février 1994
Saint Charles de Monceau
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Va te montrer au prêtre
La lèpre était une grave maladie de l'époque de
Jésus, les prescriptions qui la concernent dans le livre du Lévitique
sont nombreuses. En particulier celle à laquelle Jésus fait
allusion (Lv 14) par rapport à la purification qui doit être
constatée par Aaron et les grands-Prêtres, ses successeurs.
C'est écrit dans la Loi. Jésus demande à l'homme
guéri de se soumettre à la Loi.
Le Fils Unique du Père n'a pas besoin d'une vérification
: le miracle parle par lui-même, cet homme qui était impur
est désormais purifié. Cette histoire pourrait s'arrêter
là. Jésus ne demande pas de constatation de guérison,
ni pour le paralysé, ni pour la belle-mère de Pierre, ni
même pour les réanimations d'hommes et de femmes morts.
Dans le cas d'une maladie contagieuse comme la lèpre, il n'y a
pas seulement l'aspect guérison, de rendre sain ce qui était
impur, il y a aussi une dimension sociale. L'homme est guéri de
sa lèpre, il n'a pas besoin de le faire constater, il le sait!
Mais la société dans laquelle il vit était aussi
malade de la lèpre, de sa lèpre à lui, comme tout
organisme vivant, elle avait donc rejeté cet élément
malade. La lèpre de la société a besoin d'un examen
pour réintégrer cet homme : il faut quelqu'un de sûr,
qui puisse être garant de la véracité de la guérison.
C'est un phénomène identique qui se passe pour les guérisons
qui peuvent avoir lieu aujourd'hui : l'ancien malade sait qu'il est guéri,
mais la société a besoin de ``preuves'' pour cette guérison.
Le prêtre sera alors assisté d'un médecin.
Mais pour les autres guérisons, celles qui ne se voient pas, celles
que nous vivons régulièrement où Dieu vient nous
soigner de nos péchés, il n'y a pas de ``vérifications''
possibles.
Seul, le prêtre est témoin de cette guérison lors
d'un sacrement de réconciliation et de pénitence. Le pardon
de Dieu précède l'absolution que le prêtre va donner
en son nom; le croyant qui vient pour célébrer ce sacrement
sait qu'il est pardonné parce qu'il a rencontré le Christ
dans la prière, dans la lecture de la Parole de Dieu; Le Christ
lui a fait comprendre le mal qui le frappe et lui propose la guérison.
Si le pécheur accepte cette guérison elle devient réelle
et alors le Fils unique de Dieu lui dit : ``Va te montrer au prêtre''
Père JeanPaul Bouvier
Vicaire à saint Charles de Monceau
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16 février 2003
Forces Armées de Guyane
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Quelle est ma lèpre ?
Le plus surprenant dans le passage de l’évangile de saint Marc que la
liturgie nous propose aujourd’hui me semble être la hardiesse de ce lépreux
qui s’approche de Jésus, il va même tomber à ses genoux. Or la première
lecture nous donne les conditions de vie des lépreux d’après la Loi de
Moïse : il devra avoir sa demeure hors du camp et crier Impur dès
qu’il voit des personnes pour éviter qu’elles ne s’approchent.
Là, rien de tel ! Il vient près de Jésus. Sa foi est si grande qu’il
sait que Jésus ne craint pas sa lèpre, plus encore, il peut - s’il le
veut - le guérir. C’est ce que Jésus fait : il accède à son désir :
« Je le veux, sois purifié », mais en même temps, il lui demande
de respecter la Loi et d’aller se montrer au prêtre suivant les prescriptions
de Moïse.
Sans mettre en cause le miracle que Jésus effectue, nous pouvons faire
une lecture spirituelle de ce texte qui déborde le cadre d’une maladie
physiologique. Souvent dans la littérature chrétienne, le péché a été
comparé à la lèpre et il est presque aussi contagieux : ne faisons-nous
pas des choses peccamineuses parce que la société l’autorise et que « tout
le monde le fait » ?
En reprenant cette péricope et en faisant un parallèle avec nos péchés,
nous constatons rapidement que Jésus veut toujours nous en guérir, il
est toujours prêt à accéder à notre demande à ce niveau. Si je demande
le pardon au Seigneur, je suis sûr de sa réponse : Je le veux, sois
pardonné ! mais je suis aussi certain de la suite de la réponse :
Va te montrer au prêtre et donne ce qui est prescrit. Cela habilite l’usage
du Sacrement de Réconciliation et de Pénitence, appelé aussi la confession :
il est la manifestation extérieure de ce qui s’est passé à l’intérieur
par la volonté divine du Fils Unique du Père, nous ‘donnons’ un aveu des
péchés et nous recevons l’Esprit qui nous donne la force de ne pas commettre
le même péché. C’est pourquoi un péché est toujours circonstancié et personnel :
J’ai fait telle chose, dans telles circonstances, à tel moment, à telle
personne (que ce soit mon prochain, moi-même ou Dieu) un péché ne peut
jamais être une généralité !
La conséquence de cette démarche est double :
- JE suis pardonné et j’ai accepté le pardon de Dieu
- ma guérison est « pour les gens un témoignage »
Puissions-nous avoir la même foi que ce lépreux anonyme !
père JeanPaul Bouvier
Aumônier catholique des Forces Armées en Guyane
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15 février 2009
Brigade Franco-Allemande
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Donne ce qui est prescrit pour ta guérison
Le miracle de la guérison de cet homme suit une profession de foi :
« Si tu le veux, tu peux me purifier ! » Elle peut paraître
fruste, limitée à un espoir pour l’élimination de cette maladie redoutable,
mais la confiance que ce lépreux manifeste à l’égard de la puissance de
Jésus est une véritable reconnaissance de l’œuvre de Dieu.
Non seulement le Christ lui demande de n’en parler à personne, mais il
lui dit d’aller faire constater cette guérison au Temple comme cela est
prescrit dans la Loi de Moïse (cf. première lecture) pour pouvoir être
totalement réintégré dans la société et vivre normalement, non plus comme
un paria rejeté de tous.
Jésus ne recherche pas la notoriété de thaumaturge, au contraire il la
fuit ; lorsqu’il fait des miracles de guérison, il demande toujours
le secret (qui n’est jamais respecté !) Presque à chaque fois, l’évangéliste
mettra l’incise « pris de pitié » Jésus, homme parmi
les hommes, ne peut pas rester insensible devant la détresse de ceux qui
sont les plus démunis, les plus rejetés, les plus désemparés.
Il est venu apporter le Salut et manifester l’amour du Père pour tous
les hommes, mais cela s’accompagne d’une grande tendresse immédiate, d’une
pitié pour les épreuves que chaque individu traverse.
Pour nous, aujourd’hui, nous manquons certainement de cet espoir fou
qui animait cet homme ; nous nous disons que nos petites (ou grandes)
infortunes ne concernent pas le Seigneur et au lieu de les lui présenter
aussi simplement que ce malade le fait, nous nous contentons les supporter
et de vivre avec elles.
Le lépreux brave la Loi en se laissant toucher par Jésus certain de sa
guérison. Est-ce que nous acceptons de nous laisser toucher par le Christ ?
Ou bien avons-nous peur d’être guéris ?
Père JeanPaul Bouvier
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12 février 2012
Fort Neuf de Vincennes
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Je tâche de m’adapter
Saint Paul montre la véritable évangélisation : il ne s’agit pas
pour lui de transmettre ses vues et ses options personnelles mais d’annoncer
l’Evangile, Bonne Nouvelle du sacrifice du Fils de Dieu qui est mort et
Ressuscité pour le salut de toute l’humanité. Saint Paul regarde chaque
interlocuteur comme une personne aimée et sauvée par le Christ ;
et il s’adapte – ou du moins il essaie de s’adapter sans toujours réussir
– à cette personne avec ses particularités propres.
Apôtre des ‘Gentils’ saint Paul se confronte à des civilisations
différentes et, même s’il commence par aller à la synagogue fort de sa
formation de pharisien, il élargit rapidement sa prédication aux non-juifs
en prenant un langage qu’ils peuvent comprendre : il rencontre des
personnes qui ne connaissent pas l’Ancien Testament, cela ne peut donc
pas être son point de départ.
Au fur et à mesure de son développement, l’Eglise va avoir le même principe
et de nombreuses façons d’annoncer l’Evangile vont voir le jour, différentes
dans la forme mais non sur le fond. La difficulté à laquelle l’Eglise
se heurte est de distinguer l’adaptation de la déformation ; certaines
adaptations pourraient dénaturer l’essence du message, le respect de l’autre
ne doit pas être une négation du désir de faire partager la foi chrétienne.
Dieu se propose, il ne s’impose pas, mais encore faut-il qu’il soit proposé
par des voix humaines !
Adapter sans dénaturer, tel est le dilemme auquel les chrétiens se confrontent
aujourd’hui. La fréquentation des Sacrements, la méditation de la Parole
de Dieu, la prière, le désir d’approfondir la foi chrétienne sont des
moyens pour être sûrs de ne pas dénaturer l’esprit de l’Evangile dans
un monde où le choc des cultures et la communication instantanée sont
omniprésents.
Utiliser les moyens modernes pour propager la Bonne Nouvelle n’est pas
impie : le premier livre imprimé n’était-il pas une Bible ?
Le pape Pie XI n’a pas hésité à créer Radio Vatican avec le cardinal Pacelli
(futur Pie XII) Le pape Jean-Paul II a demandé la création d’un site Internet
pour le Vatican… Cette utilisation ne doit pas occulter l’importance du
message et la technique ne peut être qu’un moyen au service de l’annonce
et non pas le but.
Chaque chrétien est limité géographiquement, intellectuellement, spirituellement
pour annoncer l’Evangile, mais chacun l’annonce à sa façon à quelques
personnes ; l’Eglise dans son ensemble l’annonce à tous grâce à ces
inconnus qui rayonnent autour d’eux en montrant que l’amour que Dieu manifeste
pour l’humanité depuis que l’Homme est apparu n’est ni désuet, ni démodé,
ni anachronique. Cet amour est intemporel et il s’inscrit dans le temps !
La Parole de Dieu écrite au fil de l’histoire du Peuple de Dieu est lue
aujourd’hui à la lumière du XXIème siècle ; elle se réactualise d’elle-même,
si le lecteur y cherche avec foi la volonté de Dieu pour le présent.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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15 février 2015
n°803
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Avec fermeté
L’ordre que Jésus donne à ce lépreux guéri semble être contradictoire :
« ne dis rien à personne […] cela sera pour les gens un témoignage »
Comment cela pourrait-il être un témoignage si l’origine de la guérison
reste secrète ? L’interdiction de parler est sans doute limitée jusqu’à
ce que le prêtre ait déclaré cet homme ‘pur’ (cf. Lévitique 13)
afin que le miracle soit constaté par l’autorité religieuse
Le témoignage dont parle Jésus est double :
- D’une part, l’événement atteste que cet homme qui prêche dans les
villages de Galilée a en lui une puissance divine capable de guérir
les malades, même de maladie aussi grave que la lèpre. Une maladie qui
est non seulement incapacitante sur le plan physique puisqu’elle entraîne
des mutilations importantes, mais elle est aussi handicapante sur la
plan humain car le lépreux était exclu de la société, obligé d’éviter
les contacts avec les autres hommes en restant à l’écart obligé de crier
‘impur’ ou de faire tourner une crécelle
- D’autre part Jésus montre à tous qu’il ne transgresse pas la Loi
comme cela lui est fréquemment reproché, c’est ‘avec fermeté’
qu’il impose au lépreux d’aller se montrer au prêtre : il veut
que les guérisons qu’il effectue soient soumises aux vérifications qu’impose
la Loi de Moïse. Il ne se dispense pas de ces contrôles sachant qu’ils
permettent de rendre à la personne guérie toute sa place dans la société
et de retrouver sa dignité d’homme.
Ce double témoignage s’applique également à nous :
- Le lépreux avait une telle confiance dans la puissance de Jésus qu’il
n’hésite pas à s’approcher et même à se laisser toucher contrairement
aux préceptes qui lui sont imposés, sa demande est pleine de foi et
elle est explicite : « Si tu le veux, tu peux me purifier ! »
en nous approchant de Jésus et en affirmant qu’il est la Deuxième personne
de la Sainte Trinité, nous pouvons lui demander d’être purifiés, non
pas d’une maladie physique mais de la maladie morale qui nous ronge :
le péché. Comme à l’époque Jésus est rempli de compassion pour ceux
qui viennent à lui.
- Sûrs d’être pardonnés de tous nos péchés, le Fils éternel du Père
nous demande d’aller voir le prêtre pour discerner ce qui est réellement
peccamineux et pour constater le désir de réconciliation. C’est pendant
cette rencontre que le Christ étendra la main pour rendre ce pardon
effectif et, par ce geste, nous donner la force de nous redresser et
de nous tenir debout.
Après la guérison du lépreux, Jésus « restait à l’écart, dans
des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui »
Le témoignage de la guérison du lépreux constatée par le prêtre de Jérusalem
fait venir les foules à Jésus. La joie dont je témoigne du pardon qui
m’a été donné devrait avoir le même effet…
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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11 février 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°992
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Il fut saisi de compassion
Cette expression apparait plusieurs fois chez les trois évangélistes
synoptiques, 12 fois en tout (Matthieu : 5 – Marc : 4 – Luc :
3). 9 fois à propos de Jésus, mais aussi trois fois dans des paraboles :
- Pour le maître qui remet la dette à celui qui ensuite ne montre pas
de pitié à son propre débiteur (Matthieu 18,27)
- Pour le Bon Samaritain (Luc 10,33)
- Pour le père au retour du fils qui a dépensé son héritage (Luc 15,20)
Compassion, c'est-à-dire souffrir avec les autres ! quel beau mot
pour les chrétiens ! C’est même un mot essentiel puisqu’il correspond
au commandement de l’amour que le Fils répète si fréquemment à ses disciples :
« aimer [Dieu] de tout son cœur, de toute son intelligence, de
toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute
offrande d’holocaustes et de sacrifices. » (Marc 12,33) Ce commandement
existe déjà dans la Loi donnée à Moïse sous la forme des dix Paroles gravées
dans la pierre (cf. Exode 31,18)
Face à ce lépreux, Jésus souffre avec lui, mais à travers ce lépreux
anonyme, il souffre avec tous ceux qui sont éprouvés dans leur chair ou
dans leur esprit, avec tous ceux qui sont rejetés par leurs communautés
parce que leur différence fait peur… Dieu-le-Fils souffre de la souffrance
des hommes comme il avait souffert des souffrances de son peuple :
« Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère
de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups
des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. » (Exode 3,7)
Les chrétiens, disciples du Fils, adorateurs du Père et animés par l’Esprit
Saint, ne peuvent se satisfaire de compatir aux souffrances de leurs frères
et sœurs, ils doivent agir contre elles comme le Christ et soulager ces
souffrances autant qu’il leur est possible ; comme le bon Samaritain
qui prend sur son temps et sur son argent pour soigner un inconnu ;
comme le père qui n’a pas besoin d’entendre la supplication de son fils
pour lui pardonner. A nous de trouver aujourd’hui les moyens efficaces
pour montrer l’amour de Dieu, comme le lépreux qui est purifié :
« cela sera pour les gens un témoignage. » (v.44)
Saint Paul nous montre le chemin : « Imitez-moi, comme moi
aussi j’imite le Christ. » (1Corinthiens 11,1) ce n’est pas un
formule de vantardise : c’est une profession de foi !
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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14 février 2021
Paroisses Nesle & Athies
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n°1199
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Double miracle
La lèpre était une grave maladie de l'époque de Jésus, les prescriptions
qui la concernent dans le livre du Lévitique sont nombreuses. En particulier
celle à laquelle Jésus fait allusion (Lévitique ch. 14) par rapport à
la purification qui doit être constatée par Aaron et les grands-Prêtres,
ses successeurs.
C'est écrit dans la Loi. Jésus demande à l'homme guéri de se soumettre
à la Loi.
Le Fils Unique du Père n'a pas besoin d'une vérification : le miracle
parle par lui-même, cet homme qui était impur est désormais purifié. Cette
histoire pourrait s'arrêter là. Jésus ne demande pas de constatation de
guérison pour les autres miracles qu’il a pu faire, ni pour le paralysé,
ni pour la belle-mère de Pierre, ni même pour les réanimations d'hommes
et de femmes morts.
Dans le cas d'une maladie contagieuse comme la lèpre, il n'y a pas seulement
l'aspect guérison, de rendre sain ce qui était impur, il y a aussi une
dimension sociale. L'homme est guéri de sa lèpre, il n'a pas besoin de
le faire constater, il le sait! Mais la société dans laquelle il vit était
aussi malade d’une autre lèpre, comme tout organisme vivant, elle avait
rejeté officiellement cet élément malade. La la société a besoin d'un
examen pour réintégrer cet homme : il faut quelqu'un de sûr et ayant autorité,
qui puisse être garant de la véracité de la guérison pour que la personne
puisse reprendre sa place dans la société ; ce garant est le prêtre
C'est un phénomène identique qui se passe pour les guérisons qui peuvent
avoir lieu aujourd'hui : l'ancien malade sait qu'il est guéri, mais la
société a besoin de ‘preuves’' pour cette guérison. Le prêtre sera alors
assisté d'un médecin.
Mais pour les autres guérisons, celles qui ne se voient pas, celles que
nous vivons régulièrement où Dieu vient nous soigner de nos péchés, il
n'y a pas de ‘vérifications’ possibles.
Seul, le prêtre est témoin de cette guérison lors d'un sacrement de réconciliation
et de pénitence. Le pardon de Dieu précède l'absolution que le prêtre
va donner en son nom; le croyant qui vient pour célébrer ce sacrement
sait qu'il est pardonné parce qu'il a rencontré le Christ dans la prière,
dans la lecture de la Parole de Dieu; Le Christ lui a fait comprendre
le mal qui le frappe et lui propose la guérison. Si le pécheur accepte
cette guérison elle devient réelle et alors le Fils unique de Dieu lui
dit : ``Va te montrer au prêtre''
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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