13 juillet 2008
Brigade Franco-Allemande
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La liturgie de Vatican II
Au début du Missel romain de 1962 figurait la déclaration de Jean
XXIII selon laquelle « les grands principes commandant la réforme
de l’ensemble de la liturgie devaient être proposés aux Pères au cours
du prochain Concile œcuménique »
Une telle réforme d’ensemble de la liturgie répondait à une attente
générale dans l’Église. Car l’esprit liturgique s’était répandu de plus
en plus dans presque tous les milieux, avec le désir d’une « participation
active aux mystères sacro-saints et à la prière solennelle de l’Église »,
avec aussi l’aspiration à entendre la parole de Dieu plus largement. Liée
au renouveau biblique, au mouvement oecuménique, à l’élan missionnaire,
à la recherche ecclésiologique, la réforme de la liturgie devait contribuer
à la rénovation globale de l’Église.
Je l’ai rappelé dans ma lettre Dominicae Cenae: « Il existe en
effet un lien très étroit et organique entre le renouveau de la liturgie
et le renouveau de toute la vie de l’Église. L’Église agit dans la liturgie,
mais elle s’y exprime aussi, elle vit de la liturgie et elle puise dans
la liturgie ses forces vitales »
La réforme des rites et des livres liturgiques a été entreprise presque
aussitôt après la promulgation de la Constitution Sacrosanctum Concilium
et réalisée en quelques années grâce au travail considérable et désintéressé
d’un grand nombre d’experts et de pasteurs de toutes les parties du monde.
Ce travail a été accompli suivant le principe conciliaire : fidélité à
la tradition et ouverture à un progrès légitime. Aussi peut-on dire que
la réforme liturgique est strictement traditionnelle ad normam Sanctorum
Patrum.
Les principes directeurs de la Constitution, qui ont été à la base
de la réforme, demeurent fondamentaux pour introduire les fidèles à une
célébration active des mystères, « source première et indispensable
du véritable esprit chrétien » Maintenant que la plupart des livres
liturgiques ont été publiés, traduits et mis en usage, il demeure nécessaire
d’avoir sans cesse ces principes devant les yeux et de les approfondir.
Jean-Paul II (pape du 16/10/78 au 2/04/2005)
Lettre apostolique Vicesimus Quintus Annus
4 décembre 1988
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10 juillet 2011
Fort Neuf de Vincennes
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Ils écoutent sans écouter
Dans le conte du ‘Petit Prince’, Saint-Exupéry écrit : « on
ne voit bien qu’avec le cœur », nous pourrions le paraphraser
en disant qu’on écoute bien qu’avec le cœur. C’est justement ce que Jésus
reproche à ses auditeurs : ils ne regardent ou n’écoutent que d’une
façon formelle, sans y attacher l’importance que les agissements et les
paroles du Seigneur méritent.
Ce reproche est tout à fait d’actualité dans nos églises aujourd’hui.
Il y a quelques années, j’avais demandé aux louveteaux et aux jeannettes
de la paroisse de se poster aux sorties de l’église et de demander aux
fidèles qui sortaient à la fin de la messe dominicale quel avait été l’évangile
du jour… Très peu de personnes avaient pu répondre à cette simple question.
A fortiori si la question avait porté sur le contenu de l’homélie, les
réponses auraient sans doute été encore plus évasives.
Lorsque le prêtre ou le diacre commence à lire le passage d’évangile
du jour, le réflexe humain est de penser : « Je connais cette
histoire ! » et aussitôt l’attention se relâche, l’esprit
se met à vagabonder et nous écoutons sans écouter jusqu’à la réponse machinale :
« Louange à toi, Seigneur Jésus ! » Pourtant nous
savons de façon intellectuelle que la Parole est vivante et qu’elle nous
parle ici et maintenant pour nous faire avancer sur le chemin qui mène
au Royaume. Mais nous avons beau faire, la plupart du temps nous ne l’écoutons
que distraitement. Ceci est encore plus vrai des deux autres lectures
et des versets du Psaume qui précèdent la proclamation de l’Evangile ;
l’attention des auditeurs dépend aussi de la qualité des lecteurs qui,
quelquefois, n’y mettent que peu de conviction, sont inaudibles ou monocordes.
« L'homme ne vit pas seulement de pain, mais l'homme vit de tout
ce qui sort de la bouche du Seigneur » Cette phrase est tirée
du livre du Deutéronome (8,3) elle souligne l’importance vitale pour l’homme
de se nourrir de cette Parole de Dieu qui est un don pour l’humanité.
En négligeant l’écoute attentive de l’Ecriture (Ancien et Nouveau Testaments)
nous entravons l’épanouissement de notre humanité.
« Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole
de Dieu et la mettent en pratique » (Luc 8,21) L’écoute –attentive
– de la Parole de Dieu n’est pas suffisante en soi, elle doit s’accompagner
d’une mise en pratique ; la Parole n’est pas une théorie ou une philosophie,
elle est « Vivante, efficace et plus incisive qu'aucun glaive
à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et
de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments
et les pensées du cœur. » (Hébreux 4,12) Combien de fois entendons-nous
reprocher à l’Eglise ses fidèles qui sont assidus à la messe dominicale
mais qui ne vivent pas de façon chrétienne le reste de la semaine ?
Nous ne sommes pas aussi découragés que les compagnons d’Emmaüs qui partaient
de Jérusalem pensant que Jésus n’était pas le Messie annoncé mais nous
aussi nous sommes des « cœurs sans intelligence, lents à croire
à tout ce qu'ont annoncé les Prophètes ! » (Luc 24,25) et
si, comme eux, nous écoutons le Christ nous enseigner l’Ecriture, nous
pourrons dire : « Notre cœur n'était-il pas tout brûlant
au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait
les Écritures ?< »<
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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13 juillet 2014
Secteur Vermandois
n°763
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Le Semeur
Le Christ Jésus explique lui-même à ses disciples le sens de la parabole
avec les grains qui tombent sur des sols différents. Il serait outrecuidant
et présomptueux de vouloir expliquer l’explication donnée par le Fils
du Père.
Par contre, le Maître ne dit rien sur la personnalité du Semeur laissant
les auditeurs libres de leur interprétation.
La première pensée envisage que le Semeur est le Christ lui-même :
« Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque
croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. » (Jean 12,46)
Puisqu’il est le ‘Verbe incarné’ (cf. Jean 1,14) toute sa prédication
est la Parole de Dieu semée au cœur des hommes, souvent reçue avec joie :
« Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. »
(Luc 19,6) mais aussi quelquefois refusée : « Etonnés de
ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent. »
(Matthieu 22,22)
La venue du Verbe de Dieu est l’aboutissement d’un long temps pédagogique
pour préparer l’humanité au Salut par le signe du Peuple de Dieu au milieu
des nations. Le Peuple a été choisi par Dieu pour proclamer la Bonne Nouvelle :
« Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les peuples
ses merveilles ! » (Psaume 96,3) Dieu suscite des prophètes
au milieu de son peuple pour que le peuple lui-même soit semeur de la
Parole en vivant selon la volonté de Dieu : « Leur race sera
connue parmi les nations, Et leur postérité parmi les peuples ; Tous
ceux qui les verront reconnaîtront Qu’ils sont une race bénie de l’Eternel. »
(Isaïe 61,9) et en prêchant la présence de Dieu pour tous les hommes :
« Aux îles lointaines, Qui jamais n’ont entendu parler de moi,
Et qui n’ont pas vu ma gloire ; Et ils publieront ma gloire parmi
les nations. » (Isaïe 66,19)
La mission du Semeur ne s’achève pas avec l’Ascension du Fils à la droite
du Père ; par le miracle de la Pentecôte, les disciples du Christ
prennent le relais : « Comme tu m’as envoyé dans le monde,
je les ai aussi envoyés dans le monde. » (Jean17,18) Recevant
les apostrophes des prophètes à la lumière de l’enseignement de Jésus,
les chrétiens ont à cœur d’accomplir le dernier commandement donné par
le Seigneur : « Allez, faites de toutes les nations des disciples,
les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur
à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28,19-20)
Tous les disciples du Christ sont des semeurs de la Parole, chacun à
sa mesure. Comme le semeur agricole, ils ne savent pas d’avance où la
semence tombera, si elle sera rejetée ou reçue. Chacun doit se rappeler
de la phrase de sainte Bernadette : « Je suis chargée de
vous le dire, pas de vous le faire croire » La réussite ne doit
pas nous faire gonfler d’orgueil mais l’échec ne doit pas nous décourager :
« Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné,
dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que
nous devions faire. » (Luc 17,10)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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9 juillet 2017
Paroisses Nesle & Athies
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n°951
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Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
La question des disciples a un relent d’hypocrisie : ils demandent
pourquoi Jésus parle aux foules en paraboles, ils ne semblent pas demander
pour eux-mêmes alors qu’ils n’ont sans doute pas mieux compris que les
autres le sens aigu de la parabole. Aussi sont-ils très contents que Jésus
fasse pour eux une explication de son homélie. Doublement contents car
cela leur permet de comprendre la parabole, mais aussi cela les valorise
par rapport aux ‘foules’.
Jésus, Dieu le Fils, « ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
(1Samuel 16,7) comprend le désarroi de ses disciples. En leur donnant
les clefs pour interpréter certaines paraboles – mais pas toutes, Jésus
procure un ‘entraînement’ à ses disciples afin qu’ils puissent
décrypter par eux-mêmes tout ce qu’il n’aura pas le temps de leur expliquer,
mais ce n’est qu’à la Pentecôte, par le don de l’Esprit Saint, qu’ils
pourront intégrer l’ensemble de l’enseignement du Christ.
Les disciples –à l’instar des foules – ne sont pas prêts à recevoir la
Nouvelle extraordinaire du pardon personnel qui manifeste l’amour infini
du Père pour toute l’humanité. Bien sûr, ils ont été subjugués par ce
prédicateur qui « enseignait en homme qui a autorité, et non pas
comme les scribes. » (Marc 1,22) ; mais quand il parle de
la Résurrection, « les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger. » (Marc 9,32) C’est une
des raisons pour lesquelles ils font allusion à l’incompréhension des
foules et non pas à la leur.
Aujourd’hui encore, nous avons bien du mal à comprendre les paroles du
Christ et surtout à les intégrer dans notre vie quotidienne. Nous avons
pourtant reçu tous les moyens pour cela par les grâces qui nous sont données
par les Sacrements et par l’Esprit qui nous a été promis ; notre
incompréhension est quelquefois volontaire car nous aussi, ‘nous avons
peur de l’interroger’ pour éviter qu’il nous rappelle la mission qu’il
nous a confiée ou qu’il nous confie une mission à laquelle nous n’aurions
pas envie de répondre.
La Parole explique la Parole, c’est par notre fréquentation régulière
de la Parole dans un esprit de prière et de méditation que nous pourrons
discerner et actualiser son sens pour nous : « ainsi ma parole,
qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait
ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Isaïe 55,11
– première lecture)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies
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12 juillet 2020
Paroisses Nesle & Athies
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n°1160
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Ma parole ne me reviendra pas sans résultat
Le chapitre 55 du prophète Isaïe dont ce passage est pratiquement la
conclusion évoque des temps où les nations reconnaitront la descendance
de David et convergeront vers la demeure du Seigneur. Dans ce contexte,
la Parole de Dieu est utilisée dans le sens de sa toute-puissance comme
lors de la Création : « Dieu dit… et cela fut »
(cf. Genèse 1)
Avec cette perspective, la Parole est beaucoup plus proche du sens du
‘Logos’ (Verbe) utilisé par le IVème évangéliste : « Au
commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe
était Dieu. » (Jean 1,1) que du décalogue donné par Dieu à son
peuple par l’intermédiaire de Moïse (cf. Exode 20,1-21)
Cette promesse prophétique de la parole qui « ne me reviendra
pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli
sa mission. » (Isaïe 55,11b) prendra chair dans la mission du
Christ lorsque les temps seront accomplis : « Car je suis
descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui
qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite
au dernier jour. » (Jean 6,38-39). Dieu-le-Fils acceptant la
volonté du Père en « devenant obéissant jusqu’à la mort et la
mort de la croix. » (cf. Philippiens 2,8)
La comparaison utilisée par le prophète prend un sens plus profond encore ;
la pluie et la neige permettent à la terre d’être féconde sans l’intervention
humaine : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui
jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se
lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. » (Marc
4,26-27) ; de même le Christ apporte le Salut aux hommes avec la
gratuité de l’amour de Dieu-le-Père : « car je ne suis pas
venu juger le monde, mais le sauver. » (Jean 12,47b)
La pluie et la neige se mêlent profondément à la terre attendant que
la semence tire son profit de ces éléments ; de la même façon, la
Parole est intimement liée à l’homme : « Cette loi que je
te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton
atteinte [...] Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans
ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. »
(Deutéronome 30,11.14)
Par la renaissance du Baptême et le don de l’Esprit Saint, le chrétien,
par sa perception de la Parole peut transmettre la véracité de l’Evangile :
« La parole du Seigneur demeure pour toujours. Or,
cette parole est celle de la Bonne Nouvelle qui vous a été annoncée. »
(1Pierre 1,25). Aujourd’hui c’est à nous d’être la pluie et la neige qui
fécondent la terre, de faire en sorte que la Parole de Dieu ne retourne
vers lui sans avoir accompli sa mission.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Modérateur de sainte Radegonde
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16 juillet 2023
Paroisses Nesle & Athies
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n°1331
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Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
Le texte ci-contre extrait des fables de La Fontaine (livre VIII, fable
IV) est une réponse partielle à cette question des Apôtres. La parabole
permet d’attirer l’attention de l’auditoire mais surtout de fixer dans
la mémoire un élément important de la prédication du Rabbi. Pour les foules,
le texte illustré et, ainsi facile à retenir, provoque une recherche personnelle
d’explication et de compréhension. Les personnes sauront que le Christ
a dévoilé les clefs de lecture à ses Apôtres.
Après la Résurrection de Dieu le Fils, la bonne curiosité des auditeurs
de Jésus fera qu’ils se rappelleront ces récits imagés utilisés par celui
qui est proclamé Ressuscité par ses disciples et ils désireront en connaitre
les révélations qui sont cachées dans ces historiettes mémorisées pour
mieux s’approcher du mystère de la foi.
Les révélations qui sont délivrées par la compréhension des paraboles
permettent aussi de mieux entrer dans les écrits de l’Ancien Testament :
les paroles prononcées par les prophètes prennent tout leur sens dans
un regard neuf et une nouvelle approche de la communion avec Dieu : :
« Personne ne connait le Fils sinon le Père et personne ne connait
le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
(Matthieu 11,27)
Nous sommes dépositaires de cette révélation, nos contemporains connaissent
quelquefois des petits récits bibliques, parfois même une simple expression :
« Être pauvre comme Job », « pleurer comme une
Madeleine », « le chemin de Damas » ; Partons
de ces petites connaissances résiduelle pour leur faire comprendre le
message d’amour délivré par le Christ.
+Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
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