5ème dimanche de Pâques - année C

Actes des Apôtres 14,21-27 - Psaume 144 - Apocalypse 21,1-5 - Jean 13,31-35

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Lycée Militaire d'Autun

10 mai 1998

Aimez-vous les uns les autres !

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Bosnie Herzégovine

9 mai 2004

Comme je vous ai aimés

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Brigade Franco-Allemande

6 mai 2007

Aimer comme le Christ

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Fort Neuf de Vincennes

2 mai 2010

Dieu a ouvert aux nations païennes la porte de la foi

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Secteur Vermandois

28 avril 2013

Ils désignèrent des ‘Anciens

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Athies & Nesle

19 mai 2019

Maintenant le Fils de l’homme est glorifié

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10 mai 1998

Lycée Militaire d'Autun

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Aimez-vous les uns les autres.

La tradition veut que saint Jean l’Evangéliste, à la fin de sa vie, c’est à dire à la fin du premier ou au début du deuxième siècle, lorsqu’on lui posait la question de connaître l’enseignement de Jésus, répondait invariablement cette même phrase : « Aimez-vous les uns les autres ».

Ses disciples se sont souvenus de cette phrase et l’ont remise plusieurs fois dans les notes qu’ils ont collectées pour constituer le IVème évangile, avec des compléments différents pour l’expliciter. Ainsi dans le passage proposé par l’Eglise pour le 5ème dimanche de Pâques, il ajoute deux choses

Comme je vous ai aimés
C’est ce qui montrera que vous êtes mes disciples.

Chacun de ces deux compléments est une ligne de force de la prédication chrétienne.

Comme je vous ai aimés.

L’amour de Jésus, Fils Unique de Dieu, pour les hommes est la base même du Christianisme, le même évangile note : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique. » (Jn 3,16) Dieu n’a pas voulu que l’homme soit séparé de Lui. Après avoir parlé par les prophètes il a envoyé son propre Fils pour signifier aux hommes combien il les aime, combien il tient à eux. Notre modèle, c’est le Christ, nous devons donc essayer de le suivre dans cette voie de l’amour de l’homme, de tous les hommes.

Cela montrera que vous êtes mes disciples.

Comment un chrétien pourrait-il ne pas aimer chaque homme, tel que cet homme est. La première épître de saint Jean affirme : « Si quelqu’un dit j’aime Dieu alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur ! » (1Jn 4,20). Aimer l’homme consiste à lui proposer de vivre cet amour. Proposer ne veut pas dire imposer, chaque homme reste libre du choix. Chaque homme reçoit de Dieu sa propre part de vérité, l’Ancien et le Nouveau Testaments nous montrent des hommes et des femmes, non-croyants, inspirés par l’Esprit qui guident le peuple de Dieu. Nous devons, en tant que chrétiens leur faire découvrir que cette part vient de Dieu le Père, par son Fils dans l’Esprit.

Etre témoin de l’amour de Dieu pour l’homme, ce n’est pas seulement être épanoui, c’est aussi épanouir les autres.

Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Lycée Militaire d'Autun

9 mai 2004

Bosnie Herzégovine

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Comme je vous ai aimés

Les chrétiens, et les non chrétiens retiennent assez facilement la demande du Christ, le seul commandement qu’il ait laissé à ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » Mais tous, nous avons une tendance à occulter la suite du discours qui spécifie : « Comme je vous ai aimés… »

Pourquoi une telle omission ? Sans doute parce que cette demande ne nous paraît pas raisonnable : nous ne nous estimons pas capables d’aimer comme le Christ nous a aimés. Comment Dieu fait homme, lui qui sait toutes nos faiblesses peut-il nous demander une telle chose ?

Le Fils de Dieu nous connaît mieux que nous-mêmes et en s’incarnant, il nous montre de quoi l’homme est capable.

Nous constatons facilement dès l’Ancien Testament que lorsque le Seigneur prescrit quelque chose à une personne, il lui donne en même temps la force de réaliser ce qui est demandé. Les exemples sont nombreux, de Moïse à Samuel ou d’Abraham à Salomon. Mais dans le même temps, il laisse celui qui est pressenti libre d’accepter ou de refuser la mission qui lui est proposée. Si le Christ donne ce commandement à ses disciples, il s’engage à être avec eux pour l’accomplir.

Pour aimer les autres comme les Christ nous a aimés, il faut réfléchir au comment nous a-t-il aimés ? Il suffit de regarder dans les évangiles le Christ face aux personnes qu’il rencontre. Il accepte chaque individu tel qu’il est. Il ne demande pas à la Samaritaine de se séparer de l’homme avec qui elle vit et qui n’est pas son mari ; il ne condamne pas la femme adultère en provocant un examen de conscience chez ceux qui voulaient la lapider ; il s’invite chez le publicain Zachée créant un scandale chez les ‘bien-pensants’ ; il conseille le jeune homme riche mais il n’exige rien en échange : il propose la meilleure voie, il ne l’impose pas !

En demandant à ses disciples de s’aimer les uns les autres comme il nous a aimés, Jésus nous invite à une démarche similaire. Il ne s’agit pas d’aimer toutes les personnes de la même façon, mais simplement de les regarder comme le Christ les regardait selon sa propre phrase : « je ne viens pas pour condamner le monde, je viens pour qu’il soit sauvé ! »

Par la grâce de l’Esprit Saint qui nous est donné dans les Sacrements nous avons en nous-mêmes la faculté de proposer aux hommes et femmes que nous côtoyons de suivre le Christ à partir de ce qu’ils sont et avec ce qu’ils sont. Il n’y a pas de prototype de chrétien auquel nous devrions nous identifier, mais chaque chrétien est unique aux yeux de Dieu. Chaque homme devrait être unique à nos yeux…

père JeanPaul Bouvier
Aumônier Catholique en Opération Extérieure

6 mai 2007

Brigade Franco-Allemande

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Aimer comme le Christ

Les chrétiens, et les non chrétiens retiennent assez facilement la demande du Christ, le seul commandement qu’il ait laissé à ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » Mais tous, nous avons une tendance à occulter la suite du discours qui spécifie : « Comme je vous ai aimés… »

Pourquoi une telle omission ? Sans doute parce que cette demande ne nous paraît pas raisonnable : nous ne nous estimons pas capables d’aimer comme le Christ nous a aimés. Comment Dieu fait homme, lui qui sait toutes nos faiblesses peut-il nous demander une telle chose ?

Le Fils de Dieu nous connaît mieux que nous-mêmes et en s’incarnant, il nous montre de quoi l’homme est capable.

Nous constatons facilement dès l’Ancien Testament que lorsque le Seigneur prescrit quelque chose à une personne, il lui donne en même temps la force de réaliser ce qui est demandé. Les exemples sont nombreux, de Moïse à Samuel ou d’Abraham à Salomon. Mais dans le même temps, il laisse celui qui est pressenti libre d’accepter ou de refuser la mission qui lui est proposée. Si le Christ donne ce commandement à ses disciples, il s’engage à être avec eux pour l’accomplir.

Pour aimer les autres comme le Christ nous a aimés, il faut réfléchir au comment nous a-t-il aimés ? Il suffit de regarder dans les évangiles le Christ face aux personnes qu’il rencontre. Il accepte chaque individu tel qu’il est. Il ne demande pas à la Samaritaine de se séparer de l’homme avec qui elle vit et qui n’est pas son mari ; il ne condamne pas la femme adultère en provoquant un examen de conscience chez ceux qui voulaient la lapider ; il s’invite chez le publicain Zachée créant un scandale chez les ‘bien-pensants’ ; il conseille le jeune homme riche mais il n’exige rien en échange : il propose la meilleure voie, il ne l’impose pas !

En demandant à ses disciples de s’aimer les uns les autres comme il nous a aimés, Jésus nous invite à une démarche similaire. Il ne s’agit pas d’aimer toutes les personnes de la même façon, mais simplement de les regarder comme le Christ les regardait selon sa propre phrase : « je ne viens pas pour condamner le monde, je viens pour qu’il soit sauvé ! »

Par la grâce de l’Esprit Saint qui nous est donné dans les Sacrements nous avons en nous-mêmes la faculté de proposer aux hommes et femmes que nous côtoyons de suivre le Christ à partir de ce qu’ils sont et avec ce qu’ils sont. Il n’y a pas de prototype de chrétien auquel nous devrions nous identifier, mais chaque chrétien est unique aux yeux de Dieu. Chaque homme devrait être unique à nos yeux…

Père JeanPaul Bouvier

2 mai 2010

Fort Neuf de Vincennes

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Dieu a ouvert aux nations païennes la porte de la foi

Cette conclusion du passage des Actes des Apôtres qui est proposé dans ce dimanche (Actes 14,27) donne toute l’originalité du christianisme : l’adhésion libre de l’être humain à la foi en Dieu.

A l’époque de cette prédication de Pierre et Barnabé rapportée dans ce récit des Actes des Apôtres, les religions marquaient surtout une dépendance par rapport à un pays, un peuple ou un chef d’état. Ainsi l’Empereur de Rome s’assurait de la fidélité de ses sujets en étant divinisé et recevant des sacrifices souvent imprécatoires.

Dans ce contexte, la prédication des Apôtres choque et étonne : il ne s’agit plus d’une dépendance mais d’une communion ; pour que les hommes viennent au Père, le Fils est devenu un homme et donne l’Esprit Saint à ceux qui le demandent. Cette religion n’est pas tribale ou étatique, elle s’adresse à tout homme et femme de bonne volonté au-delà de l’appartenance à une ethnie ou à un pays ; elle est universelle et peut s’adapter aux coutumes locales.

C’est un fait unique dans les religions monothéistes d’aujourd’hui : pour le judaïsme la personne appartient au Peuple de Dieu si elle est née d’une mère juive, même si elle ne suit pas la Loi de Moïse ; pour l’Islam tout homme naît musulman et il est renégat s’il ne suit pas la Djihad (effort sur le chemin de Dieu) Pour le chrétien, il s’agit d’un choix libre et personnel qui se concrétise par la réception des Sacrements de l’initiation chrétienne : Baptême, Confirmation, Eucharistie.

Les chrétiens, de tous temps mais davantage encore aujourd’hui en Occident, doivent montrer qu’ils assument ce choix, qu’ils en vivent là où ils se trouvent, que la foi chrétienne, loin d’être une contrainte ou un recueil de lois, est une adhésion à l’amour du Père manifesté par le Fils dans le don de sa vie « pour la multitude »

Saint Paul définit la conduite du chrétien dans sa deuxième épître aux Corinthiens : « Tout est permis; mais tout n'est pas profitable. Tout est permis ; mais tout n'édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d'autrui. » (10,23-24) Si les chrétiens suivaient ce simple précepte, ils seraient réellement des témoins de cette Bonne Nouvelle.

Puissions-nous être de ceux-là.

Père JeanPaul Bouvier
aumônier de Vincenne

28 avril 2013

Secteur Vermandois

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Ils désignèrent des ‘Anciens

Paul et Barnabé installent des personnes sûres pour guider les églises locales qu’ils ont fondées. Le terme d’‘anciens’ ne doit pas abuser, ce n’est pas uniquement une question d’âge ; si le premier sens du terme grec ‘presbuteroV’ (presbutéros) concerne les aînés d’une population, il a aussi le sens extrapolé de ‘vénérable’ s’appliquant à des personnes reconnues pour une sagesse qui dépasse celle du commun des mortels. Les personnes installées par les Apôtres ne sont pas des vieillards mais des hommes pleins de sagacité et de discernement qui ont été confiés au Seigneur après un temps de prière et de jeûne. C’est une grâce supplémentaire donnée par le Père à son Eglise.

Dans de sens, Paul écrit à un responsable de communauté pour souligner l’action de Dieu par l’intermédiaire de ces hommes choisis : « Que personne ne méprise ton jeune âge. Au contraire, montre-toi un modèle pour les croyants, par la parole, la conduite, la charité, la foi, la pureté. » (1Timothée 4,12) et encore : « C'est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. » (2Timothée 3,15)

Les ‘Anciens’ ne sont pas isolés, ils sont en relation directe avec les Apôtres, ils participent aux débats et appliquent les décisions qui en découlent : « Alors les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question. » (Actes 15,6) Les assemblées constituées des Apôtres et des Anciens sont des instances auprès desquelles les communautés chrétiennes viennent s’assurer de l’exactitude de l’enseignement qui leur est dispensé par les prédicateurs.

Cette organisation des communautés ecclésiales permet à l’Eglise de survivre à la disparition des Apôtres qui ont suivi Jésus sur les chemins de Palestine et qui ont été témoins oculaires de la Résurrection : des hommes, inspirés par Dieu et reconnus par les communautés, peuvent prendre la suite des Apôtres pour veiller sur la validité de la prédication de l’Evangile de Jésus Christ. Ces ‘épiscopes’ (episkopoV = veilleur sur) entourés des ‘Anciens’ seront les garants de la quintessence de la foi et de la vie chrétienne.

La grâce du Seigneur continue aujourd’hui à agir dans son Eglise : il donne les évêques qui veillent sur la communauté locale qui leur est confiée ; dans la prière ceux-ci choisissent des hommes pour les seconder dans l’annonce de l’Evangile, l’édification du peuple chrétien et la célébration des Sacrements. Comme à l’époque apostolique, ces hommes, évêques, prêtres, diacres, sont un don que Dieu fait aux communautés auxquelles il les envoie. Dans le Sacrement de l’Ordre il leur assure qu’il sera toujours auprès d’eux pour les aider à discerner avec l’aide de la communion ecclésiale le meilleur pâturage pour les brebis du Seigneur.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

19 mai 2019

Paroisses Nesle & Athies

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n°1083

Maintenant le Fils de l’homme est glorifié

L’évangéliste saint Jean, le ‘disciple que Jésus aimait’, a une approche différente des autres évangiles. Sa première intention n’est pas de raconter les hauts faits que le Christ a pu faire pendant son séjour terrestre – même s’il relate certains d’entre eux – il veut avant toute chose témoigner de la révélation de la Gloire de Dieu dans la personne du Fils comme il l’affirme dès les premiers versets de son ouvrage : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1,14).

Pour cet évangéliste, c’est à partir du moment où Judas part pour livrer Jésus aux grands prêtres que le Fils manifeste qu’il partage la Gloire du Père : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié » (13,31). Alors que les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) passent directement de l’institution de l’Eucharistie à l’agonie du jardin des Oliviers, Jean place le long discours après la Cène (chapitres 14 à 18) sur l’amour et le Pain de vie. La Gloire du Père et du Fils est révélée aux disciples par le Sacrifice du Christ : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17,24)

Dans cet esprit, les chrétiens orientaux représentent souvent le Christ en croix revêtu des ornements impériaux ; la couronne d’épines est remplacée par une couronne d’or et le manteau de pourpre royal couvre la nudité du Fils de l’homme. Ainsi la Gloire de Dieu est manifestée par l’ensemble Cène, Passion, Mort et Résurrection comme le souligne l’épître aux Hébreux : « Mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous » (Hébreux 2,9)

Dans nos régions, nous remarquons la Gloire de Dieu dans ses manifestations qui nous paraissent ‘positives’, c'est-à-dire le Baptême, la Transfiguration, la Résurrection, l’Ascension mais nous l’ignorons dans ce qui nous paraît humiliation et dégradation du Fils de l’homme – en est témoin le peu de participation des fidèles à la Vénération de la Croix le Vendredi Saint. C’est tout le mystère du « Verbe qui se fait chair » (Jean 1,14) : «  il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2,8-11)

N’hésitons pas à regarder le Christ en croix, c’est là que nous sommes sauvés : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10,17-18)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies


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