Temps Ordinaire 6ème dimanche - Année B

Lévitique 13,1-2.45-46 - Psaume 101 - 1Corinthiens 10,31-11,1 - Marc 1,40-45

1

Saint Charles de Monceau

février 1994

Va te montrer au prêtre

2

Forces Armées de Guyane

16 février 2003

Quelle est notre lèpre ?

3

Brigade Franco-Allemande

15 février 2009

Donne ce qui est prescrit pour ta guérison

4

Fort Neuf de Vincennes

12 février 2012

Je tâche de m’adapter

5

Secteur Vermandois

15 février 2015

Avec fermeté

6

Athies & Nesle

11 février 2018

Il fut saisi de compassion

7

14 février 2021

 

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février 1994

Saint Charles de Monceau

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Va te montrer au prêtre

La lèpre était une grave maladie de l'époque de Jésus, les prescriptions qui la concernent dans le livre du Lévitique sont nombreuses. En particulier celle à laquelle Jésus fait allusion (Lv 14) par rapport à la purification qui doit être constatée par Aaron et les grands-Prêtres, ses successeurs.

C'est écrit dans la Loi. Jésus demande à l'homme guéri de se soumettre à la Loi.

Le Fils Unique du Père n'a pas besoin d'une vérification : le miracle parle par lui-même, cet homme qui était impur est désormais purifié. Cette histoire pourrait s'arrêter là. Jésus ne demande pas de constatation de guérison, ni pour le paralysé, ni pour la belle-mère de Pierre, ni même pour les réanimations d'hommes et de femmes morts.

Dans le cas d'une maladie contagieuse comme la lèpre, il n'y a pas seulement l'aspect guérison, de rendre sain ce qui était impur, il y a aussi une dimension sociale. L'homme est guéri de sa lèpre, il n'a pas besoin de le faire constater, il le sait! Mais la société dans laquelle il vit était aussi malade de la lèpre, de sa lèpre à lui, comme tout organisme vivant, elle avait donc rejeté cet élément malade. La lèpre de la société a besoin d'un examen pour réintégrer cet homme : il faut quelqu'un de sûr, qui puisse être garant de la véracité de la guérison.

C'est un phénomène identique qui se passe pour les guérisons qui peuvent avoir lieu aujourd'hui : l'ancien malade sait qu'il est guéri, mais la société a besoin de ``preuves'' pour cette guérison. Le prêtre sera alors assisté d'un médecin.

Mais pour les autres guérisons, celles qui ne se voient pas, celles que nous vivons régulièrement où Dieu vient nous soigner de nos péchés, il n'y a pas de ``vérifications'' possibles.

Seul, le prêtre est témoin de cette guérison lors d'un sacrement de réconciliation et de pénitence. Le pardon de Dieu précède l'absolution que le prêtre va donner en son nom; le croyant qui vient pour célébrer ce sacrement sait qu'il est pardonné parce qu'il a rencontré le Christ dans la prière, dans la lecture de la Parole de Dieu; Le Christ lui a fait comprendre le mal qui le frappe et lui propose la guérison. Si le pécheur accepte cette guérison elle devient réelle et alors le Fils unique de Dieu lui dit : ``Va te montrer au prêtre''

Père JeanPaul Bouvier
Vicaire à saint Charles de Monceau

16 février 2003

Forces Armées de Guyane

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Quelle est ma lèpre ?

Le plus surprenant dans le passage de l’évangile de saint Marc que la liturgie nous propose aujourd’hui me semble être la hardiesse de ce lépreux qui s’approche de Jésus, il va même tomber à ses genoux. Or la première lecture nous donne les conditions de vie des lépreux d’après la Loi de Moïse : il devra avoir sa demeure hors du camp et crier Impur dès qu’il voit des personnes pour éviter qu’elles ne s’approchent.

Là, rien de tel ! Il vient près de Jésus. Sa foi est si grande qu’il sait que Jésus ne craint pas sa lèpre, plus encore, il peut - s’il le veut - le guérir. C’est ce que Jésus fait : il accède à son désir : « Je le veux, sois purifié », mais en même temps, il lui demande de respecter la Loi et d’aller se montrer au prêtre suivant les prescriptions de Moïse.

Sans mettre en cause le miracle que Jésus effectue, nous pouvons faire une lecture spirituelle de ce texte qui déborde le cadre d’une maladie physiologique. Souvent dans la littérature chrétienne, le péché a été comparé à la lèpre et il est presque aussi contagieux : ne faisons-nous pas des choses peccamineuses parce que la société l’autorise et que « tout le monde le fait » ?

En reprenant cette péricope et en faisant un parallèle avec nos péchés, nous constatons rapidement que Jésus veut toujours nous en guérir, il est toujours prêt à accéder à notre demande à ce niveau. Si je demande le pardon au Seigneur, je suis sûr de sa réponse : Je le veux, sois pardonné ! mais je suis aussi certain de la suite de la réponse : Va te montrer au prêtre et donne ce qui est prescrit. Cela habilite l’usage du Sacrement de Réconciliation et de Pénitence, appelé aussi la confession : il est la manifestation extérieure de ce qui s’est passé à l’intérieur par la volonté divine du Fils Unique du Père, nous ‘donnons’ un aveu des péchés et nous recevons l’Esprit qui nous donne la force de ne pas commettre le même péché. C’est pourquoi un péché est toujours circonstancié et personnel : J’ai fait telle chose, dans telles circonstances, à tel moment, à telle personne (que ce soit mon prochain, moi-même ou Dieu) un péché ne peut jamais être une généralité !

La conséquence de cette démarche est double :

  • JE suis pardonné et j’ai accepté le pardon de Dieu
  • ma guérison est « pour les gens un témoignage »

Puissions-nous avoir la même foi que ce lépreux anonyme !

père JeanPaul Bouvier
Aumônier catholique des Forces Armées en Guyane

15 février 2009

Brigade Franco-Allemande

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Donne ce qui est prescrit pour ta guérison

Le miracle de la guérison de cet homme suit une profession de foi : « Si tu le veux, tu peux me purifier ! » Elle peut paraître fruste, limitée à un espoir pour l’élimination de cette maladie redoutable, mais la confiance que ce lépreux manifeste à l’égard de la puissance de Jésus est une véritable reconnaissance de l’œuvre de Dieu.

Non seulement le Christ lui demande de n’en parler à personne, mais il lui dit d’aller faire constater cette guérison au Temple comme cela est prescrit dans la Loi de Moïse (cf. première lecture) pour pouvoir être totalement réintégré dans la société et vivre normalement, non plus comme un paria rejeté de tous.

Jésus ne recherche pas la notoriété de thaumaturge, au contraire il la fuit ; lorsqu’il fait des miracles de guérison, il demande toujours le secret (qui n’est jamais respecté !) Presque à chaque fois, l’évangéliste mettra l’incise « pris de pitié » Jésus, homme parmi les hommes, ne peut pas rester insensible devant la détresse de ceux qui sont les plus démunis, les plus rejetés, les plus désemparés.

Il est venu apporter le Salut et manifester l’amour du Père pour tous les hommes, mais cela s’accompagne d’une grande tendresse immédiate, d’une pitié pour les épreuves que chaque individu traverse.

Pour nous, aujourd’hui, nous manquons certainement de cet espoir fou qui animait cet homme ; nous nous disons que nos petites (ou grandes) infortunes ne concernent pas le Seigneur et au lieu de les lui présenter aussi simplement que ce malade le fait, nous nous contentons les supporter et de vivre avec elles.

Le lépreux brave la Loi en se laissant toucher par Jésus certain de sa guérison. Est-ce que nous acceptons de nous laisser toucher par le Christ ?

Ou bien avons-nous peur d’être guéris ?

Père JeanPaul Bouvier

12 février 2012

Fort Neuf de Vincennes

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Je tâche de m’adapter

Saint Paul montre la véritable évangélisation : il ne s’agit pas pour lui de transmettre ses vues et ses options personnelles mais d’annoncer l’Evangile, Bonne Nouvelle du sacrifice du Fils de Dieu qui est mort et Ressuscité pour le salut de toute l’humanité. Saint Paul regarde chaque interlocuteur comme une personne aimée et sauvée par le Christ ; et il s’adapte – ou du moins il essaie de s’adapter sans toujours réussir – à cette personne avec ses particularités propres.

Apôtre des ‘Gentils’ saint Paul se confronte à des civilisations différentes et, même s’il commence par aller à la synagogue fort de sa formation de pharisien, il élargit rapidement sa prédication aux non-juifs en prenant un langage qu’ils peuvent comprendre : il rencontre des personnes qui ne connaissent pas l’Ancien Testament, cela ne peut donc pas être son point de départ.

Au fur et à mesure de son développement, l’Eglise va avoir le même principe et de nombreuses façons d’annoncer l’Evangile vont voir le jour, différentes dans la forme mais non sur le fond. La difficulté à laquelle l’Eglise se heurte est de distinguer l’adaptation de la déformation ; certaines adaptations pourraient dénaturer l’essence du message, le respect de l’autre ne doit pas être une négation du désir de faire partager la foi chrétienne. Dieu se propose, il ne s’impose pas, mais encore faut-il qu’il soit proposé par des voix humaines !

Adapter sans dénaturer, tel est le dilemme auquel les chrétiens se confrontent aujourd’hui. La fréquentation des Sacrements, la méditation de la Parole de Dieu, la prière, le désir d’approfondir la foi chrétienne sont des moyens pour être sûrs de ne pas dénaturer l’esprit de l’Evangile dans un monde où le choc des cultures et la communication instantanée sont omniprésents.

Utiliser les moyens modernes pour propager la Bonne Nouvelle n’est pas impie : le premier livre imprimé n’était-il pas une Bible ? Le pape Pie XI n’a pas hésité à créer Radio Vatican avec le cardinal Pacelli (futur Pie XII) Le pape Jean-Paul II a demandé la création d’un site Internet pour le Vatican… Cette utilisation ne doit pas occulter l’importance du message et la technique ne peut être qu’un moyen au service de l’annonce et non pas le but.

Chaque chrétien est limité géographiquement, intellectuellement, spirituellement pour annoncer l’Evangile, mais chacun l’annonce à sa façon à quelques personnes ; l’Eglise dans son ensemble l’annonce à tous grâce à ces inconnus qui rayonnent autour d’eux en montrant que l’amour que Dieu manifeste pour l’humanité depuis que l’Homme est apparu n’est ni désuet, ni démodé, ni anachronique. Cet amour est intemporel et il s’inscrit dans le temps ! La Parole de Dieu écrite au fil de l’histoire du Peuple de Dieu est lue aujourd’hui à la lumière du XXIème siècle ; elle se réactualise d’elle-même, si le lecteur y cherche avec foi la volonté de Dieu pour le présent.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes

15 février 2015

n°803

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Avec fermeté

L’ordre que Jésus donne à ce lépreux guéri semble être contradictoire : « ne dis rien à personne […] cela sera pour les gens un témoignage » Comment cela pourrait-il être un témoignage si l’origine de la guérison reste secrète ? L’interdiction de parler est sans doute limitée jusqu’à ce que le prêtre ait déclaré cet homme ‘pur’ (cf. Lévitique 13) afin que le miracle soit constaté par l’autorité religieuse

Le témoignage dont parle Jésus est double :

  • D’une part, l’événement atteste que cet homme qui prêche dans les villages de Galilée a en lui une puissance divine capable de guérir les malades, même de maladie aussi grave que la lèpre. Une maladie qui est non seulement incapacitante sur le plan physique puisqu’elle entraîne des mutilations importantes, mais elle est aussi handicapante sur la plan humain car le lépreux était exclu de la société, obligé d’éviter les contacts avec les autres hommes en restant à l’écart obligé de crier ‘impur’ ou de faire tourner une crécelle
  • D’autre part Jésus montre à tous qu’il ne transgresse pas la Loi comme cela lui est fréquemment reproché, c’est ‘avec fermeté’ qu’il impose au lépreux d’aller se montrer au prêtre : il veut que les guérisons qu’il effectue soient soumises aux vérifications qu’impose la Loi de Moïse. Il ne se dispense pas de ces contrôles sachant qu’ils permettent de rendre à la personne guérie toute sa place dans la société et de retrouver sa dignité d’homme.

Ce double témoignage s’applique également à nous :

  • Le lépreux avait une telle confiance dans la puissance de Jésus qu’il n’hésite pas à s’approcher et même à se laisser toucher contrairement aux préceptes qui lui sont imposés, sa demande est pleine de foi et elle est explicite : « Si tu le veux, tu peux me purifier ! » en nous approchant de Jésus et en affirmant qu’il est la Deuxième personne de la Sainte Trinité, nous pouvons lui demander d’être purifiés, non pas d’une maladie physique mais de la maladie morale qui nous ronge : le péché. Comme à l’époque Jésus est rempli de compassion pour ceux qui viennent à lui.
  • Sûrs d’être pardonnés de tous nos péchés, le Fils éternel du Père nous demande d’aller voir le prêtre pour discerner ce qui est réellement peccamineux et pour constater le désir de réconciliation. C’est pendant cette rencontre que le Christ étendra la main pour rendre ce pardon effectif et, par ce geste, nous donner la force de nous redresser et de nous tenir debout.

Après la guérison du lépreux, Jésus « restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui » Le témoignage de la guérison du lépreux constatée par le prêtre de Jérusalem fait venir les foules à Jésus. La joie dont je témoigne du pardon qui m’a été donné devrait avoir le même effet…

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

11 février 2018

Paroisses Nesle & Athies

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n°992

Il fut saisi de compassion

Cette expression apparait plusieurs fois chez les trois évangélistes synoptiques, 12 fois en tout (Matthieu : 5 – Marc : 4 – Luc : 3). 9 fois à propos de Jésus, mais aussi trois fois dans des paraboles :

  • Pour le maître qui remet la dette à celui qui ensuite ne montre pas de pitié à son propre débiteur (Matthieu 18,27)
  • Pour le Bon Samaritain (Luc 10,33)
  • Pour le père au retour du fils qui a dépensé son héritage (Luc 15,20)

Compassion, c'est-à-dire souffrir avec les autres ! quel beau mot pour les chrétiens ! C’est même un mot essentiel puisqu’il correspond au commandement de l’amour que le Fils répète si fréquemment à ses disciples : « aimer [Dieu] de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » (Marc 12,33) Ce commandement existe déjà dans la Loi donnée à Moïse sous la forme des dix Paroles gravées dans la pierre (cf. Exode 31,18)

Face à ce lépreux, Jésus souffre avec lui, mais à travers ce lépreux anonyme, il souffre avec tous ceux qui sont éprouvés dans leur chair ou dans leur esprit, avec tous ceux qui sont rejetés par leurs communautés parce que leur différence fait peur… Dieu-le-Fils souffre de la souffrance des hommes comme il avait souffert des souffrances de son peuple : « Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. » (Exode 3,7)

Les chrétiens, disciples du Fils, adorateurs du Père et animés par l’Esprit Saint, ne peuvent se satisfaire de compatir aux souffrances de leurs frères et sœurs, ils doivent agir contre elles comme le Christ et soulager ces souffrances autant qu’il leur est possible ; comme le bon Samaritain qui prend sur son temps et sur son argent pour soigner un inconnu ; comme le père qui n’a pas besoin d’entendre la supplication de son fils pour lui pardonner. A nous de trouver aujourd’hui les moyens efficaces pour montrer l’amour de Dieu, comme le lépreux qui est purifié : « cela sera pour les gens un témoignage. » (v.44)

Saint Paul nous montre le chemin : « Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ. » (1Corinthiens 11,1) ce n’est pas un formule de vantardise : c’est une profession de foi !

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies

14 février 2021

Paroisses Nesle & Athies

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n°1199

Double miracle

La lèpre était une grave maladie de l'époque de Jésus, les prescriptions qui la concernent dans le livre du Lévitique sont nombreuses. En particulier celle à laquelle Jésus fait allusion (Lévitique ch. 14) par rapport à la purification qui doit être constatée par Aaron et les grands-Prêtres, ses successeurs.

C'est écrit dans la Loi. Jésus demande à l'homme guéri de se soumettre à la Loi.

Le Fils Unique du Père n'a pas besoin d'une vérification : le miracle parle par lui-même, cet homme qui était impur est désormais purifié. Cette histoire pourrait s'arrêter là. Jésus ne demande pas de constatation de guérison pour les autres miracles qu’il a pu faire, ni pour le paralysé, ni pour la belle-mère de Pierre, ni même pour les réanimations d'hommes et de femmes morts.

Dans le cas d'une maladie contagieuse comme la lèpre, il n'y a pas seulement l'aspect guérison, de rendre sain ce qui était impur, il y a aussi une dimension sociale. L'homme est guéri de sa lèpre, il n'a pas besoin de le faire constater, il le sait! Mais la société dans laquelle il vit était aussi malade d’une autre lèpre, comme tout organisme vivant, elle avait rejeté officiellement cet élément malade. La la société a besoin d'un examen pour réintégrer cet homme : il faut quelqu'un de sûr et ayant autorité, qui puisse être garant de la véracité de la guérison pour que la personne puisse reprendre sa place dans la société ; ce garant est  le prêtre

C'est un phénomène identique qui se passe pour les guérisons qui peuvent avoir lieu aujourd'hui : l'ancien malade sait qu'il est guéri, mais la société a besoin de ‘preuves’' pour cette guérison. Le prêtre sera alors assisté d'un médecin.

Mais pour les autres guérisons, celles qui ne se voient pas, celles que nous vivons régulièrement où Dieu vient nous soigner de nos péchés, il n'y a pas de ‘vérifications’ possibles.

Seul, le prêtre est témoin de cette guérison lors d'un sacrement de réconciliation et de pénitence. Le pardon de Dieu précède l'absolution que le prêtre va donner en son nom; le croyant qui vient pour célébrer ce sacrement sait qu'il est pardonné parce qu'il a rencontré le Christ dans la prière, dans la lecture de la Parole de Dieu; Le Christ lui a fait comprendre le mal qui le frappe et lui propose la guérison. Si le pécheur accepte cette guérison elle devient réelle et alors le Fils unique de Dieu lui dit : ``Va te montrer au prêtre''

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies


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