21 mai 2009
Brigade Franco-Allemande
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Prière après la communion de la fête de l’Ascension :
Dieu qui nous donne les biens du ciel alors que nous sommes encore
sur la terre, mets en nos cœurs un grand désir de vivre avec le
Christ en qui notre nature humaine est déjà près de toi.
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Double présence
L’Ascension du Christ nous paraît, comme aux Apôtres, être une absence
du Fils de Dieu. Mais en y regardant de plus près nous constatons une
double présence qui n’avait jamais existé.
Présence de notre humanité auprès du Père par l’Incarnation de son Fils
Ressuscité, notre corporéité y compris dans ce qu’elle peut avoir de matérielle
est déjà dans le Royaume de Dieu. L’humanité en communion totale avec
Dieu lors de la création, s’en est séparé par transgression du seul interdit-qui
lu avait été donné. Cette même humanité a retrouvé la communion par l’Ascension
du Fils éternel, héritier d’Adam et Eve.
Présence du Fils de Dieu sur la terre, parmi nous, par le Corps mystique
du Christ, l’Eglise (cf. l’encyclique Mystici Corporis de Pie XII)
La présence de Dieu dans le Temple de Jérusalem est universalisée par
l’Eglise, elle n’est plus localisée dans un endroit mais répandue sur
toute la terre, offerte à tous les hommes et femmes sans distinction,
suivant le dernier ordre de Jésus Ressuscité avant son Ascension :
« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute
la Création ! » (Marc 16,15)
Nous comprenons mieux la réflexion des hommes en vêtements blancs
dont parlent les Actes des Apôtres : « Pourquoi regarder
le ciel ? » Le Christ est parmi nous comme nous sommes déjà
dans le Royaume par notre Baptême. C’est à nous qu’il appartient désormais
de porter la Bonne Nouvelle aux limites du monde.
Père JeanPaul Bouvier
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17 mai 2012
Fort Neuf de Vincennes
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Supportez-vous !
Dans le langage français courant, le verbe ‘supporter’ a pris
une connotation très négative : ce qui est supportable n’est pas
ce qui est le meilleur, ni même le mieux mais ce qui est faisable en fonction
des circonstances ; une fragile ligne de crête sépare ce qui est
supportable de ce qui est insupportable. Quand quelqu’un dit qu’il en
‘supporte’ un autre cela signifie le plus souvent qu’il est à la
limite de la crise de nerfs lorsqu’ils se rencontrent…
Le sens de cette phrase de saint Paul se trouve dans l’utilisation du
mot anglais francisé du ‘supporter’ sportif, c'est-à-dire une personne
qui va aider une équipe ou un athlète dans les épreuves par ses acclamations
et applaudissements. Pour l’Apôtre dire ‘supportez-vous les uns les
autres’ revient à dire ‘aidez-vous les uns les autres’.
Saint Paul insiste bien sur la notion de réciprocité, tel en supportera
un autre dans des circonstances particulières mais sera aidé dans d’autres
événements. Le charisme de chacun sera mis au service de tous et de la
communauté, notion qu’il développe dans la suite de son épître.
Quel rapport entre ce texte et la fête de l’Ascension ?
Le Christ étant ‘parti nous préparer une place’ (cf. Jean 14)
c’est à l’Eglise que revient la responsabilité d’annoncer la Bonne Nouvelle
de la Résurrection et du pardon des péchés, mais elle ne pourra être crédible
que si ses membres montrent qu’ils mettent en pratique les qualités évangéliques
qu’ils prêchent, d’abord à l’intérieur de leurs communautés et ensuite
à l’ensemble du monde.
Ce support mutuel auquel saint Paul invite les chrétiens d’Ephèse sera
le signe du support que le Christ apporte à chacun : « Le
Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui
l’accompagnaient. » (Marc 16,20) Notre ‘supporter’ le
plus fidèle et le plus actif est donc le Christ lui-même sous toutes ses
présences : l’avocat auprès du Père, la nourriture de l’Eucharistie,
l’Eglise qui est son corps mystique, les chrétiens configurés au Christ
par le Baptême…
Le jour de l’Ascension, Jésus monte vers le Père mais il n’abandonne
pas ceux qui croient en lui, il accomplit la prophétie fait par Jean Baptiste :
« celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je
ne suis pas digne d'enlever les sandales; lui vous baptisera dans l'Esprit
Saint et le feu. » (Matthieu 3,11) et fait une nouvelle promesse :
« je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin de l'âge. »
(Matthieu 28,20)
A travers les Apôtres, c’est à nous que ces promesses sont faites :
nous avons été baptisés dans l’Esprit Saint et le Feu, et le Christ est
toujours avec nous pour nous donner l’aide dont nous avons besoin pour
‘porter du fruit’.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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14 mai 2015
Secteur Vermandois
n° 816
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Une manière digne de votre vocation
Saint Paul ne se contente pas d’exhorter les Ephésiens, il donne aussi
un ‘mode d’emploi’. Pour être digne de sa vocation, il est nécessaire
d’être humble, doux, patient et aimer.
Etre humble a souvent été pris comme synonyme d’humiliation. Dans l’esprit
chrétien, il ne s’agit pas de se rouler dans la boue mais ne pas s’estimer
supérieur aux autres personnes. Chacun d’entre nous possède un domaine
où il excelle davantage que ses frères et sœurs, mais loin d’en tirer
une gloriole de mauvais aloi, nous devons mettre cette compétence au service
de tous et dans le même temps profiter, sans jalouser, des compétences
des autres : c’est ensemble que nous construisons l’Eglise chacun
à se mesure : « A celui-ci est donnée, par l’Esprit, une
parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon
le même Esprit ; un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de
foi ; un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ;
à un autre est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser,
à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses
langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter. Mais celui
qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit » (1Corinthiens
12,8-11)
La douceur s’oppose à la violence, c'est-à-dire que notre attitude doit
être sans agressivité même lorsque nous défendons un point de vue auquel
nous adhérons particulièrement. La violence – même si elle n’est que verbale
– ne peut rien donner de bon : l’Evangile ne s’impose pas, il se
propose : « Même la poussière de votre ville, collée à nos
pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le :
le règne de Dieu s’est approché. » (Luc 10,11) Parallèlement
à la douceur vient la patience car l’impatience entraîne la colère et
ne peut atteindre son but d’évangéliser. « Je ne te dis pas jusqu’à
sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » (Matthieu
18,22) Douceur et patience sont donc complémentaires.
Saint Paul conclut ce passage en regroupant tout ce qu’il a dit dans
le commandement du Christ : l’amour de l’autre ! En agissant
selon ces préceptes, le chrétien construit –chacun à sa mesure – le Corps
du Christ et aspire à la plénitude de l’Homme parfait.
En cette fête de l’Ascension, les Apôtres pourraient déplorer le départ
du Christ, mais au contraire « ils s’en allèrent proclamer partout
l’Évangile » (Marc 16,19) conscients du rôle qui leur est imparti.
Aujourd’hui ce rôle nous est confié, face à une société matérialiste notre
mission n’est ni plus difficile ni plus facile que pour ces premiers témoins.
L’enseignement de saint Paul nous aide à développer notre façon d’annoncer
l’Evangile en fonction de nos capacités. Trouvons et exploitons notre
‘manière digne de notre vocation’
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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10 mai 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°1010
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La droite de Dieu
« Il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16,19 # Profession
de foi)
Droite et gauche ont toujours été en opposions. La première est considérée
comme positive alors que la seconde semble être néfaste : un homme
droit est un homme juste sur lequel il est possible de compter, un homme
gauche au contraire rate tout ce qu’il entreprend. Les élus de Matthieu
25 sont mis à la droite du Père pour montrer qu’ils ont suivi le précepte
de Dieu : aimer son prochain.
Cette indication n’est pas une localisation géographique mais elle montre
que le Fils participe à la puissance du Père comme d’autres passages bibliques
l’affirment :
- « Oracle du Seigneur à mon seigneur : ‘Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône.’ » (Psaume
109[110],1)
- « Au commencement, était le Verbe, et le Verbe était auprès
de Dieu, et le Verbe était Dieu. » (Jean 1,1)
- « Le Père et moi, nous sommes UN. » (Jean 10,30)
Saint Luc dans son second livre préfère parler de la Nuée. Là encore
il s’agit de la reprise de notions bibliques bien précises dans l’esprit
des auditeurs :
- « Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : le jour
dans une colonne de nuée pour leur ouvrir la route » (Exode
13,21)
- « la nuée remplit la maison du Seigneur, et, à cause d’elle,
les prêtres durent interrompre le service divin : la gloire du Seigneur
remplissait la maison du Seigneur ! (1Rois 8,10-11)>/i>
- « Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la
nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le ! » (Marc 9,7)
L’unité du Père et du Fils est donc dès l’annonce primitive de l’Evangile
(le ‘Kérygme’) une affirmation forte de la divinité de ‘Celui
qui a été crucifié’. Dans le monde contemporain des événements saint
Paul le reconnait : « Nous proclamons un Messie crucifié,
scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. » (Corinthiens
1,23)
A notre tour, nous avons à annoncer cette Bonne Nouvelle du Fils Sauveur,
mais ce n’est plus un scandale ou une folie, c’est contre l’indifférence
que nous devons lutter. Notre témoignage est plus important que jamais…
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde
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13 mai 2021
Paroisses Nesle & Athies
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n°1217
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Garder le Christ pour soi !
Les compagnons d’Emmaüs demandaient à l’inconnu qui avait voyagé avec
eux « Reste avec nous » (cf. Luc 24,13sv.) parce qu’ils
voulaient continuer à profiter de son enseignement. Elle évoque aussi
celle de Simon-Pierre lors de la Transfiguration : « Construisons
trois tentes ! » (Matthieu 17,4) qui manifestait son désir
de demeurer avec Moïse, Elie et Jésus. C’est un désir bien humain – et
très louable – de vouloir rester ainsi dans la contemplation du mystère
du Fils de Dieu.
Le projet de Dieu est tout différent : le Fils doit revenir auprès
du Père pour que les hommes et femmes puissent prendre leur place dans
l’annonce de la Bonne Nouvelle du Salut selon l’ordre donné par le Christ
avant de partir vers le Père : « Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Marc 16,15) L’Ascension
de Jésus Christ n’est donc pas un abandon des Apôtres mais au contraire
un envoi en mission : ce sont eux – et leurs successeurs – maintenant
qui sont responsables de propager l’amour du Père pour tous les humains
« à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux
extrémités de la terre » (Actes 1,8) C'est-à-dire en partant
d’où ils sont (Jérusalem) pour essaimer jusqu’au plus lointain (les extrémités
de la terre)
Jésus Ressuscité leur donne une preuve qu’il ne s’agit pas d’un abandon :
il leur promet l’assistance de l’Esprit Saint, le don de Dieu : « Vous
allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ! »
(Actes 1,7) e qu’il leur avait déjà dit avant la Passion : « Ne
vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera
donné sur le moment : car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit
Saint ! » (Marc 13,11)
Les Apôtres se trouvent dans une nouvelle situation : ils n’ont
plus à suivre le Pasteur dans ses pérégrinations terrestres sur les chemins
de la Palestine, ils doivent devenir eux-mêmes des pasteurs qui conduisent
le troupeau des croyants sur le chemin du Royaume des Cieux en enseignant
d’abord puis en baptisant dans l’eau et l’Esprit Saint ceux qui « garderont
les commandements »
Avant que la mort terrestre prive les communautés de leur témoignage
direct, l’Esprit Saint leur a donné la sagesse de former et de transmettre
les commandements du Seigneur à des hommes qui seront leurs successeurs
devenant à leur tour les pasteurs responsables du peuple de Dieu.
Quelques siècles après ces événements nous sommes dans les mêmes circonstances :
le Christ est vivant dans son Eglise, physiquement présent dans l’eucharistie
à laquelle les Apôtres étaient fidèles (cf. actes 2,42) c’est à notre
tour d’être responsables de l’évangélisation à partir de là où nous trouvons
pour que le message puisse arriver jusqu’aux extrémités de la terre. Nous
entendons ces paroles : « Pourquoi restez-vous là ? »
(Actes 1,11) et nous partons réconfortés vers la mission qui est confiée
spécifiquement à chacun de nous.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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9 mai 2024
Maison Marie-Thérèse
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n°1385
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Vous serez mes témoins
« Puis, il gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait.
Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient
avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle. » (Marc
3,13-14) Ce sont ces hommes que Jésus a choisis pour être des témoins
privilégiés de la mission de Salut. Ce sont eux qui reçoivent un enseignement
plus approfondi, en particulier sur les paraboles (cf. Matthieu 13,36).
Malgré cela ils ne perçoivent pas toujours le sens profond des discours
du Christ : « Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire
de vifs reproches : ‘Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera
pas’. » (Matthieu 16,22).
Les Apôtres ont vu les miracles, ils ont entendu toutes les prédications
de Jésus, ils ont participé à la Cène, ils ont accepté le lavement des
pieds mais malgré toutes ces preuves, avec toutes ces alternances d’enthousiasme
et d’incompréhension, ils n’ont pas compris l’arrestation du Christ :
« Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. »
(Marc 14,50) Lors de la crucifixion aucun Apôtre n’est présent seuls sa
mère et ‘le disciple que Jésus aimait’ sont au pied de la croix.
Lors de la mort sur la croix, le sentiment d’abandon est fort chez les
disciples au point que deux d’entre eux partent vers Emmaüs sans même
prendre la peine de vérifier le témoignage des femmes qui sont montées
au tombeau. Les Onze sont calfeutrés dans le Cénacle toutes issues verrouillées.
Certains ont des doutes même à la vue du Christ Ressuscité (cf. Matthieu
28,17).
Pendant quarante jours Dieu-le-Fils va leur parler du Royaume (cf. Actes
1,3). Les Apôtres ont eu un enseignement spécifique pour leur mission
si particulière. Malgré cette formation lorsque Jésus disparaît dans le
ciel, ils se sentent à nouveau abandonnés et ils restent le nez en l’air,
ce sont deux hommes vêtus de blanc qui les ramènent à la réalité :
leur mission commence !
Pour nous les Apôtres sont toujours des modèles et si nous reconnaissons
que « un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un
envoyé plus grand que celui qui l’envoie. » (Jean 13,16) nous
essayons de suivre leurs traces tels que nous sommes. Nous avons reçu
comme eux la Parole du Christ ce sont eux qui en sont les témoins et de
génération en génération, leurs successeurs l’ont transmise en la traduisant
non seulement dans de nouveaux langages mais surtout par des actes et
une vie en conformité avec l’Esprit qui a été donné.
Au cours des siècles l’Eglise a su trouver les personnes et les moyens
pour transmettre à tous cette Bonne Nouvelle ; l’Esprit a inspiré
des sculptures dont certaines sont de véritables catéchismes de pierre
comme les calvaires bretons ou les bas-reliefs des péristyles des cathédrales ;
des peintres ont illustré des passages de l’Evangile ; des musiciens
ont composé des chants populaires pour que tous puissent louer le Seigneur ;
etc.
Comme les Apôtres de temps à autre nous avons l’impression d’être abandonnés
mais nous reprenons courage en constatant que chacun exprime sa foi dans
son propre langage et le transmet en fonction de ce qu’il est. Nous avons
reçu un enseignement du Christ qui nous est propre : notre vocation.
Comme les Apôtres, nous devons commencer « en Galilée »
c’est-à-dire partir de ce que nous sommes et mettons-nous au service du
Seigneur.
Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
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