est plus personnelle. Comme cet enfant qui accepte
d’être ainsi accueilli en raison de sa faiblesse, nous devons accepter
avec la même humilité d’être accueillis dans l’Eglise avec nos faiblesses,
ne pas chercher à se valoriser en dissimulant tel ou tel aspect de notre
vie mais au contraire admettre d’être celui qui va permettre aux autres
d’accueillir le Christ et Celui qui l’a envoyé, le Père.
Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir dit un proverbe, mais il
faut avoir une destination à son don : si je donne humblement, je
dois aussi accepter de recevoir humblement. Comme le Christ qui a tout
donné mais qui acceptait les dons qui lui étaient faits.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier Catholique du Fort Neuf de Vincennes
|
23 septembre 2012
Secteur Vermandois
retour en haut de la page
n°633
|
Le plus grand
Les Apôtres discutent en chemin pour savoir lequel d’entre eux est le
plus grand. Mais ils le font à distance de Jésus afin qu’il ne les entende
pas. Ils ont donc bien conscience que la décision de désigner le plus
grand n’appartient qu’à lui. La question ironique qu’il leur pose en arrivant
les gène et ils n’osent pas avouer le contenu de leurs palabres.
En prenant l’exemple de l’enfant, Jésus veut leur montrer que la grandeur
ne dépend pas d’un choix extérieur mais de l’intérieur de chaque personne :
l’enfant est, par excellence, la personne qui attend tout de l’adulte
et dont l’adulte ne peut rien attendre en retour. L’accueil d’un enfant
est donc un geste totalement désintéressé qui explique la phrase que Jésus
leur a dite auparavant : « Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » (Marc
9,35)
Des discussions similaires ont lieu dans nos communautés, chacun ayant
une propension à s’estimer personnellement plus important et plus nécessaire
que les autres et pourtant si une personne manque, la communauté n’est
pas au complet. Que pourrait faire un chef de chœur sans choriste ?
Un lecteur sans auditeur ? Un quêteur dans une église vide ?
Sous la baguette du chef d’un orchestre philharmonique, le triangle est
aussi nécessaire que le premier violon et l’œuvre interprétée repose sur
sa bonne exécution de la partition par chaque instrumentiste.
A la suite des Apôtres, les premières communautés chrétiennes n’échappent
pas à cette difficulté et saint Jacques dans sa lettre n’hésite pas à
morigéner vertement les destinataires de sa lettre. Il a retenu la leçon
que le Christ avait donnée au groupe des Apôtres et il la transpose en
condamnant les dissensions qui existent dans cette église particulière,
allant jusqu’à comparer leurs disputes à des guerres voire des assassinats.
Quelques siècles après, nos propres communautés ont besoin d’entendre
à nouveau ces mises en garde. Prompts à juger, nous nous mettons facilement
au-dessus des autres en négligeant jusqu’à leur présence. La lecture de
l’épître de saint Jacques et les paroles de Jésus devraient nous inciter
à regarder nos communautés avec un œil plus objectif et surtout plus indulgent.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur du Vermandois
|
20 septembre 2015
retour en haut de la page
n°835
|
Ils avaient peur de l’interroger
Cette phrase de l’évangile de saint Marc est surprenante. C’est le principe
même des disciples d’interroger le Maître pour apprendre et progresser.
Cette crainte des disciples pourrait laisser penser que Jésus est un maître
autoritaire et sévère. Pourtant il enseigne ‘d’autorité’ et non
pas de façon livresque ‘comme les scribes’ (cf. Matthieu 7,29).
Il n’est pas question d’apprendre une leçon qui devrait être récitée sans
erreur.
Mais, s’agit-il d’une peur d’interroger ou bien d’une peur de la réponse
que donnerait le Maître ? Ce funeste avenir qu’il prédit pour le
‘Fils de l’homme’ s’applique-t-il à lui seul ou bien à tous les
disciples ? Devront-ils eux aussi être rejetés, livrés et tués ?
La Résurrection annoncée par les prophètes – en particulier Isaïe et Ezéchiel
– doit advenir à la fin des temps, Jésus veut-il dire que la Parousie
arrivera trois jours après son assassinat ? Tant de questions soulevées
par le Christ dont les disciples redoutent les réponses.
D’autre part, quand les pharisiens et les scribes lui tendent un piège,
la réponse de Jésus se retourne souvent contre eux en montrant leur méconnaissance
et leur mauvaise compréhension de la Parole de Dieu, il est donc logique
que les disciples hésitent avant de demander des explications.
Même une question personnelle pour la vie spirituelle n’obtient pas la
réponse attendue ; ainsi pour l’homme riche voulant savoir comment
obtenir la vie éternelle, il attendait des félicitations sur ce qu’il
faisait mais reçoit une exigence supplémentaire : « Une seule
chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » (Marc
10,21)
Ces exemples sont tout à fait actuels, nous sommes dans la même attitude
que ces disciples, nous n’osons rien demander dans nos prières parce nous
avons peur d’une réponse inattendue ou d’une exigence particulière que
nous ne voulons pas entendre et notre prière demeure formelle, nous ne
nous y impliquons pas vraiment. Dans ce cas, l’épître de ce jour explique :
« Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas. »
(Jacques 4,2)
A travers cette péricope saint Marc interpelle tous les chrétiens et
leur dit : « Osez interroger le Seigneur ! » Nous
avons été marqués de l’Esprit Saint pour avoir la force du le Christ pour
entendre la réponse quelle qu’elle soit et de la mettre en pratique :
« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera
les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je
pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14,10-11)
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira. » (Matthieu 7,7) Cette parole de Jésus
résume l’attitude que nous devons avoir : ne pas avoir peur de demander,
Dieu répond toujours avec amour.
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
|
23 septembre 2018
Paroisses Nesle & Athies
Retour en haut de la page
n°1032
|
Qui accueille un enfant…
Dans l’antiquité, la notion de l’enfant est assez ambigüe, surtout au
Moyen-Orient. L’absence de descendance est une malédiction, le couple
qui ne peut enfanter doit être maudit par Dieu pour une raison qui n’est
pas forcément connue mais qui est certaine. Mais de façon contradictoire,
l’enfant n’est pas pour autant considéré comme une personne ; bien
sûr c’est un être humain mais il est un être dépendant qui ne peut pas
être pris en compte. Garçons et filles vivent plus ou moins indifférenciés
dans le gynécée jusqu’à la puberté, moment où les hommes deviennent membres
du peuple à part entière, les jeunes filles seront mariées et partiront
dans une autre famille, raison pour laquelle elles ne sont pas comptabilisées
dans la descendance. Paradoxalement, un garçon impubère qui n’a pas encore
sa place dans la société a quand même autorité sur sa mère si elle est
veuve sans fils plus âgé.
Les disciples voulaient hiérarchiser leur groupe, pour avoir une meilleure
organisation et un chef. Cela tournait à la dispute, chacun ayant son
candidat et les arguments pour défendre sa position. Lorsque Jésus pose
de façon apparemment innocente la question : « De quoi discutiez-vous
en chemin ? », ils n’osent pas lui répondre sentant bien
combien ces débats étaient inappropriés.
C’est seulement aux Apôtres, les Douze, que Jésus va donner la possibilité
de comprendre la futilité d’une telle recherche. En les prenant à part
et en choisissant l’exemple d’un enfant, le Fils éternel leur propose
de l’accueillir en son Nom. A travers cet être dépendant par excellence,
Jésus leur montre qu’ils doivent accueillir et relever avec respect tous
ceux qui sont aliénés par la maladie, la pauvreté, l’infirmité, les aléas
de la vie. En faisant cela, c’est Lui, Jésus qui est accueilli par leur
geste fraternel. L’amour ainsi exprimé au Fils conduit à la révélation
du Père.
Nos communautés auraient (trop) facilement tendance à agir comme ces
disciples qui voulaient établir un ‘classement’ parmi eux et des
coteries s’ensuivent avec des conséquences néfastes : « Si
un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. »
(Marc 3,24) mais nous ne sommes pas seulement des disciples laissés dans
l’ignorance de la volonté du Père, nous sommes des Apôtres porteurs de
la Bonne Nouvelle et nous sommes enseignés par le Christ qui nous prend
à part. Il demande à chacun de nous d’accueillir l’autre en son Nom, l’accueillir
malgré ses faiblesses et ses défauts, l’accueillir parce que c’est un
frère qui m’est donné et qui permet de dire ensemble « Notre Père… »
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde
|
19 septembre 2021
Paroisses Nesle & Athies
Retour en haut de la page
n°1235
|
Etre grand
Tous les enfants souhaitent grandir, devenir une ‘grande
personne’. Leur espérance n’est pas dans l’acquisition de centimètres
ni même d’années supplémentaires, ils cherchent simplement à avoir ‘droit
à la parole’, à être entendus et que leurs discours soient recevables
au même titre que les autres. Ils demandent l’autonomie de penser par
eux-mêmes et la possibilité d’avoir leur propre opinion.
C’est un peu dans cet esprit que les Douze se querellent
pour savoir quel était le plus grand, c’est-à-dire quel est celui qui
pourrait éventuellement prendre la place du Maître si jamais il était
tué comme il l’annonce. En d’autres termes quel est l’Apôtre dont la parole
aurait suffisamment d’autorité pour entrainer et enseigner les foules,
celui qui aura assez de foi pour faire des miracles et guérir les malades ?
Jésus les prend à contrepied en leur montrant que le
plus grand est un enfant. Ce petit être qu’il leur présente est un de
ceux qui veulent grandir, un de ceux dont on n’écoute pas la parole, un
de ceux qui entendent habituellement : ‘Tu nous déranges, va jouer
ailleurs’. Les Apôtres ne peuvent pas comprendre qu’un être qui est
le parangon de la faiblesse puisse représenter le ‘plus fort des disciples’.
Accueillir la faiblesse d’un enfant, c’est accueillir
tout ce qu’est le Christ, dans sa chair aussi bien que dans son Esprit,
le Christ frère de tous ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur
âme, le Christ guide de tous ceux qui cherchent le chemin qui conduit
au Père, le Christ berger qui ramène au bercail toutes les brebis perdues
ou blessées.
La discussion à laquelle se livraient les Douze se révèle
être un non-sens, la question est mal posée puisqu’elle repose sur un
superlatif : le plus grand’. Dans la communauté des disciples
du Christ, il ne peut pas y avoir de classement puisque chacun est aimé
pour ce qu’il est, tel qu’il est, il grandit et progresse à son rythme
personnel dans la mission que le Père lui confie.
Aucun ministère n’est grand et aucun n’est petit, mais
chaque ministère s’adresse à une personne donnée à un moment donné dans
un lieu donné. Le ministère du pape n’est pas plus important que celui
du servant d’autel, ce sont des services qui sont demandés à des personnes
différentes et dans lesquelles le Père s’engage à donner la ‘grâce
d’état’ nécessaire pour les mener à bien.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
|