21ème dimanche Temps Ordinaire - Année A

Isaïe 22,19-23 - Psaume 137 - Romains 11,33-36 - Matthieu 16,13-20

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Forces Armées de Guyane

24 août 2002

" Pour vous qui suis-je ? "

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Brigade Franco-Allemande

24 août 2008

Je bâtirai mon Eglise

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Fort Neuf de Vincennes

21 août 2011

Changement de nom

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Secteur Vermandois

24 août 2014

Ne le dites à personne

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Athies & Nesle

27 août 2017

Les clefs du Royaume

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23 août 2020

Jean-Baptiste, Elie, Jérémie, ou l’un des prophètes

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24 août 2002

Forces Armées de Guyane

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« Pour vous qui suis-je ? »

A chaque fois que nous lisons ce passage d’évangile (ou ses parallèles), nous prenons cette question en pleine face, sentant bien qu’elle s’adresse également à nous à la fois dans sa forme collective mais aussi et surtout dans un mode personnel. Et nous refermons l’évangile avec cette interrogation : « Pour moi, qui est le Christ ? »

Les réponses toutes faites qui nous ont été données au catéchisme dans la foi de l’Eglise : Le Christ est le Fils unique de Dieu, deuxième personne de la sainte Trinité, vrai Dieu, né du vrai Dieu, le Sauveur de l’homme, le Rédempteur, etc… ne sauraient être complètes si cela ne se traduisait d’une façon visible dans notre vie quotidienne.

Notre conviction n’est pas remise en cause, nous croyons réellement et fermement toutes ces vérités qui nous sont enseignées par l’Eglise à la suite de l’enseignement des Apôtres, mais rappelons-nous que saint Jacques a écrit : « Montre-moi donc ta foi qui n’agit pas, et moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi. » (Jc 2,18) Il ne suffit pas de dire que nous croyons en Dieu sans rien faire, car, si notre foi est réelle, elle nous entraîne à témoigner par des actes concrets de cette révélation que nous avons la chance d’avoir eu.

Dans notre relation au monde, nous aurons toutes les possibilités de montrer cette foi agissante notamment par le regard critique que nous portons sur la société, qui, sans être mauvaise est encore loin de l’idéal évangélique. Toutefois, la critique n’est pas la condamnation, Jésus, le propre Fils de Dieu, n’est pas venu pour les saints, il est venu pour les pécheurs. Il n’a pas fait venir les pécheurs à lui dans le premier temps il est allé vers eux pour qu’ensuite, ils puissent venir librement vers lui (voir par exemple les rencontres avec Matthieu, Zachée, Marie-Madeleine, la Samaritaine, etc…)

D’une certaine façon, la question qui nous est posée par ce passage de l’évangile selon saint Matthieu est une autre formulation de la phrase « Vends tous tes biens donne-les aux pauvres puis viens et suis-moi ! » qui est dite au jeune homme riche (Mt 19,21) puisque si nous répondons – comme Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Les éléments matériels de notre vie deviennent accessoires seul compte l’amour de Dieu pour tous les hommes.

Le Christ a aimé les hommes tels qu’ils sont et non pas tels qu’il voudrait qu’ils soient. Si nous attendons que les hommes soient parfaits pour leur annoncer l’évangile, ou bien si nous attendons d’être parfaits pour le faire, nous estimons que nous sommes supérieurs au Christ. Regardons nos contemporains avec le même regard que Jésus portait sur les siens : sans jugement, pour leur faire comprendre et admettre par eux-mêmes que le Seigneur propose autre chose à l’homme.

Rappelons cette phrase que l’on prête à Baden Powell, fondateur du scoutisme : « En chaque être humain, il y a au moins 5% de bons, c’est ce pourcentage là qui m’intéresse ! » Puissions-nous avons la même réflexion.

                                                                  Père JeanPaul Bouvier
                                           Aumônier Catholique des Forces Armées en Guyane

24 août 2008

Brigade Franco-Allemande

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Je bâtirai mon Eglise

Au moment où les persécutions contre les chrétiens s’achèvent avec la paix constantinienne en 313, le pape saint Sylvestre désire construire une basilique sur le tombeau de saint Pierre et convainc l’empereur d’araser la colline du Vatican malgré la présence d’un cimetière romain plutôt que de déplacer les restes de l’Apôtre. Le chœur de la basilique actuelle (dont la première pierre fut posée en 1506) a repris la place exacte du précédent.

Lorsque le pape Pie XII, en 1939, demanda à ce que des fouilles soient entreprises sous la basilique saint Pierre de Rome, il se heurta à de grandes oppositions de la part de la Curie qui pensait que c’était prendre un risque inutile de contredire la tradition qui voulait que le corps de l’apôtre reposât sous le maître autel.

Dix ans après, en 1950, le même pape Pie XII pouvait annoncer sur radio Vatican, créée vingt ans auparavant par son prédécesseur Pie XI : « On a découvert le tombeau du prince des Apôtres ! » En 1968, le pape Paul VI déclara : « Les restes de saint Pierre sont dignes de notre dévotion et de notre vénération ! »

Dès lors la lecture de la page d’Evangile qui est proposée pour le 21ème dimanche du Temps Ordinaire (année A) a pris une perspective nouvelle. La phrase que Jésus a dite au chef des Apôtres en allégorie spirituelle, l’Eglise du IVème siècle a voulu qu’elle corresponde aussi à une réalité ; à partir de ce moment, pour les catholiques, le successeur de Pierre choisi par ses pairs sous l’action de l’Esprit Saint prend place physiquement sur le siège de saint Pierre.

Cette réalisation des paroles du Christ par l’Eglise nous permet aujourd’hui de lire l’Evangile avec un œil neuf et de nous interroger pour savoir comment dans notre quotidien nous réalisons ce que Jésus a dit à ses disciples ; non pas de n’importe quelle façon mais sous la mouvance de l’Esprit et dans la conformité à l’enseignement de l’Eglise.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse militaire

21 août 2011

Fort Neuf de Vincennes

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Changement de nom

Lorsque Dieu confie une mission particulière à un homme, il lui donne un nouveau nom pour montrer qu’il y a une différence entre un ‘avant’ et un ‘après’. Ainsi Abram, celui dont les pères sont célèbres devient Abraham, le père d’une génération nombreuse (cf. Genèse 17) Jacob devient ‘Israël’ le ‘Fort devant Dieu’ et l’ancêtre éponyme du peuple de Dieu (cf. Genèse 32)

C’est l’ange (le messager de Dieu) qui demande à Zacharie d’appeler son fils ‘Jean’ (cf. Luc 1,13) De même l’‘Emmanuel’ (Dieu avec nous) promis par le prophète Isaïe (cf. Isaïe 7,14 ; 8,8) est transformé en un nom plus puissant encore : ‘Jésus’ (Dieu sauve) : « elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1,21) C’est le nom de celui qui a fait entrer le Peuple de Dieu dans la Terre Promise (cf. Livre de Josué)

Lorsque Simon, fils de Jean, est nommé Pierre par Jésus, il se voit attribuer la mission d’être le socle de l’Eglise, le roc sur lequel la maison doit être construite pour pouvoir endurer les intempéries et éviter son écroulement (cf. Matthieu 7,24s) Comme pour Abraham et Jacob-Israël, le Fils du Père éternel ne laisse pas Simon-Pierre à ses seules forces : c’est lui qui bâtira l’Eglise dont le chef des Apôtres est la pierre angulaire.

Nous aussi nous avons reçu un nouveau nom lors de notre Baptême, non pas seulement le prénom que nos parents ont choisi de nous donner mais surtout nous recevons de nom de ‘Baptisés’, d’enfants de Dieu : « Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom. » (Jean 1,12) ; « Voyez quelle manifestation d'amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes ! Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.. » (1Jean 3,1)

Ce nom de Baptisé implique une mission : annoncer la Parole de Dieu et la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus Christ. Dans le Sacrement du Baptême, comme dans les six autres Sacrements, le Père s’engage à nous donner l’Esprit dès que nous invoquons le nom du Fils : « L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8,16)

En croyant au Nom de Jésus et en nous appuyant sur l’Eglise bâtie sur le chef des Apôtres, nous sommes remplis de l’Esprit Saint pour transmettre l’amour de Dieu et de l’humanité. Simon-Pierre n’a pas reculé devant une charge pour laquelle il n’était pas préparé et qu’il n’a pas comprise immédiatement ; nous ne comprenons pas plus ce à quoi le Père nous appelle mais avec la même foi et la même joie nous répondons ‘Présent’.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes

24 août 2014

Secteur Vermandois

n°771

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Ne le dites à personne

La première question que pose Jésus : « Le Fils de l'homme, qui est-il ? » pourrait prêter à confusion. Parle-t-il de lui-même ou bien de cet être qui marquera la fin des temps et qui est évoqué par le prophète Daniel (cf. Daniel 7,13ss) La réponse des disciples serait plus logique dans le second cas : Jean-Baptiste annonçait la venue du Royaume (Luc 3,2ss) ; Elie, enlevé par Dieu sur le char de feu, doit revenir pour inaugurer le règne de Dieu (cf. 2Rois 2,3ss)

La seconde question « Pour vous, qui suis-je ? » est une précision de la première : c’est bien de lui-même que Jésus parle, il est ce ‘Fils de l’homme’ qui doit venir. Simon donne la réponse : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » mais cette réponse spontanée ne vient pas de lui-même, elle vient de l’Esprit Saint.

Ayant ainsi révélé qui il est vraiment, Jésus leur ordonne de ne dire à personne qu’il est le Messie. Cet ordre sera renouvelé après avoir été transfiguré sur la montagne devant Pierre, Jacques et Jean (cf. Matthieu 17,1ss) avec la précision : « avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » (Matthieu 17,9) Il était donc nécessaire que le Christ ressuscitât pour que le message soit complet et que les disciples devenus Apôtres pussent annoncer la Bonne Nouvelle dans sa totalité.

Cette interdiction de parler de ce que les disciples savent avant la Résurrection permet de placer le Messie dans sa dimension divine : il ne s’agit pas de révéler un roi temporel qui restaurerait une royauté de David idéalisée comme les témoins de la multiplication des pains qui voulaient le faire roi (cf. Jean 6,15) Il s’agit d’inaugurer une ‘Alliance nouvelle et éternelle pour vous et pour la multitude en rémission des péchés’ (cf. canon de la messe) scellée par le Sacrifice du Fils.

Au jour de la Pentecôte cette interdiction est levée et les Apôtres remplis de l’Esprit Saint peuvent haranguer les personnes venues en foule en pèlerinage à Jérusalem pour leur dire : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » (Actes 2,36) et leur indiquer la conduite à tenir : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » (Actes 2,38)

La Pentecôte ne s’est pas arrêtée au cinquantième jour après la Résurrection de Jésus, tous les jours chacun nous par la grâce du Baptême reçoit l’Esprit Saint pour proclamer la Bonne Nouvelle. Nous n’annonçons pas un royaume temporel mais une façon toujours nouvelle de considérer l’Homme appelé à être en communion avec le Père. L’Eglise ne cherche pas à être une puissance dans ce monde, mais humblement d’être l’aiguillon qui dirige le troupeau vers le Royaume.

Père JeanPaul Bouvier
Curé  in solidum du secteur Vermandois

27 août 2017

Paroisses Nesle & Athies

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n°958

Que Dieu tout-Puissant te montre sa miséricorde ; par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec Lui et envoyé l’Esprit Saint pour le pardon des péchés. par le ministère de l’Eglise, il t’accorde le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, je e pardonne tous tes péchés. Amen »

Les clefs du Royaume

Cette expression que Jésus utilise pour signifier au chef des Apôtres le rôle particulier qu’il lui confie a été prise dans son sens littéral et les représentations – picturales ou sculpturales – de saint Pierre le montre toujours tenant en main une paire de clefs. Cette image du pouvoir des clefs a été transmise à ses successeurs au siège épiscopal de Rome comme en témoigne le blason du pape François.

Jésus lui-même explique à Simon-Pierre qu’il ne s’agit pas des clefs d’une porte céleste mais du pouvoir qui lui est donné de pardonner – ou non – les péchés au nom de Jésus Christ. Le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence est ainsi fondé sur la parole du Fils éternel. Pierre ne reçoit pas ce pouvoir en tant qu’homme mais en tant que chef des Apôtres, la pierre sur laquelle est bâtie l’Eglise du Christ.

Les évêques, par la grâce de l’ordination épiscopale, sont institués successeurs des Apôtres et deviennent eux aussi dépositaires de ce Sacrement, du ‘pouvoir des clefs’. Dans les premiers siècles, l’évêque seul pouvait célébrer ce Sacrement. Considéré comme une restauration solennelle des sacrements de l’initiation chrétienne (Baptême, Confirmation, Eucharistie), le pardon des péchés et la réintégration dans la communauté chrétienne des pénitents se faisait dans la célébration de la Vigile de Pâques comme le Baptême des catéchumènes.

« Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur. On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. » (1Corinthiens 11,27-28) Conformément à cet avertissement de saint Paul, l’habitude est prise de lier le Sacrement de Réconciliation et de Pénitence à la communion sacramentelle.

Pour permettre à tous les chrétiens de pouvoir vivre facilement ce Sacrement, les évêques délèguent – sous conditions – le ‘pouvoir des clefs’ aux hommes qu’ils ordonnent prêtres. Un prêtre à qui son évêque n’a pas donné cette délégation, ne peut pas donner une absolution valide.

Ce Sacrement, confié au chef des Apôtres, est un don que le Seigneur donne à tout son peuple, une merveille d’amour et de confiance : le pardon de nos péchés ! Pourtant il est si mal vécu, surtout à notre époque : au lieu d’y voir concrètement la grâce de Dieu, les chrétiens ne voient que l’humiliation d’avouer qu’ils ne sont pas être parfaits. Un des signes évidents de la sainteté est d’être conscient de ses péchés et d’avoir confiance : « J’efface tes révoltes comme des nuages, tes péchés comme des nuées. Reviens à moi, car je t’ai racheté. » Isaïe 44,22)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies

23 août 2020

Paroisses Nesle & Athies

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n°1167

Jean-Baptiste, Elie, Jérémie, ou l’un des prophètes

Les disciples, interrogés par Jésus sur ce que les gens disent de lui, ont entendu des noms circuler dans la foule. Mais ils ne citent nommément que ces trois-là ! Pour quelles raisons retiennent-ils spécifiquement ceux-là plutôt que Moïse qui guidait le peuple, Samuel qui sacrait les rois, Isaïe qui annonçait le Messie ?

  • L’appel à la conversion de Jean-Baptiste plaisait à la foule qui venait nombreuse se faire baptiser par lui dans le Jourdain mais, en rappelant la volonté du Seigneur et loi morale, il s’était fait un ennemi du pouvoir et il a été emprisonné puis condamné à mort (cf. Matthieu 14,3-11).
  • Elie était resté le dernier prophète du Seigneur, le peuple, à la suite de ses dirigeants, s’était tourné vers le dieu Baal. Craignant pour sa vie il s’enfuit d’abord au désert ravitaillé par les corbeaux (cf. 1Rois 17,6), puis il est accueilli par une veuve et son fils à Sarepta (cf. 1Rois 17,10-16). De retour au pays il montre à tout le peuple la puissance du Seigneur et fait massacrer tous les prêtres de Baal (cf. 1Rois 18,21-40).
  • Le peuple n’aime pas non plus les paroles de Jérémie dites au nom du Seigneur : alors que les juifs pensent que jamais Dieu ne laisserait profaner la Ville Sainte, il prophétise la ruine de Jérusalem et la déportation à Babylone (cf. Jérémie 20,4) ce qui lui vaut d’être jeté dans une citerne vide où il aurait dû mourir (cf. Jérémie 38,6).

Les noms des prophètes que retiennent les disciples d’après saint Matthieu sont des prophètes qui n’ont pas été écoutés et même rejetés par leurs contemporains. Pour l’évangéliste c’est une façon de montrer que les foules qui suivent Jésus sont davantage sensibles aux miracles qu’à sa prédication : par exemple ceux qui ont bénéficié de la multiplication des pains veulent l’enlever pour le faire roi ainsi ils seraient à l’abri des disettes (cf. Jean 6,15). Comme pour ces trois prophètes, les groupes religieux refusent d’entendre qu’ils s’écartent de la voie du Seigneur. Ils craignent aussi que les attroupements autour de Jésus acclamé ‘fils de David’ inquiètent l’occupant romain. La tranquillité de Jérusalem et du Temple serait alors mise en grand danger.

En opposition les disciples par la voix de Simon-Pierre affirment : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (v.16). L’Esprit Saint parle par la bouche de l’Apôtre et non pas les considérations humaines qui animent les foules. Jésus a pris soin de leur expliquer le sens profond des paraboles pour que leurs réflexions les conduisent au discernement.

Saint Matthieu place ses lecteurs devant un choix : faire partie de ceux qui refusent de reconnaitre les prophéties inspirées par le Père ou bien suivre le Fils qui donne l’Esprit de discernement.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Modérateur de sainte Radegonde


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