18ème dimanche du Temps Ordinaire Année "C"

Qohélet 1 ;2.2,21-23 - Psaume 89 - Colossiens 3,1-11 - Luc 12,13-21

1

Bosnie Herzégovine

1er août 2004

Il n'y a que le Christ

2

Brigade Franco-Allemande

5 août 2007

Vanité !

3

Fort Neuf de Vincennes

1er août 2010

Partager notre héritage

4

Secteur Vermandois

4 août 2013

Ni grec ni juif

5

31 juillet 2016

Chercher le Royaume>

6

Chronologie des JMJ

7

Je suis chrétien

8

Athies & Nesle

4 août 2019

Riche en vue de Dieu

9

31 jullet 2022

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1er août 2004

Bosnie Herzégovine

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Il n'y a que le Christ

Dans le sens propre, lorsque nous avons été baptisés, nous avons été oints avec le saint Chrême, cette huile bénite par l’évêque et qui n’est utilisée que dans les Sacrements dits  à caractère, c’est à dire qu’ils changent la personne en la configurant d’une façon particulière au Christ (Christos = celui qui est oint) ce qui entraîne qu’ils ne peuvent pas être réitérés. Ce sont les Sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l’Ordre.

Dans le Sacrement du Baptême, après l’immersion le prêtre oint le front du baptisé en silence et lui dit : « Tu es configuré au Christ, prêtre, prophète et roi » Roi parce que tous les baptisés sont héritiers du Royaume de Dieu ; Prophète parce que tous les baptisés sont signes de la présence de Dieu dans le monde ;. Prêtre parce que tous les baptisés rendent un culte à Dieu, Père, Fils et Esprit Saint : « Et il n'est pas étonnant que les fidèles soient élevés à cette dignité. Par le bain du baptême, en effet, les chrétiens deviennent à titre commun membres dans le corps du Christ Prêtre, et, par le "caractère " qui est en quelque sorte gravé dans leur âme, ils sont délégués au culte divin ils ont donc part eux aussi au sacerdoce du Christ lui-même... » (Encyclique "Mediator Dei " du pape Pie XII - 20 novembre 1947)

Le Sacrement insiste davantage sur la fonction de témoin du chrétien : « L'effet de ce sacrement [la Confirmation] est de permettre au chrétien de confesser courageusement le nom du Christ, puisque l'Esprit Saint y est donné pour le rendre fort, comme il a été donné aux Apôtres au jour de la Pentecôte. Ce qui fait que le confirmand reçoit une onction sur le front, où la honte se manifeste, pour ne pas rougir de confesser le nom du Christ et surtout sa Croix, qui est "un scandale pour les Juifs et une folie pour les païens", comme dit l'Apôtre [1Co 1,23]. C'est pourquoi on le marque du signe de la Croix. » (Bulle "Exsultate Deo" du pape Eugène IV - 22 novembre 1439)

Enfin les trois ordres majeurs vont configurer le clergé différemment suivant le degré. « Comme ce saint ministère du sacerdoce est une chose divine, il convenait, pour qu'il fût exercé avec plus de dignité et de respect, qu'il y eût, dans la structure parfaitement ordonnée de l'Eglise, plusieurs ordres différents de ministres [Mt 16,19 ; Lc 22,19 ; Jn 20,22sv.] qui seraient, par leur fonction, au service du sacerdoce, répartis de telle sorte que ceux qui auraient déjà reçu la tonsure cléricale puissent s'élever, par les ordres mineurs, aux ordres majeurs. En effet, les saintes Lettres mentionnent clairement non seulement les prêtres, mais aussi les diacres [Ac 6,5 ; 1Tm 3,8sv.] et elles enseignent, dans les termes les plus graves, ce à quoi on doit surtout faire attention quand on les ordonne. » » (Bulle Exsultate Deo) La fonction de gouvernement et d’enseignement étant l’apanage de l’épiscopat, l’évêque est configuré davantage au Christ Roi, le culte revenant au prêtre, il est davantage configuré au Christ unique grand Prêtre, l’accroissement et le souci matériel revient au Diacre configuré au Christ Serviteur.

Ainsi, Il n’y a plus ni Grec ni juif, il n’y a que le Christ : en tous il est tout (Col 3,11)

père JeanPaul Bouvier
aumônier catholique en Bosnie Herzégovine

5 août 2007

Brigade Franco-Allemande

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Vanité !

Le Petit Prince, dans l’œuvre de Saint-Exupéry visite des planètes habitées par des personnages caricaturaux des travers humains. En particulier il arrive sur une planète habitée par un vaniteux, prêt à se vanter et à se faire admirer et qui pense qu’il est le seul homme qui soit vraiment ‘bien’ et ‘admirable’. Le sourire qui accompagne la lecture de ce chapitre du livre dissimule la signification profonde de cette description faite pour nous faire réfléchir sur le sens de notre vie.

La vanité oblitère notre regard sur le monde, nous ne le voyons plus car il est pour nous un miroir de ce que nous sommes. Tout ce qui est conforme à ce que nous pensons ‘va dans le bon sens’, ce qui en est différent ne peut être que mauvais !

La vanité peut prendre de multiples aspects : financiers, intellectuels, artistiques, manuels, etc… ce qui autorise l’auteur du livre de l’Ecclésiaste à dire que tout est vanité.

L’évangile va plus loin qu’une simple réflexion puisque la conclusion de Jésus est une invitation à devenir riche en vue de Dieu afin que nous n’oublions pas que nous recevons ces dons (quels qu’ils soient) du Père et que nous avons à les faire fructifier.

A la vanité sera opposée l’humilité, c’est à dire se reconnaître tels que nous sommes et non pas tels que nous pensons être, sans forfanterie mais aussi sans dépréciation. l’humilité de savoir que les autres hommes et femmes n’ont pas été créés pour moi mais que nous avons été créés ensemble pour former le peuple de Dieu où chacun exprimera le meilleur que Dieu a mis en lui.

Ces lectures nous invitent à faire un examen de conscience pour discerner quels sont les chemins sur lesquels m’appelle le Seigneur et, confiants dans la grâce de l’Esprit que le Père et le Fils nous donnent lorsqu’une mission nous est confiée, de nous y engager sans peur et avec la certitude de mener à bien la tâche à accomplir.

Saint Paul le rappelle au Colossiens ‘Le Créateur refait toujours à neuf à son image’ l’homme nouveau issu du Baptême.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse militaire

1er août 2010

Fort Neuf de Vincennes

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Partager notre héritage

« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage ! » Cette apostrophe lancée par un inconnu depuis le milieu de la foule fait penser à une querelle familiale à la suite d’une succession mal équilibrée et qui semble injuste.

Saint Luc laisse souvent dans le vague les circonstances de telle ou telle parole de Jésus pour montrer que son enseignement est intemporel et universel ; c’est sa façon d’indiquer que toutes les générations peuvent en tirer un profit immédiat.

Ainsi cette interpellation ne durerait-elle pas encore de nos jours ? Ce cri retentit aussi fort aujourd’hui auprès du Christ en gloire à la droite du Père qu’il y a vingt siècles auprès de Jésus prêchant en Palestine.

De nombreuses personnes dans le monde lancent cet appel pour connaître ce que nous avons reçu, et pourtant par pusillanimité nous gardons pour nous cet héritage qui vient de Dieu ; nous nous contentons de vivre égoïstement notre foi au lieu de la partager avec ceux qui en auraient aussi besoin ! La parabole que Jésus raconte ensuite est pour nous : nous avons accumulé les dons et loin de donner sans esprit de récompense, nous engrangeons pour un usage unique et personnel, sans bien savoir ce que nous pourrons en faire dans l’avenir. Nous sommes comme cet homme qui a capté l’héritage familial au détriment des autres héritiers.

Mais les circonstances de cette querelle de succession ne nous sont pas connues. Le partage a-t-il été aussi mal fait que celui qui réclame le pense ? N’y aurait-il pas derrière cette demande une grande part de jalousie ?

De même, nous jalousons les dons que le Seigneur a mis en telle ou telle des personnes qui nous entourent. Nous envions leur charité, leur spiritualité, leur patience, ou toute autre vertu que nous n’avons pas. Nous oublions simplement que chacun reçoit une mission propre en fonction de sa capacité et de ses talents, en témoignent la variété des vocations dans l’Eglise. Tout homme ou femme n’a pas la capacité d’être un fondateur d’ordre religieux, ou la force physique et spirituelle d’être un anachorète ; l’essentiel est de remplir la mission que le Seigneur nous confie en ayant la conviction intime qu’Il nous donnera les talents nécessaires pour l’accomplissement de cette tâche particulière.

C’est donc en nous acceptant tels que nous sommes sans monopoliser et sans envier que nous serons riches en vue de Dieu.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier Catholique du Fort Neuf de Vincennes

4 août 2013

Secteur Vermandois

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Ni grec ni juif

Même s’il est surnommé ‘l’Apôtre des Gentils’, saint Paul commence toujours ses visites par aller prêcher à la prière du Sabbat à la synagogue. Dans ses homélies il montre à ses auditeurs que l’Alliance que Dieu a conclue avec Abraham est accomplie en Jésus Christ avec une transformation radicale car elle s’adresse désormais à toute l’humanité.

L’incarnation, la prédication, la mort et la Résurrection du Fils du Père montre l’importance que l’Homme a aux yeux de la Sainte Trinité. «  Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il le créa homme et femme. » (Genèse 1,27) à l’émerveillement du psalmiste : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu. » (Psaume 8,4-5) Pour montrer cet amour de l’humanité, le Fils du Père « Ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'est anéanti, prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, reconnu homme à son aspect, il s'est abaissé, devenant obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la croix. » (Philippiens 2,6-8)

Dans ces paroles, les auteurs, inspirés par l’Esprit Saint, ne décrivent pas telle ou telle personne ou l’appartenance à telle ou telle descendance, ils exaltent l’humanité voulue par Dieu et ils en tirent la conclusion que tout homme et toute femme sont rétablis dans la gloire d’enfants de Dieu grâce aux sacrifice du Christ : « Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères. » (Hébreux 2,10-11)

A notre niveau, cette révélation de la filiation qui existe entre Dieu et l’Homme, doit changer notre regard sur ceux qui sont autour de nous – nos prochains – et notre conception de la société évolue vers une fraternité plus grande. Il n’y a plus d’origine ethnique, ni grecs ni juifs ; plus de dépendance d’une Loi, ni Israélites ni païens ; plus d’origine culturelle, ni barbares ni sauvages ; plus d’origine sociale, ni esclaves ni hommes libres ; il n’y a plus que des frères et sœurs dans le Christ. Chacun est aimé tel qu’il est par le Père ; tous ont été sauvés par le Fils ; tous ceux qui le demandent reçoivent l’Esprit Saint.

Cela était particulièrement visible pendant le déroulement des JMJ ; prions pour que nos communautés locales prennent le même chemin de fraternité.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

31 juillet 2016

Secteur Vermandois

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n°885

n°886

n°887

Chercher le Royaume

En lisant ce texte de l’Ecclésiaste (Qohélet), nous nous trompons souvent sur le sens du mot ‘Vanité’ en pensant qu’il est synonyme de fatuité, pédanterie, prétention. Or il n’en est rien, l’adjectif correspondant à ce nom est ‘vain’, ‘vaine’ ; la vanité est de mettre sa recherche dans quelque chose de futile voire d’inutile.

L’auteur disant que tout est vanité veut souligner que la réussite n’est pas dans une aspiration matérielle mais dans ce qui distingue l’homme de l’animal : le fait qu’il ait été créé à l’image de Dieu et qu’il a par voie de conséquence une dimension spirituelle qui vaut mieux que la simple réussite sociale ou financière.

Cette constatation est reprise dans l’épître aux Colossiens dans laquelle saint Paul demande à ses correspondants de se détacher des ‘réalités terrestres’ pour se tourner vers celles du Ciel qui sont les seules qui comptent vraiment puisqu’elles nous été obtenues par le Christ.

De même dans l’évangile de Luc, Jésus montre à ses auditeurs que les richesses terrestres ne peuvent pas être un but en elles-mêmes ; il désapprouve celui ‘qui amasse pour lui-même’ et encourage à être ‘riche en vue de Dieu’ c'est-à-dire partager ce que Dieu nous donne en secourant ceux qui en ont le besoin (cf. Matthieu 25,31-40).

Les trois textes de ce dimanche nous rappellent que notre passage sur terre est temporaire, l’Homme est appelé à être en pleine communion avec Dieu ; les chrétiens entrent dans l’adoption par le Père grâce au Baptême mais tout homme sera adopté lors du retour glorieux du Fils, l’Agneau « immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation. » (Apocalypse 5,9)

Cela ne veut pas dire qu’il faille cesser de vivre, il s’agit de parcourir cette vie en suivant la voie sur laquelle le Père nous appelle en gardant dans la pensée la perspective du Royaume qui nous est promis. Chaque vocation est unique et personnelle et peut entraîner le (la) disciple sur des chemins différents. Il appartient à chacun d’entre nous de choisir, éclairé par l’Esprit Saint, la route sur laquelle nous nous sentirons heureux voire ‘bienheureux’.

Mais cette vocation doit être aussi un témoignage pour les hommes : « Vous êtes le sel de la terre ! » (Matthieu 5,13) Notre présence dans l’humanité doit être celle qui donne le goût de Dieu aux hommes et femmes que nous côtoyons. Notre exemple montre à tous que la Loi de Dieu ne se compose pas d’interdiction mais au contraire d’un appel à l’amour : « le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » (Marc 12,29-31)

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
administrateur des paroisses de Nesle et Athies


Chronologie des Journées Mondiales de la Jeunesse

Année

Dates

Lieu

Thème

 

1984

11-15 avril Dimanche des Rameaux

Rome Place St. Pierre

Rassemblement des jeunes à l’occasion de l’Année Sainte de la Rédemption

 

1985

31 mars Dimanche des Rameaux

Rome Place St. Pierre

Année Internationale de la Jeunesse

1ère JMJ

1986

 

JMJ Diocésaine

Toujours prêts à répondre à quiconque vous demandent raison de l’espérance que est en vous (1P 3,15)

2ème JMJ

1987

11 et 12 avril

Buenos-Aires Argentine

Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru (1Jn 4,16)

3ème JMJ

1988

27 mars

JMJ Diocésaine

Tout ce qu’il vous dira, faites-le (Jn 2,5)

4ème JMJ

1989

15 au 20 août

Saint-Jacques-deCompostelle Espagne

Je suis la Voie, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6)

5ème JMJ

1990

8 avril

JMJ Diocésaine

Je suis la vigne, vous êtes les sarments (Jn 15, 5)

6ème JMJ

1991

10 au 15 août

Czestochowa, Pologne

Vous avez reçu un esprit de fils (Rm 8,15)

7ème JMJ

1992

 

JMJ Diocésaine

Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile (Mc 16, 15)

8ème JMJ

1993

10 au 15 août

Denver, Etats-Unis

Moi, je suis venu pour qu’ils aient la vie et pour qu’ils l’aient en abondance (Jn 10,10)

9ème JMJ

1994

27 mars

JMJ Diocésaine

Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie (Jn 20, 21)

10ème JMJ

1995

10 au 15 janvier

Manille, Philippines

Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie (Jn 20, 21)

11ème JMJ

1996

31 mars

JMJ Diocésaine

Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle (Jn 6,68)

12ème JMJ

1997

9 au 24 août

Paris, France

Maître, où demeures-tu? Venez et voyez (cf. Jn 1,38-39)

13ème JMJ

1998

5 avril

JMJ Diocésaine

L'Esprit Saint vous enseignera tout (cf. Jn 14,26)

14ème JMJ

1999

28 mars

JMJ Diocésaine

Le Père vous aime (cf. Jn 16,27)

15ème JMJ

2000

15 au 20 août

Rome, Italie

Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous (Jn 1,14)

16ème JMJ

2001

8 avril

JMJ Diocésaine

Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive (Lc 9, 23)

17ème JMJ

2002

23 au 28 août

Toronto, Canada

Vous êtes le sel de la terre ... vous êtes la lumière du monde (Mt 5, 13-14)

18ème JMJ

2003

13 avril

JMJ Diocésaine

Voici ta Mère ! (Jn 19, 27)

19ème JMJ

2004

 

JMJ Diocésaine

Nous voulons voir Jésus (Jn 12, 21)

20ème JMJ

2005

16 au 21 août

Cologne, Allemagne

Nous sommes venus l’adorer (Mt 2, 2)

21ème JMJ

2006

9 avril

JMJ Diocésaine

Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 119, 105)

22ème JMJ

2007

1er avril

JMJ Diocésaine

Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres (Jn 13, 34)

23ème JMJ

2008

15 au 20 juillet

Sydney, Australie

Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins (Ac 1, 8)

24ème JMJ

2009

4 avril

JMJ Diocésaine

Nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant (1Tm 4, 10)

25ème JMJ

2010

28 mars

JMJ Diocésaine

Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Mc 10, 17)

26ème JMJ

2011

16 au 21 août

Madrid, Espagne

Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi (cf. Col 2, 7)

27ème JMJ

2012

1er avril

JMJ Diocésaine

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur (Philippiens 4,4)

28ème JMJ

2013

23 au 28 juillet

Rio de Janeiro, Brésil

Allez ! De toutes les nations, faites des disciples (Matthieu 28, 19

29ème JMJ

2014

12 avril

JMJ Diocésaine

Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux  (Mt 5,3)

30ème JMJ

2015

28 mars

JMJ Diocésaine

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu (Mt 5,8)

31ème JMJ

2016

25 juillet au 1er août

Cracovie, Pologne

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde (Mt 5,7)


Assassinat du père Jacques Hamel
26 juillet 2016

Je suis chrétien

« Eh bien ! Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, »

 

 

Matthieu 5,44

« Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. »

 

 

Romains 12,14

« Bien plus, l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu. »

 

 

Jean 16,2

Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.

 

 

Actes 7,59-60

Pilate leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.

 

 

Luc 23,22-23

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
administrateur des paroisses de Nesle et Athies

4 août 2019

Paroisses Nesle & Athies

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n°1096

Riche en vue de Dieu

Les trois lectures convergent aujourd’hui pour dénoncer un attachement excessif aux possessions matérielles. Ce qu’elles dénoncent n’est pas tant la possession en elle-même mais la possession à des fins égocentrées, c'est-à-dire une accumulation de biens qui ne pourront pas être utilisés et qui restent bloqués au lieu de servir et fructifier pour le bien de tous.

Il est légitime d’économiser pour un projet à venir, pour des jours moins fastes ou pour transmettre à des personnes proches dans la mesure où cela ne devient pas une obsession pour la seule jouissance d’accumuler de plus en plus ! Il ne s’agit pas non plus de dilapider l’argent ou les biens possédés mais de les utiliser avec discernement.

Dans cette parabole, Jésus va plus loin que la simple condamnation de cet homme nanti qui veut jouir de l’existence ; Il rappelle à ses auditeurs que le seul bien essentiel de l’homme est le don de la vie, un bien qui vient du Père : l’homme est appelé à profiter de ce don mais il n’est pas maître de la vie ! Le parallélisme entre la gestion des biens matériels et la façon de diriger sa vie apparaît alors clairement : vivre sa vie égoïstement pour soi-même ou bien l’ouvrir pour qu’elle porte du fruit ; tel est le choix qui s’offre à l’homme.

La seule vraie richesse de l’homme est donc sa propre vie. Pour vivre pleinement, l’homme doit être pleinement lui-même tel que Dieu l’a créé. Accepter ses qualités et ses défauts qui viennent de Dieu ; assumer ses qualités pour les améliorer selon le dessein de Dieu et contrôler ses défauts pour éviter qu’ils deviennent prépondérants. Pour cela, il peut s’appuyer sur l’Esprit Saint qui lui est donné sans compter : « Le Père du ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (Luc 11,13)

Saint Irénée de Lyon (130-202) disait : « La Gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ! » (Contre les hérésies livre 4 20,7) C’est par la richesse partagée de sa vie que l’homme manifeste la Gloire de Dieu.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
 et Modérateur de la paroisse saint Radegonde

31 juillet 2022

Paroisses Nesle & Athies

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n°1281

Transmettre ce que nous avons reçu

« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage ! » Cette apostrophe lancée par un inconnu depuis le milieu de la foule fait penser à une querelle familiale à la suite d’une succession mal équilibrée et qui semble injuste.

Saint Luc laisse souvent dans le vague les circonstances de telle ou telle parole de Jésus pour montrer que son enseignement est intemporel et universel ; c’est sa façon d’indiquer que toutes les générations peuvent en tirer un profit immédiat.

Ainsi cette interpellation ne durerait-elle pas encore de nos jours ? Ce cri retentit aussi fort aujourd’hui auprès du Christ en gloire à la droite du Père qu’il y a vingt siècles auprès de Jésus prêchant en Palestine.

De nombreuses personnes dans le monde lancent cet appel pour connaître ce que nous avons reçu, et pourtant par pusillanimité nous gardons pour nous cet héritage qui vient de Dieu ; nous nous contentons de vivre égoïstement notre foi au lieu de la partager avec ceux qui en auraient aussi besoin ! La parabole que Jésus raconte ensuite est pour nous : nous avons accumulé les dons et loin de donner sans esprit de récompense, nous engrangeons pour un usage unique et personnel, sans bien savoir ce que nous pourrons en faire dans l’avenir. Nous sommes comme cet homme qui a capté l’héritage familial au détriment des autres héritiers.

Mais les circonstances de cette querelle de succession ne nous sont pas connues. Le partage a-t-il été aussi mal fait que celui qui réclame le pense ? N’y aurait-il pas derrière cette demande une grande part de jalousie ?

De même, nous jalousons les dons que le Seigneur a mis en telle ou telle des personnes qui nous entourent. Nous envions leur charité, leur spiritualité, leur patience, ou toute autre vertu que nous n’avons pas. Nous oublions simplement que chacun reçoit une mission propre en fonction de sa capacité et de ses talents, en témoignent la variété des vocations dans l’Eglise. Tout homme ou femme n’a pas la capacité d’être un fondateur d’ordre religieux, ou la force physique et spirituelle d’être un anachorète ; l’essentiel est de remplir la mission que le Seigneur nous confie en ayant la conviction intime qu’Il nous donnera les talents nécessaires pour l’accomplissement de cette tâche particulière.

C’est donc en nous acceptant tels que nous sommes sans monopoliser et sans envier que nous serons riches en vue de Dieu.

Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
& Modérateur de Sainte Radegonde


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