2ème dimanche du Temps Ordinaire - Année C

Isaïe 62,1-5 - Psaume 95 - Corinthiens 12,4-11 - Jean 2,1-11

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Lycée Militaire d'Autun

18 janvier 1998

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

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Lycée Militaire d'Autun

14 jnvier 2001

Surabondance

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Garnison d'Angers

18 janvier 2004

Marie à Cana

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Secteur Vermandois

20 janvier 2013

Qu’ils soient un !

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17 janvier 2016

Le commencement des signes

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Athies & Nesle

20 janvier 2019

In vino veritas

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16 janvier 2022

Double lecture

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18 janvier 1998

Lycée Militaire d'Autun

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Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Je crois en l'Eglise, une sainte, catholique et apostolique

A l'occasion de la semaine de prière pour l'unité , nous pouvons méditer sur cette phrase trop souvent dite d'une façon machinale.

Eglise Une.

L'Eglise ne peut être qu'une puisqu'elle vient de Dieu qui est unique ; elle est le Corps Mystique du Christ. Il n'y a qu'un seul Baptême lorsqu'il est célébré pour obéir au Christ qui a dit à ses Apôtres : " Allez, de toutes les nations faites des disciples et baptisez-les au nom du Père du Fils et du saint Esprit, enseignez-les à garder ce que je vous ai prescrit. " (Mt 28,19-20). C'est le Baptême et la profession de la foi (par le symbole de Nicée-Constantinople par exemple) qui fait de nous des membres de l'Eglise. J'entends que chacun de vous dit : " Moi, je suis à Paul. " - " Et moi, à Apollos. " - " Et moi, à Céphas. " - " Et moi, à Christ. " Le Christ serait-il divisé ? Serait-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Ou bien serait-ce au nom de Paul que vous avez été baptisé ? (1Co 1,12-13)

Eglise Sainte.

L'Eglise est sainte parce qu'elle vient de Dieu, quelque soit la sainteté personnelle de ses membres. Dieu seul est saint, les personnes qui, dans l'histoire de l'Eglise, ont été déclarées saintes sont celles qui se sont approchées de Dieu dans leur vie quotidienne. Cette affirmation, nous la chantons dans le cours de la messe en paraphrasant le prophète Isaïe : Saint, Saint, Saint, le Seigneur Dieu de l'univers, le ciel et la terre sont remplis de sa gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux. (cf Is 6,1-3) Le Concile du Vatican II précise cette pensée : Le Christ en effet, qui est célébré avec le Père et l'Esprit comme le seul saint, a aimé l'Eglise comme son épouse, en se livrant pour elle pour la sanctifier, il se l'est unie comme son Corps, et l'a comblé du don du saint Esprit pour la gloire de Dieu.

Eglise Catholique.

Kaqolikos en grec, signifie " universel ". Non pas que l'Eglise occupe l'ensemble du monde, mais qu'elle s'adresse à tous, sans distinction. Tout être humain est concerné par la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ. L'Eglise était déjà universelle, donc catholique dans le sens originel, lorsqu'au matin de la Pentecôte l'ensemble de ses membres tenait dans une seule pièce à Jérusalem. Chaque chrétien a en lui une dimension universelle.

Eglise Apostolique.

La mission divine confiée par le Christ aux Apôtres est destinée à durer jusqu'à la fin des temps, étant donné que l'Evangile qu'ils doivent transmettre est pour l'Eglise, principe de toute sa vie, pour toute la durée du temps. C'est pourquoi les Apôtres prirent soin d'instituer dans cette société hiérarchiquement ordonnée, des successeurs. (Concile Vatican II LG 20§1). Tout chrétien est ainsi lié à la mission d'enseignement des Apôtres et de leurs successeurs les évêques. Notre foi repose sur le témoignage des Apôtres et des générations précédentes, la foi des générations suivantes reposera également sur notre témoignage.

Ainsi l'affirmation du symbole de Nicée Constantinople n'est pas un repli sur un groupuscule ou une secte fermée sur elle même, mais elle tient compte des deux composantes essentielles de l'Eglise : une institution divine qui est construire par et pour les hommes.

Père JeanPaul BOUVIER
aumônier du Lycée Militaire d'Autun

14 janvier 2001

Lycée Militaire d'Autun

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Surabondance

" Ils n'ont plus de vin ". Lorsque la Vierge Marie, la Mère de Jésus, vient lui dire cette phrase, le repas de noces touche à sa fin. Les invités ont bu tout ce qui était prévu. Dans ces repas de fête, les organisateurs prévoient d'habitude plus qu'il ne faut. Les invités ont donc déjà eu plus qu'à satiété.

Jésus avise les jarres prévues pour faire les ablutions. Cela fait 600 litres d'eau, saint Jean précise qu'on les remplit jusqu'au bord. Jésus prie son Père et l'eau est changée en vin. 600 litres alors qu'il ne devait manquer que quelques amphores.

Si nous faisons une extrapolation avec ce que nous vivons aujourd'hui, nous constatons la même surabondance de l'amour de Dieu, Père, Fils et Esprit.

Comme la Vierge, nous présentons une constatation sur notre vie. Comme elle, nous ne savons pas si cela sera suivi d'effets, mais pleine de confiance, elle dit aux serviteurs " Faites tout ce qu'il vous dira ". En relisant notre vie, les événements du monde qui nous entoure, nous nous apercevons aussi que notre confiance porte du fruit. Comme à Cana, Le Christ nous exauce au-delà de toute mesure, d'une façon surabondante. Pas toujours dans le sens que nous désirions, mais toujours pour le mieux.

La difficulté que nous rencontrons est surtout de savoir analyser les signes des temps, ces signes où le Seigneur se manifeste à nous, ces signes qui sont sous nos yeux et ne nous ne savons pas voir : " Ils ont des yeux et ils ne voient pas, ils ont des oreilles et ils n'entendent pas ".

Père JeanPaul Bouvier

18 janvier 2004

Garnison d'Angers

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Marie à Cana

Le 1er janvier, tous les ans, nous fêtons, Marie, Notre Dame de la Paix. L’épisode de Cana dans l’évangile de saint Jean nous permet de mieux comprendre la place de la Vierge Marie dans la foi de l’Eglise.

Constatant le manque de vin à la fin du repas de noces, Marie le signale à son Fils, et d’une certaine façon se fait rabrouer. Mais, confiante en l’amour de Jésus pour les hommes, elle dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » Nous connaissons la suite, Jésus change l’eau en vin dans des quantités disproportionnées : 600 litres pour une fin de repas !

Ainsi en est-il pour notre vie courante : comme une mère attentive, Marie est toujours à l’écoute de ses enfants, elle remarque nos dénuements sans même que nous ayons à lui dire. Elle sait ce qu’il nous faut !

Clairvoyante sur nos manques, elle va les confier à son fils au risque de le brusquer. Elle les lui donne simplement consciente qu’il les prendra en compte et – comme à Cana – il répondra en nous comblant outre mesure.

Notre dévotion envers la sainte Vierge découle de cela. Nous savons qu’elle n’exaucera pas elle-même nos demandes, mais qu’elle les présentera à Jésus Ressuscité avec la tendresse maternelle qu’elle porte à tous les hommes et femmes. Plus encore, connaissant ce que nous n’osons pas, ou ne pensons pas à lui confier, elle intercédera pour nous soyons nous aussi comblés de grâces.

Nous qui ne demandions qu’un bien, avec l’intercession de sa mère, Jésus nous donnera le mieux, c’est à dire ce que nous demandions mais à l’aune de l’amour de Dieu : hors de proportions.

En faisant cela, Marie ne garde rien pour elle, mais elle nous montre son fils, Dieu le Fils qui est venu pour nous sauver et nous rétablir dans la pleine communion avec la sainte Trinité et qui désire notre bonheur.

père JeanPaul Bouvier
aumônier catholique de la Garnison d’Angers

20 janvier 2013

Secteur Vermandois

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Qu’ils soient un !
semaine de prière pour l’unité des chrétiens

« En effet, mes frères, il m'a été signalé à votre sujet par les gens de Chloé qu'il y a parmi vous des discordes. J'entends par-là que chacun de vous dit : "Moi, je suis à Paul." -"Et moi, à Apollos." -"Et moi, à Céphas." -"Et moi, au Christ." Le Christ serait-il divisé ? Serait-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Ou bien serait-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (1Corinthiens 1,11-13)

« Promouvoir la restauration de l'unité entre tous les chrétiens est l'un des buts principaux du saint Concile oecuménique de Vatican II. Une seule et unique Eglise a été instituée par le Christ Seigneur. Et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme le véritable héritage de Jésus-Christ. » (Concile Vatican II, 21 novembre 1964, décret Unitatis reintegratio, prolégomènes)

A la suite du Concile Vatican II et sur l’initiative de l’Eglise Catholique a été mis au point par l’ensemble des confessions chrétiennes une semaine du 18 au 25 janvier (fête de la Conversion de saint Paul) qui est dédiée à la prière pour l’unité des chrétiens. Non pas pour ignorer les différences de doctrines qui existent entre les disciples du Christ Jésus mais bien pour souligner tout ce qui leur est commun ; cela a permis de constater unanimement que ce qui rapproche les églises est bien plus important et essentiel que ce qui les divise.

Chaque chrétien a sa propre conception de Dieu, Père, Fils et Esprit ainsi que la façon de traduire sa foi par des actes : « Montre-moi ta foi sans les œuvres ; moi, c'est par les œuvres que je te montrerai ma foi. » (Jacques 2,18) Bien sûr chacun d’entre nous est persuadé qu’il a la seule et vraie façon de vivre sa foi et que les autres, tous les autres se trompent.

En lisant et méditant les évangiles, nous nous apercevons que Jésus accueille tous ceux qui viennent vers lui, même ceux qui ne sont motivés que par une demande qui semble dérisoire ou importune. En nous prétendant ses disciples, nous devrions avoir la même attitude et voir notre prochain avec le même regard d’indulgence et de compassion au lieu de cela nous vouons aux gémonies tous ceux qui ne sont pas en plein accord avec notre façon d’adorer la Sainte Trinité. Pourtant le Seigneur a affirmé à ses Apôtres : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures; sinon, je vous l'aurais dit. » (Jean 14,2)

L’unité pour laquelle il nous est demandé de prier pendant cette semaine – et, il faut le souhaiter, à d’autres moments – n’est pas une uniformité : il n’y a pas de ‘moule à chrétien’, au contraire c’est dans notre diversité que nous constatons l’amour de Dieu : « Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c'est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun. » (1Corinthiens 12,4-7)

Si cette semaine de prières ne s’accompagne pas du respect et de l’amour d’autrui, elle est hypocrite et ne pourra pas être reçue. Débarrassons notre cœur de toute dissension et nous pourrons prier en vérité. « si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit » (1Corinthiens 13,1)

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

17 janvier 2016

Secteur Vermandois

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Le commencement des signes

Marie a été invitée à un mariage à Cana, à quelques kilomètres de Nazareth. Son fils, Jésus, a été aussi invité. Pendant le repas le vin vient à manquer, ce qui est surprenant car dans les agapes de cette époque, il y avait davantage de restes que d’insuffisance. Alerté par sa mère, le Christ proteste : « Mon heure n’est pas encore venue ! » mais il fait remplir par les serviteurs six jarres de cent litres avec de l’eau et il la transforme en un excellent vin, meilleur que celui qui avait été servi jusque-là.

Le IVème évangéliste souligne qu’il s’agit du « commencement des signes que Jésus accomplit. » Avant le ministère public d’annonce du Royaume par Jésus, ce miracle met en évidence l’attention que Dieu-le-Fils porte aux difficultés des hommes, même des soucis annexes comme un manque de vin à l’occasion d’un mariage.

Dès les récits les plus anciens de la Bible, Dieu se montre comme un Père qui répond aux demandes des hommes de façon surabondante : le meurtrier Caïn est marqué d’un signe qui le protège de toute action de vengeance (cf. Genèse 4,15) ; à Abraham qui désire avoir un enfant, il promet une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel (cf. Genèse 15,5) ; au peuple hébreux dans le désert qui réclame de la viande, il donne un vol de cailles qui leur en procure jusqu’à écœurement (cf. Exode 16,13) ; la promesse d’envoyer un sauveur ‘Emmanuel (Dieu avec nous)’ (cf. Isaïe 7,14) devient la venue de son propre Fils ‘Jésus (Dieu sauve)’ (cf. Matthieu 1,21) ; un manque de vin « lorsque les gens ont bien bu » devient six cents litres de grand cru… La réalisation des promesses que Dieu fait aux hommes est toujours hors de proportion avec ce qui était promis initialement.

La leçon que nous pouvons tirer de ce passage d’évangile est d’oser demander à Dieu. Notre prière sera exaucée au-delà de nos espérances, pas toujours dans le sens que nous pensions, mais toujours pour le mieux.

La Vierge Marie nous montre le chemin dans la confiance qu’elle porte à son fils : elle sait que les moindres difficultés des hommes auront une solution dans l’amour de Dieu Trinité. Elle a posé le problème à Dieu-le-Fils, et pleine de confiance, loin d’être rebutée par la réponse sèche de Jésus, elle dit aux serviteurs : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le »

« Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. » Nous qui sommes les disciples nous voyons les manifestations de la Gloire de Dieu dans notre vie et nous croyons en Lui.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
& Administrateur de Nesle et Athies (secteur Haute Somme)

20 janvier 2019

Paroisses Nesle & Athies

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n°1057

In vino veritas

Après avoir libéré les animaux de l’arche qui les avait sauvés du déluge, « Noé, homme de la terre, fut le premier à planter la vigne. Il en but le vin… » (Genèse 9,20-21) La Vigne est le  symbole du peuple de Dieu qui est ainsi inclus dans le salut offert par Dieu à toute l’humanité à travers celui qui a écouté la Parole de Dieu. Le vin qui est issu de cette vigne ne lui et pas réservé, il représente les bontés du Seigneur pour l’ensemble du monde.

Après la victoire d’Abram sur ses ennemis, « Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était prêtre du Dieu très-haut. Il le bénit en disant : ‘Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a créé le ciel et la terre ; et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains.’. » (Genèse 14,18-20) C’est avec du pain et du vin que le ‘prêtre du Très-Haut’ offre une libation à Dieu.

De même, le chant de la vigne du prophète exalte la bonté du Seigneur pour son peuple : « Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais. » (Isaïe 5,1-2)

Tout cela, et bien d’autres passages, le IVème évangéliste, coutumier des allusions et citations bibliques, l’a en tête lorsqu’il relate le miracle des noces de Cana. Sans rien enlever à cet événement merveilleux, il y voit une autre annonce en filigrane. L’époux et l’épouse – autre image de la relation de Dieu avec son peuple – ont épuisé le fruit de la vigne. A la demande de Marie, bien que ‘son heure ne soit pas venue’, Jésus transforme – en surabondance – l’eau puisée par les serviteurs en un vin excellent. L’auteur de l’évangile y voit le signe précurseur de ce que le Christ annoncera : « Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26,29)

Le vin de la Nouvelle Alliance est meilleur que celui de l’Ancienne Alliance ! C'est-à-dire que la venue du Fils parmi les hommes a régénéré la vigne en ouvrant la notion de peuple de Dieu à l’ensemble de l’humanité. L’Esprit Saint donne à chacun la possibilité de porter de beaux fruits, non par rapport à une Loi mais par grâce : « Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » (Jean 1,16-17)

Les serviteurs de Cana témoignaient qu’ils avaient puisé l’eau changée en vin, c’est à chacun de nous de manifester la grâce que nous recevons chaque jour afin d’être ce ‘sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.’ (Jean 15,2)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies

16 janvier 2022

Paroisses Nesle & Athies

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n°1254

Double lecture

Le texte qui est proposé par la liturgie pour ce deuxième dimanche est tellement connu que nous ne prêtons plus qu’une attention globale sans nous arrêter aux détails. Pire encore, notre pensée sera parfois du genre : « Encore Cana ! » comme si nous pouvions nous passer de la constante méditation de l’Evangile !

Les personnes qui saint Jean fait intervenir dans cette scène ont des importances et des rôles différents mais tous ont une signification profonde pour l’évangéliste.

  • Le marié ne se rend compte de rien : il a tout remis entre les mains du maître du repas qui a été choisi pour cela. Dans sa joie et son bonheur, il s’occupe de ses invités et de son épouse
  •   Le maître du repas culpabilise : il a mal estimé la consommation des invités et il manque de vin pour finir les agapes lorsqu’apparait ces jarres de pierre inhabituelles pour conserver le vin.
  • Les serviteurs sont les seuls vrais témoins du miracle : ils ont peiné à puiser l’eau et ils constatent  que les jarres contiennent un excellent vin.
  • La Vierge Marie est présentée comme une personne attentive à ce qui l’entoure. Elle constate le manque de vin pour la fin du repas et le signale à Jésus.
  • Jésus enfin ne veut pas intervenir sur des détails matériels, ni agir sur commande, mais il ne peut rester indifférent.

Les personnages ainsi posés, au(x) quel(s) nous identifions-nous ? Sommes-nous hors du coup comme le marié isolé et centré sur lui-même ? Culpabilisons-nous pour des choses qui ne dépendent pas vraiment de nous comme le maître du repas ? Restons-nous passifs devant des événements dont nous sommes témoins et qui annoncent le Christ ? A l’instar de la Vierge Marie veillons-nous à être attentifs à ce qui nous entoure pour pouvoir intervenir ou faire intervenir les bonnes personnes ? Allons-nous au-devant de nos frères et sœurs même dans les petites choses sans attendre d’avoir à faire des performances.

En confrontant notre conduite à l’évangile, nous serons toujours sûrs d’aller sur le bon chemin, celui qui est « la Vérité et la Vie »

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde


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