1er mai 2008
Brigade Franco-Allemande
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Pourquoi regarder le ciel ?
A peine le Christ est-il remonté vers le Père que les Apôtres sont désemparés,
ne sachant quoi faire et ils attendent, vainement, que des instructions
précises leur viennent. Le Christ leur a pourtant confié une mission :
« De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au
Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! » (Mt 28,19) Deux
hommes vêtus de blanc les sortent de leur torpeur pour leur rappeler cette
mission en leur demandant : « Pourquoi restez-vous là ? »
(Actes 1,10)
La mission que le Christ confie à l’embryon d’Eglise que représentent
les Apôtres est éternelle : elle est présente pour chaque chrétien
comme elle a été présente tout au long de l’histoire de l’Eglise.
Les moyens de cette mission sont donnés en fonction de chaque personne.
Pour la plupart des baptisés, il s’agira de vivre chrétiennement de façon
à être des signes de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Une personne
épanouie et heureuse dans sa foi est la meilleure annonce de l’Evangile.
D’autres personnes auront des missions plus spécifiques : clercs
ou laïcs, ordres contemplatifs ou sécularisés, mariage ou célibat consacré,
mission solitaire ou communautaire, restant sur place ou envoyés au loin.
Toutes ces formes de mission doivent être avalisées par l’Eglise pour
être certain qu’elles viennent de Dieu et qu’elles dureront.
Vues de l’extérieur de l’Eglise ces vocations paraissent être des obligations
insupportables et inhumaines ; mais de même que la fidélité dans
le mariage n’est pas vécue comme une contrainte mais comme l’expression
naturelle de l’amour mutuel entre deux êtres humains, de même les conséquences
de l’appel de Dieu sont vécues dans la certitude du don de l’Esprit qui
permet à l’Homme de se dépasser.
Le récit de l’Ascension du Seigneur nous invite à ne pas rester passifs
en attendant que quelque chose survienne mais au contraire à trouver dans
notre vie le moyen d’être pleinement homme ou femme en assumant totalement
notre humanité comme le Fils Unique du Père nous a montré que cela était
possible.
Dans un esprit de prière et avec l’aide de toute l’Eglise nous pouvons
trouver la meilleure voie afin que chacun d’entre nous s’accomplisse dans
son humanité.
Père JeanPaul Bouvi
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2 juin 2011
Fort Neuf de Vincennes
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Reste avec nous !
Les compagnons d’Emmaüs faisaient cette réflexion à l’inconnu qui avait
voyagé avec eux (cf. Luc 24,13sv.) parce qu’ils voulaient continuer à
profiter de son enseignement. Elle évoque aussi celle de Simon-Pierre
lors de la Transfiguration : « Construisons trois tentes ! »
(Matthieu 17,4)qui manifestait son désir de demeurer avec Moïse, Elie
et Jésus. C’est un désir bien humain – et très louable – de vouloir rester
ainsi dans la contemplation du mystère du Fils de Dieu.
Le projet de Dieu est tout différent : le Fils doit revenir auprès
du Père pour que les hommes et femmes puissent prendre leur place dans
l’annonce de la Bonne Nouvelle du Salut selon l’ordre de Jésus :
« Allez, enseignez toute les nations ; baptisez les au nom
du Père, du Fils et du Saint Esprit ! » (Matthieu 28,19)
L’Ascension de Jésus Christ n’est donc pas un abandon des Apôtres mais
au contraire un envoi en mission : ce sont eux – et leurs successeurs
– maintenant qui sont responsables de propager l’amour du Père pour tous
les humains « à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie,
et jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1,8) C'est-à-dire
en partant d’où ils sont (Jérusalem) pour essaimer jusqu’au plus lointain
(les extrémités de la terre)
Jésus Ressuscité leur donne une preuve qu’il ne s’agit pas d’un abandon :
il leur promet l’assistance de l’Esprit Saint, le don de Dieu : « Vous
allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ! »
(Actes 1,7) e qu’il leur avait déjà dit avant la Passion : « Ne
vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera
donné sur le moment : car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit
Saint ! » (Marc 13,11)
Les Apôtres se trouvent dans une nouvelle situation : ils n’ont
plus à suivre le Pasteur dans ses pérégrinations terrestres sur les chemins
de la Palestine, ils doivent devenir eux-mêmes des pasteurs qui conduisent
le troupeau des croyants sur le chemin du Royaume des Cieux en enseignant
d’abord puis en baptisant dans l’eau et l’Esprit Saint ceux qui « garderont
les commandements »
Avant que la mort terrestre prive les communautés de leur témoignage
direct, l’Esprit Saint leur a donné la sagesse de former et de transmettre
les commandements du Seigneur à des hommes qui seront leurs successeurs
devenant à leur tour les pasteurs responsables du peuple de Dieu.
Quelques siècles après ces événements nous sommes dans les mêmes circonstances :
le Christ est vivant dans son Eglise, physiquement présent dans l’eucharistie
à laquelle les Apôtres étaient fidèles (cf. actes 2,42) c’est à notre
tour d’être responsables de l’évangélisation à partir de là où nous trouvons
pour que le message puisse arriver jusqu’aux extrémités de la terre. Nous
entendons ces paroles : « Pourquoi restez-vous là ? »
(Actes 1,11) et nous partons réconfortés vers la mission qui est confiée
spécifiquement à chacun de nous.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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29 mai 2014
Secteur Vermandois
n° 754
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Est-ce maintenant ?
Pendant quarante jours, les Apôtres ont vécu avec le Christ Ressuscité,
ils ont reçu un enseignement particulier sur le Royaume de Dieu à propos
duquel Jésus avait dit à Pilate : « Mon royaume n’est pas
de ce monde. » (Jean 18,36) mais malgré cela, ils demandent encore :
« Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël
? » (Actes 1,6) Ils attendent toujours une réalisation matérielle,
immédiate et terrestre : ils espèrent un nouveau David. Leur compréhension
des Ecritures reste fondamentaliste et limitée au Peuple d’Israël.
Lorsqu’ils voient le Fils éternel qui retourne siéger à la droite du
Père, les Apôtres restent comme hébétés, ils regardent le ciel attendant
un signe, une manifestation divine. Pour comprendre et transmettre l’enseignement
que le Christ leur a prodigué pendant ces quarante jours, ils devront
vivre l’événement de la Pentecôte où, selon la promesse que le Christ
leur a faite, tout s’éclairera : « le Défenseur, l’Esprit
Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il
vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jean 14,26)
La simple connaissance de la Loi, des prophètes et de l’enseignement du
Christ ne suffit pas – encore qu’elle soit nécessaire – son interprétation
et son application doivent être faites dans l’écoute de l’Esprit Saint.
Bien qu’éclairés par le Saint Esprit et avertis par la Parole du Seigneur :
« Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les
moments que le Père a fixés de sa propre autorité. » (Actes 1,7)
les premiers chrétiens s’attendent au retour rapide du Christ dans la
Gloire ; au début de sa prédication, saint Paul lui-même pense le
voir de son vivant : « Au signal donné par la voix de l’archange,
et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et
ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous
les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées
du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous
serons pour toujours avec le Seigneur. » (1Thessaloniciens 4,16-17)
Cette impatience est le signe de la ferveur et de la foi de ces communautés.
Vingt siècles après, des personnes, apparemment croyantes, doutent du
retour du Christ et envisagent un Royaume de Dieu qui ne serait qu’un
paradis immatériel après la mort. Cet événement est essentiel à cette
foi que nous récitons (avec distraction ?) tous les dimanches :
« Il reviendra dans la Gloire pour juger les vivants et les morts. »
La question posée par les Apôtres : « Est-ce maintenant ? »devrait
pourtant tarauder nos esprits et nous devrions vivre ‘comme si’
le Christ allait revenir dans la minute.
Notre manque de foi peut être la cause de l’attente car le Fils fait
la volonté du Père : « la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite
au dernier jour. » (Jean 6,39) Il reviendra dans la Gloire lorsque
sa demande sera réalisée : « Allez ! De toutes les nations
faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et
du Saint-Esprit. » (Matthieu 28,19)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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25 mai 2017
Paroisses Nesle & Athies
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n°943
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Une nuée vint le soustraire à leurs yeux
La ‘Nuée’ est particulièrement importante dans la révélation
de Dieu. Dès la conclusion de la promesse avec Abraham, elle est une présence
de Dieu (cf. Genèse 15,17-18a) ; Dans le livre de l’Exode, Dieu guide
son peuple par une nuée (cf. Exode 13,21) ; Le prophète Elie est
emporté dans la nuée (cf. 2Rois 2,11) Le Fils de l’homme du prophète Daniel
se révèle venant sur la nuée : « Je regardais, au cours des
visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme
un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le
fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté. »
(Daniel 7,13) ; Cette prophétie Jésus se l’applique à lui-même devant
le Sanhédrin : « Le grand prêtre lui dit : ‘Je t’adjure,
par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils
de Dieu.’ Jésus lui répond : ‘C’est toi-même qui l’as dit !
En tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de
l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du
ciel’ » (Matthieu 26,63)
C’est par une nuée que l’événement de la Transfiguration est clôturé :
« Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de
son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : ‘Celui-ci
est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le !’ »
(Matthieu 17,5) De même au moment de l’Ascension : « une
nuée vint le soustraire à leurs yeux. » Le Fils rejoint le Père
dans cette manifestation visible.
Lorsque les ‘deux hommes en vêtements blancs’ disent aux Apôtres
que Jésus ‘viendra de la même manière’, ils comprennent tout de
suite que ce sera le moment de la libération définitive du péché et de
la mort, l’accomplissement de la prophétie de Daniel comme le décrit la
révélation faite à saint Jean : « Alors j’ai vu : et
voici une nuée blanche, et sur cette nuée, quelqu’un siégeait, qui semblait
un Fils d’homme. Il avait sur la tête une couronne d’or et, à la main,
une faucille aiguisée. » (Apocalypse 1414)
Mais en attendant ce retour glorieux sur la nuée, les disciples du Christ,
Fils du Père, ne doivent pas rester dans l’inaction : il leur est
donné l’Esprit Saint pour qu’ils partagent la Bonne Nouvelle afin que
tous connaissent la rédemption assurée par la mort et la Résurrection
du Fils qui intercède pour les hommes ‘à la droite du Père.
La Nuée du désert de l’Exode conduisait les Hébreux vers la Terre Promise
à leur père Abraham, le Fils parti dans la Nuée conduit toute l’humanité
vers la nouvelle Terre Promise : la Jérusalem céleste où « La
nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe
ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera »
(Apocalypse 22,5)
Comme les Apôtres, il nous est demandé de nous laisser guider par cette
lumière pour être pleinement ‘image de Dieu’
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies
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21 mai 2020
Paroisses Nesle & Athies
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n°1151
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CoVid-19 :
68ème jour sans assemblées
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Les églises peuvent fermer
Nos cœurs restent ouverts
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Pierre et Jean leur
imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint (Actes 8,17)
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Séquence de la mission
La succession des événements qui conduisent à être chrétien est bien
précisé par l’Apôtre saint Matthieu, Jésus Ressuscité leur demande :
1/ faire des disciples ; 2/ ensuite les baptiser au Nom du Père du
Fils et du Saint Esprit ; 3/ et enfin leur apprendre à observer ce
qu’il leur a commandé.
A la suite des Apôtres, l’Eglise se doit de suivre le même chemin. Le
Baptême s’adresse à des hommes et des femmes à qui la Bonne Nouvelle a
été annoncée dans une catéchèse catéchumènes et qui adhèrent à l’Evangile.
C’est pourquoi, juste avant d’être baptisés, ils doivent professer la
foi et affirmer personnellement qu’ils croient avec toute l’Eglise à Dieu-le-Père,
Dieu-le-Fils qui s’est fait chair et Dieu-l’Esprit Saint. Un seul Dieu,
trois Personnes.
Le rôle des Apôtres et des disciples que nous sommes aujourd’hui ne s’arrête
pas à la célébration rituelle du Baptême. Il y a un troisième temps de
catéchèse : (avant le Baptême) « Tu entendais parler d'une
espérance, mais sans la voir ; de mystères, mais sans les comprendre ;
des Écritures, mais sans en voir la profondeur. L'écho, désormais, ne
résonne plus autour de toi, l'écho résonne en toi : car l'Esprit
qui t'habite fait désormais de ton intelligence une maison divine. Quand
tu entendras parler de ce qui est écrit sur les mystères, alors tu comprendras
ce que tu ne savais pas. » (Saint Cyrille de Jérusalem – IVème
siècle).
Ce troisième temps dure toute la vie, les chrétiens reçoivent l’Esprit
Saint dans les Sacrements qu’ils vivent, il leur permet de scruter les
Ecritures pour y découvrir le chemin sur lequel le Seigneur les appelle ;
il leur permet de discerner autour d’eux les signes par lesquels le Christ
se manifeste à eux aujourd’hui ; il leur permet de voir l’amour du
Père dans les actes de leurs frères et sœurs…
« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? »
L’attente du retour dans la Gloire du Christ ne peut pas être statique :
« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. »
(Matthieu 9,37) et même si nous semblons être peu nombreux, attaquons-nous
à la moisson, le Seigneur nous en donneras la force !
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Modérateur de sainte Radegonde
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18 mai 2023
Paroisses Nesle & Athies
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n°1322
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Ne restez pas la tête en l’air !
A peine le Christ est-il remonté vers le Père que les Apôtres sont désemparés,
ne sachant quoi faire et ils attendent, vainement, que des instructions
précises leur soient données. Le Christ leur a pourtant déjà confié une
mission : « De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les
au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! » (Matthieu
28,19) Deux hommes vêtus de blanc les sortent de leur torpeur pour leur
rappeler cette mission en leur demandant : « Pourquoi restez-vous
là ? » (Actes 1,10)
La mission que le Christ confie à l’Eglise naissante représentée par
les Apôtres est éternelle : elle est donnée à chaque chrétien comme
elle a été présente tout au long de l’histoire de l’Eglise.
Les moyens de cette mission sont donnés en fonction de chaque personne.
Pour la plupart des baptisés, il s’agira de vivre chrétiennement de façon
à être des signes de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Une personne
épanouie et heureuse dans sa foi est la meilleure annonce de l’Evangile.
D’autres personnes auront des missions plus spécifiques : clercs
ou laïcs, ordres contemplatifs ou sécularisés, mariage ou célibat consacré,
mission solitaire ou communautaire, restant sur place ou envoyés au loin.
Toutes ces formes de mission doivent être avalisées par l’Eglise pour
être certain qu’elles viennent de Dieu et qu’elles dureront.
Vues de l’extérieur de l’Eglise ces vocations paraissent être des obligations
insupportables et inhumaines ; mais de même que la fidélité dans
le mariage n’est pas vécue comme une contrainte mais comme l’expression
naturelle de l’amour mutuel entre deux êtres humains, de même les conséquences
de l’appel de Dieu sont vécues dans la certitude du don de l’Esprit qui
permet à l’Homme de se dépasser.
Le récit de l’Ascension du Seigneur nous invite à ne pas rester passifs
en attendant que quelque chose survienne mais au contraire à trouver dans
notre vie le moyen d’être pleinement homme ou femme en assumant totalement
notre humanité comme le Fils Unique du Père nous a montré que cela était
possible.
Dans un esprit de prière et avec l’aide de toute l’Eglise nous pouvons
trouver la meilleure voie afin que chacun d’entre nous s’accomplisse dans
son humanité.
+Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
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