22 mars 2009
Brigade Franco-Allemande
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L’exil à Babylone
Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions,
Nous souvenant de Sion ;
Aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.
C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons,
Et nos bourreaux des airs joyeux :
"Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion."
Comment chanterions-nous un chant au Seigneur
Sur une terre étrangère ?
Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie.
Je veux que ma langue s'attache à mon palais
Si je perds ton souvenir,
Si je n'élève Jérusalem au sommet de ma joie.
Ce psaume 136 qui est proposé pour ce quatrième dimanche de Carême exprime
la profonde tristesse des juifs déportés à Babylone et surtout séparé
de Jérusalem et de son Temple. L’alliance que Dieu avait faite à Abraham
et à ses descendants reposait sur trois points : Un peuple, aussi
nombreux que les étoiles du ciel, une terre ruisselante de lait et de
miel et la présence de Dieu au milieu de son peuple. Tout cela semble
avoir disparu. Dieu aurait-il abandonné son peuple ?
Contre toute attente, Dieu interviendra auprès de Cyrus, roi païen de
Babylone, qui autorisera le peuple juif à rentrer à Jérusalem et à reconstruire
le Temple, malgré l’avis de ses conseillers qui pensent que ces hommes
reconstruiront des fortifications plutôt qu’un Temple.
Lorsque nous lisons ce chant aujourd’hui, nous devrions avoir la même
tristesse d’être séparés de la Jérusalem céleste à laquelle nous aspirons.
Les Sacrements que nous vivons nous entrouvrent une fenêtre vers ce Royaume
qui nous est annoncé, mais notre pesanteur humaine marquée par le péché
nous empêche de profiter pleinement de ces visions furtives.
Pendant ce Carême, nous sommes appelés à davantage vivre les signes qui
nous sont donnés, que ce soit dans la célébration eucharistique ou pénitentielle.
Alors nous pourrons nous émerveiller du mystère de Pâques et y participer
de toute notre âme et de tout mon corps.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse militaire
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18 mars 2012
Fort Neuf de Vincennes
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Dieu n’abandonne pas son Peuple
L’auteur du second livre des Chroniques constate la déliquescence de
la foi du Peuple de Dieu sous le règne du roi Sédécias : le Peuple
n’écoute plus la Parole et va vers d’autres dieux. Les chefs des prêtres
ne font pas exemption « imitant toutes les pratiques sacrilèges
des nations païennes » La conséquence ne se fera pas attendre,
Jérusalem et son Temple seront complètement détruits. Ils pensaient impossible
que Dieu ne laisse son Temple et l’Arche de l’Alliance tomber dans des
mains ennemies ; ils étaient sûrs qu’il y aurait un miracle, une
intervention divine qui mettrait les assaillants totalement en déroute.
Ils constatent à leurs dépens que Dieu se propose, il ne s’impose pas.
De même, à l’époque de Jésus, les auditeurs n’ont pas écouté sa Parole,
Lui, le « Verbe fait chair » Ils se sont installé dans
un confort spirituel satisfait l’accomplissement des rites mais où le
cœur se fermait à leur signification. La conséquence en fut identique,
ce n’était plus les Babyloniens qui ont détruit le Temple mais l’ensemble
de la population, juifs résidants en Palestine, romains et personnes de
la diaspora qui a demandé à Pilate avec force cris « Crucifie-le ! »
Dieu n’a pas abandonné son Peuple aux mains des Babyloniens mais il a
inspiré le roi Cyrus pour que celui-ci favorise le retour l’Exil et la
reconstruction du Temple afin que Dieu soit à nouveau de façon visible
et tangible au milieu de son Peuple afin que les sacrifices et les holocaustes
puissent reprendre pour la sanctification du Peuple.
Jésus ressuscite dans sa chair, le Temple de son Corps (cf. Jean 2,19)
et donne une nouvelle présence de Dieu au milieu de l’humanité, l’Eglise :
« Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification
d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices
spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ. » (1Pierre 2,5)
A l’intérieur de ce Temple qui est son Corps mystique (cf. Pie XII mystici
Corporis Christi 29 juin 1943) il donne à ceux qui croient Lui de communier
à son Corps eucharistique : « après la consécration du pain
et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est présent
vraiment, réellement et substantiellement sous l'apparence de ces réalités
sensibles » (Concile de Trente : Décret sur la très sainte
Eucharistie 11 octobre 1551)
Nous ne sommes pas meilleurs que les sujets du roi Sédécias ou que les
contemporains de Jésus et pour nous aussi les ‘pratiques des nations
païennes’ sont tentantes. Le carême qui nous est proposé tous les
ans nous invite à faire le point sur ces pratiques pour – si nous le pouvons
– les éradiquer de notre vie, ou du moins minimaliser leur impact. Les
exemples de l’Exil et de la Passion du Christ doivent nous y aider ainsi
chacun « qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que
ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
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15 mars 2015
n°808
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Levez les yeux vers le Seigneur
« Mais en chemin, le peuple perdit courage. Il récrimina
contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait
monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette
nourriture misérable ! » Alors le Seigneur envoya contre
le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent
dans le peuple d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre
toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les
serpents. » Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur
dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le
au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils
le regardent, alors ils vivront ! » Moïse fit un serpent
de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu
par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il
restait en vie ! » (Nombres 21,4-9)
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Nicodème, l’interlocuteur de Jésus, est un ‘chef des juifs’ (cf.
Jean 3,1) il est dans la mouvance du grand prêtre (cf. Jean 7,50) et sans
doute aussi un membre du Sanhédrin. Il vient rencontrer Jésus de nuit
pour ne pas être vu comme un de ses disciples bien qu’il reconnaisse en
lui un ‘Rabbi’ et un ‘maître venu de Dieu’ (cf. Jean 3,2)
Il connaît l’épisode du ‘serpent de bronze’ rapporté dans le livre
des Nombres, il peut déchiffrer la comparaison que Jésus fait entre ce
‘serpent de bronze’ et le ‘Fils de l’Homme’ expression tirée
du livre de Daniel (Daniel 7,10ss) Cette locution désigne un être qui
appartient déjà au Royaume de Dieu, Nicodème peut donc la comprendre comme
une allégorie désignant les cieux : comme les hébreux levaient les
yeux vers le serpent, pour être pardonné, le pécheur lève les yeux vers
le ciel, domaine de Dieu miséricordieux.
Dans le temps de Carême où nous sommes, cette comparaison prend un autre
sens. Le serpent, en tant que symbole de la tentation et du péché depuis
le jardin d’Eden, nous fait ressentir la morsure du péché qui pourrait
entraîner la mort spirituelle : la coupure de la relation avec le
Père. En levant les yeux avec foi vers le Fils sur la croix, nous pouvons
vaincre le péché et recevoir le pardon du Père par la grâce de Celui qui
offre perpétuellement sa vie pour chaque homme en disant : « Père,
pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc
23,34)
Le serpent de bronze du désert ne guérissait que de l’attaque des ‘serpents
à la morsure brûlante’ châtiment que Dieu avait envoyé en raison des
récriminations du peuple. Les crucifix regardés avec foi nous invitent
à revenir vers le Père et à accepter son pardon pour tous les péchés que
nous avons pu commettre. Ce ne sont pas les objets eux-mêmes qui sont
importants mais la perception du mystère qu’ils représentent : « Il
n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
(Jean 15,13)
A la suite de la lecture de ce dimanche, je peux me poser la question
de savoir où se trouve le crucifix dans ma maison, il est souvent devenu
comme un simple élément de décoration que je ne vois plus tellement je
suis habitué qu’il soit là. Retrouvons le sens de ce signe extérieur de
la foi chrétienne, que je ne passe plus devant sans lui accorder le moindre
regard !
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
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11 mars 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°997
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Nicodème
Nicodème n’apparaît que dans le IVème évangile
et encore dans seulement trois épisodes de la vie de Jésus :
- Lorsqu’il vient écouter
la parole du Christ : « Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
(Jean 3,1-21) Mais il vient de nuit par peur des autres pharisiens alors
qu’il est lui-même un docteur de la Loi reconnu et respecté.
- Lorsqu’il essaie
de défendre Jésus devant les pharisiens : « Notre Loi permet-elle
de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
(Jean 7,51) Mais il ne développe pas ses arguments pour la défense de
celui qu’il considère comme le Messie.
- Après la mort de
Jésus lorsqu’il monte au tombeau avec une quantité importante d’aromates
pour ensevelir le corps martyrisé : « il apportait un mélange
de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. » (Jean 19,39)
C’est au crépuscule, au moment où le sabbat va commencer qu’il accompagne
Joseph d’Arimathie pour rendre ce dernier hommage au Maître – avec démesure.
Nicodème croyait en Jésus mais la pression sociale, sa
place parmi ses pairs, le ‘qu’en dira-t-on’ l’empêchait de se déclarer
ouvertement disciples de cet homme. Dans l’obscurité, il vient l’écouter
et se recueillir sur son corps. Pourtant Jésus l’avait averti à la fin
de leur conversation : « celui qui fait la vérité vient à
la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies
en union avec Dieu. » (Jean 3,21) L’évangéliste ne nous dit pas
si Nicodème a rejoint les rangs des chrétiens après la Résurrection du
Christ suivant notre humeur nous répondrons affirmativement ou négativement…
A travers Nicodème, c’est chacun d’entre nous qui est
visé : nous croyons au Christ, Fils éternel du Père venu pour sauver
tous les hommes, mais nous aussi nous sommes sensibles à notre position
sociale, à la façon dont nous sommes perçus par nos contemporains. De
temps en temps, nous défendons l’Eglise et la Parole de Dieu mais – trop
souvent – assez mollement comme Nicodème au milieu des autres pharisiens.
Le temps du Carême nous permet de réagir et de quitter
les ténèbres pour aller fièrement vers la Lumière « pour qu’il
soit manifeste que ses [mes] œuvres ont été accomplies en union
avec Dieu. » (v.21)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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14 mars 2018
Paroisses Nesle & Athies
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n°1204
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Le serpent de bronze
« Ils quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir
fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture
misérable ! » Alors le Seigneur envoya contre le peuple des
serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple
d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le
peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » Moïse fit un serpent
de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par
un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en
vie ! » (Nombres 21,4-9)
Le rappel de ce passage de l’Ancien Testament n’est peut-être pas inutile
pour comprendre à quel épisode Jésus fait allusion. Les auditeurs contemporains
connaissaient très bien cette histoire et ils saisissent parfaitement
que Jésus se compare à ce serpent du désert et qu’il veut leur faire comprendre
qu’en le rejetant, ils sont comme ce peuple du désert qui récrimine contre
Dieu.
Saint Jean écrit son évangile tardivement, avec dans l’esprit tout ce
qui s’est passé depuis la prédication de Jésus, sa mort et sa Résurrection.
La destruction de Jérusalem et surtout du Temple en 70 fait croire au
peuple juif que Dieu l’a abandonné. Le quatrième évangéliste reprend les
leçons du passé pour leur réaffirmer l’espérance. La morsure du serpent
brûlant c’est le péché des hommes mais en levant les yeux vers Jésus en
croix avec foi, le croyant découvre l’amour de Dieu et que les péchés
sont pardonnés par le sacrifice du Fils.
Comme le rappel du serpent de bronze ne semblait suffisant, saint Jean
reprend le thème de la lumière que Le Père a envoyé dans le monde pour
éclairer les hommes : « Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas
reconnu. » (Jean 1,9-10) Cette clarté agit comme un phare qui
permet d’aller vers le Père.
Ce sont deux développements de la même affirmation : c’est en suivant
l’enseignement du Christ dans la vie terrestre que l’Homme peut déjà profiter
de la Vie éternelle. Cette compréhension du ministère de guide occupé
par le Christ qui est la colonne vertébrale du IVème évangile : « qui
écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle
et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.. »
(Jean 5,24)
N’ayons pas peur de lever les yeux vers le Seigneur en croix pour demander
le pardon de nos péchés : il est venu pour montrer de quel amour
nous sommes aimés.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies
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10 mars 2024
Maison Marie-Thérèse
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n°1372
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Allusions bibliques
Les trois évangélistes synoptiques (saints Matthieu, Marc et Luc) ne
nomment pas les personnes avec lesquelles Jésus s’entretient et ils donnent
une liste des Apôtres sans précision particulière. Le IVème évangile (saint
Jean) approfondit davantage les relations, il donne un profil de chacun
en fournissant des détails qui font de chaque individu à la fois un être
unique et en même temps le représentant d’une catégorie de croyants. Ainsi
Thomas est l’exemple type de tous ceux qui ne croiront qu’en présence
de preuves irréfutables (cf. Jean 20,28) Philippe est celui qui est nourri
de la lecture de la Parole et qui en voit la réalisation en Jésus (cf.
Jean 1,45) il va chercher Nathanaël et il reçoit au nom du groupe des
Apôtres les hommes qui veulent voir Jésus (cf. Jean 12,21) De même André,
Pierre, Judas…
« Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était
un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. »
(Jean 3,1-2) Cet homme avec lequel Jésus s’entretient n’est pas n’importe
qui. Cette première précision permet de discerner une personnalité connue
des milieux influents de Jérusalem, il vient de nuit pour éviter d’être
vu des autres notables mais il est sincèrement curieux d’entendre de ses
oreilles et d’argumenter avec ce Rabbi qui subjugue les foules. En citant
l’épisode du serpent de bronze (cf. Nombres 21,5-8) devant cet érudit,
Jésus sait que son interlocuteur comprendra tout de suite l’allusion :
ce serpent a été érigé comme la proposition du pardon au Peuple qui récriminait
contre Dieu, le pécheur qui regrettait son péché demandait miséricorde
par ce simple regard.
Nicodème n’a certainement pas compris que l’élévation dont parle le Christ
est la crucifixion il pensait plus probablement à une ascension dans la
société, à une reconnaissance officielle comme prophète, voire à un couronnement.
L’évangile de saint Jean a été écrit très tardivement à travers la personnalité
de Nicodème, il visait peut-être les chrétiens de son époque (d’aujourd’hui ?)
qui craignaient de se déclarer ouvertement comme tels au moment où les
adeptes du Christ étaient rejetés de la société comme hérétiques et blasphémateurs.
Nous pouvons tirer une double leçon dans ce passage d’évangile. D’une
part nous constatons que les discours de Jésus contiennent des allusions
à des épisodes de l’Ancien Testament et que pour les comprendre, il est
nécessaire de bien les connaître et pour cela être familiarisé avec l’ensemble
des écrits bibliques. D’autre part quelle attitude avons-nous par rapport
à notre appartenance eu christianisme dans notre société ? N’avons-nous
pas tendance à être comme Nicodème en cachant notre intérêt pour l’enseignement
de Jésus, Fils de Dieu ?
Nous avons la réponse : regardons avec foi celui que le serpent
de bronze symbolisait, le Christ en croix. Le carême a été institué pour
nous préparer à cette démarche : « A tous ceux qui l’ont
reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en
son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une
volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. » (Jean 1,12-13)
Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
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