17 février 2008
Brigade Franco-Allemande
retour en haut de la page
|
« il nous est bon d’être ici »
Jésus montra ce mystère à ses disciples sur le mont Thabor. Tandis
qu’il cheminait au milieu d’eux, il les avait entretenu de son règne et
de son deuxième avènement dans la gloire. Mais parce qu’ils n’étaient
peut-être pas suffisamment certains de ce qu’il leur avait annoncé au
sujet de son règne, il voulut qu’ils finissent par être très fermement
convaincus au fonde de leur cœur, et que les événements présents les aident
à croire aux événements à venir. C’est pourquoi sur le mont Thabor, il
leur fit voir une merveilleuse manifestation divine, comme une image préfigurative
du Royaume des cieux. C’est exactement comme s’il leur disait : « Pour
que ce retard n’engendre pas en vous l’incrédulité, dès maintenant, immédiatement,
vraiment je vous le dis, il y en a parmi ceux qui sont ici qui ne connaîtront
pas la mort avant qu’ils e voient venir le Fils de l’homme dans la gloire
de son Père. »
Et, voulant montrer que la puissance du Christ s’accorde avec sa propre
volonté, l’évangéliste ajoute : « Six jours après, Jésus prend
avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l’écart sur une haute
montagne. Et il fut transfiguré devant eux, son visage devint brillant
comme le soleil et ses vêtements, blancs comme la neige. Et voici que
leur apparurent Moïse et Elie, qui s’entretenaient avec lui. »
Telles sont les merveilles divines de la présente solennité ;
tel est le mystère accompli pour nous sur la montagne aujourd’hui, mystère
qui est en même temps un acte sauveur. Car ce qui nous réunit est en même
temps initiation au mystère du Christ et rassemblement pour sa célébration.
Afin que nous pénétrions dans les mystères sacrés et inexprimables avec
ceux qui ont été choisis parmi les disciples inspirés par Dieu, écoutons
la voix divine et très sainte qui, comme d’en haut et du sommet de la
montagne, nous convoque de la façon la plus persuasive.
C’est donc vers la montagne qu’il faut nous hâter, j’ose le dire,
comme l’a fait Jésus qui, là comme dans le ciel, est notre guide et notre
avant-coureur. Avec lui nous brillerons pour les regards spirituels, nous
serons renouvelés et divinisés dans les structures de notre âme et, avec
lui, comme lui, nous serons transfigurés, divinisés pour toujours et tranférés
dans les hauteurs.
Homélie d’Athanase du Sinaï pour la Tranfiguration
|
20 mars 2011
Fort Neuf de Vincennes
n°736
retour en haut de la page
|
Ecoutez-le !
Lors du Baptême de Jésus par Jean, la Voix venant de la nuée disait :
« Celui-ci est mon Fils Bien aimé en qui j’ai mis tout mon amour »
(Matthieu 3,17) Cette même phrase est reprise ici par la Voix venant de
la nuée mais en ajoutant « Ecoutez-le ! » (Matthieu
17,5) Cette précision vient du fait que les ‘spectateurs’ ne sont
pas les mêmes. Au Jourdain étaient présents les disciples de Jean, sur
cette haute montagne, ce sont trois des Apôtres que Jésus a choisis (cf.
Matthieu 10) Selon la Loi juive il faut deux ou trois hommes pour qu’un
témoignage puisse être reçu (cf. Deutéronome 19,15) il était nécessaire
que Jésus prenne avec lui, trois des Apôtres, même si il leur demande
de n’en rien dire avant qu’il soit ressuscité.
Il est important que les Apôtres ‘écoutent’ les paroles de Jésus.
Jusque là ils les avaient sans doute simplement entendues comme un enseignement
conforme aux leçons données par les prophètes sans bien réaliser la différence
qui pourtant paraît évidente à certains auditeurs : « il
les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. »
(Matthieu 7,39) Il faut que les témoins écoutent attentivement les paroles
du Christ pour les assimiler comme paroles qui mènent au Salut et à la
vie.
Moïse et Elie sont des personnages uniques de l’Alliance, le premier
comme libérateur de l’esclavage d’Egypte qui a promis que Dieu enverrait
un prophète comme lui pour libérer le peuple : « Je leur
susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je
mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui
ordonnerai. » (Deutéronome 18,18) ; le second comme celui
qui a été enlevé auprès de Dieu dans un char de feu sans connaître la
mort (cf. 2 Rois 2) et qui doit revenir pour annoncer le Messie. Devant
les Apôtres, ils viennent s’entretenir avec Jésus transfiguré pour certifier
qu’il est Celui qu’ils avaient annoncé.
Le Christ est ressuscité, nous pouvons donc annoncer le témoignage de
cette transfiguration à nos contemporains, mais nous ne pourrons le faire
correctement qu’en obéissant à l’ordre qui est donné par le Père :
« Ecoutez-le ! » C’est-à-dire en méditant la Parole
du Fils relatée dans l’Evangile non pas comme un enseignement scolaire
mais comme une révélation de l’amour du Père. Nous pourrions entendre,
au sujet de chacun d’entre nous, « Celui-ci est mon fils bien-aimé,
en lui j’ai mis tout mon amour » car nous sommes enfants du Père
grâce au Baptême qui nous configure au Fils transfiguré.
Moïse et Elie, la Loi et les prophètes, s’entretiennent avec nous par
l’Esprit Saint lorsque nous prenons le temps d’écouter les Paroles de
la Bible dans une attitude de prière. Les lectures proposées à la messe
nous amènent à communier au Corps du Christ, elles méritent toute notre
attention.
Père JeanPaul Bouvier
Aumônier du Fort Neuf de Vincennes
|
16 mars 2014
Secteur Vermandois
n° 736
Retour en haut de la page
|
Pierre, Jacques et Jean
Ce trois Apôtres sont cités comme témoins de la Transfiguration par les
trois évangélistes synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) l’unique fois où
ils sont présents, nommément, tous les trois se trouve au moment de l’agonie
au jardin de Gethsémani et seulement dans l’évangile de saint Marc (14,33)
Ils sont donc témoins de la glorification du Père qui repose sur le Fils :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour
; écoutez-le ! » (Matthieu 17,5) aussi bien que de l’angoisse du
Fils devant le sacrifice : « Mon âme est triste jusqu’à la
mort ; restez ici, et veillez. » (Marc 14,34)
Dans les deux cas, ils ne comprennent pas la portée de ce qu’ils voient,
la réflexion de Pierre : « je vais dresser ici trois tentes,
une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. » (17,4) montre que
les Apôtres désireraient s’installer dans cette vision et rester avec
Jésus, Moïse et Elie ; c'est-à-dire dans un résumé de la révélation :
Dieu le Fils, désigné par la Loi (Moïse) et annoncé par les Prophètes
(Elie) L’annonce de la Bonne Nouvelle au monde ne leur importe plus, ils
se complaisent dans cette vision béatifique et ne comprennent pas pourquoi
ils devraient retourner vers les hommes. Heureux autant qu’effrayés de
la présence de Dieu, ils « tombèrent la face contre terre et furent
saisis d'une grande frayeur » (17,6)
« Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. »
(17,8) En se montrant seul devant eux, Jésus désire leur faire comprendre
que la vision n’est pas finie : ils continuent à voir en Lui les
Prophètes, la Loi et la Gloire de Dieu mais sous une forme cachée qui
ne devra pas être révélée « avant que le Fils de l'homme soit
ressuscité d'entre les morts. » (17,19)
Pour nous qui croyons que le Fils de l’homme est ressuscité d’entre les
morts depuis près de deux mille ans, nous n’avons pas cette restriction :
nous devons parler de cette vision à toute la terre. Cette vision, nous
l’avons à chaque fois que nous participons au sacrifice eucharistique
du Fils du Père : nous y entendons la Loi et les Prophètes dans les
lectures et nous y voyons le Fils transfiguré dans le Corps livré pour
nous et le Sang versé pour nous et la multitude. Nous ne sommes
plus effrayés par cette vision béatifique et nous en sommes aussi heureux
que les Apôtres.
Le danger serait de vouloir s’installer dans cette vision, bien au contraire
nous devons descendre de la montagne spirituelle que la messe est dans
notre vie : nous sommes accompagnés de Jésus pour aller vers le monde
qui nous entoure selon la consigne qu’il nous a laissée avant d’aller
dans la Gloire du Père : « Allez, faites de toutes les nations
des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici,
je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
(Matthieu 28,19-20)
Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
|
12 mars 2017
Paroisses Nesle & Athies
Retour en haut de la page
n°927
|
Ils ne virent plus personne, sinon Lui
En emmenant Pierre, Jacques et Jean sur cette ‘Haute montagne’,
Jésus leur permet d’avoir un aperçu du Royaume qu’il leur annonce :
ils voient Dieu le Fils dans sa Gloire accompagné de deux personnes importantes
de la foi d’Israël dans lesquelles les Apôtres reconnaissent le libérateur
Moïse et le prophète Elie.
- Moïse, avec qui Dieu parlait ‘face-à-face comme un homme parle
à son ami’ (cf. Exode 33,11) raconte lui-même sa mort avant d’entrer
dans la Terre Promise et le Seigneur l’enterra mais ‘on ignore l’emplacement
du tombeau’ (cf. Deutéronome 34,6) Moïse représente la Loi qu’il
a reçue de Dieu ;
- Elie ‘monte au ciel’ devant les yeux de son disciple Elisée
grâce à ‘un char de feu avec des chevaux de feu’ (cf. 2Rois 2,11)
Elie est l’archétype du prophète parlant au nom de Dieu pour guider
son peuple.
Ces deux hommes sont vivants : ils s’entretiennent avec Jésus glorifié.
Ils sont si vivants que Pierre leur propose de se reposer sous des tentes
mais il est interrompu par la voix du Père qui retentit depuis les cieux
telle que les Apôtres l’avaient entendue lors du baptême de Jésus dans
le Jourdain. Ils voient ‘les cieux ouverts et le fils de l’homme dans
sa gloire’ (cf. Daniel 7,13-14 ; Apocalypse 4,1)
A peine ont-ils le temps de se prosterner que la vision cesse :
« Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus,
seul. » (Matthieu 17,8) Cet aperçu du Royaume leur indique que
la mission terrestre de Jésus, Fils de Dieu et fils d’homme est l’accomplissement
de la Loi et des prophètes : l’ouverture du Royaume à tous. Ils comprendront
pleinement ce qu’ils ont vu lorsque Jésus, vainqueur de la mort, viendra
les retrouver dans le Cénacle, c’est pourquoi il leur demande de ne pas
parler de cela avant qu’il soit ressuscité.
Le jour de la Pentecôte, Pierre, Jacques et Jean pourront témoigner avec
la puissance de l’Esprit Saint : « Que toute la maison d’Israël
le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ,
ce Jésus que vous aviez crucifié. » (Actes 2,36)
Rendus forts par les Sacrements que nous recevons, nous témoignons aussi
par toute notre vie que le Royaume est rendu présent aux hommes en attendant
le retour glorieux du Fils : « chaque fois que vous mangez
ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne. » (1Corinthiens 11,26) Nous devons particulièrement
y penser lors des messes de ce temps de Carême pour annoncer avec les
mots de notre temps la Bonne Nouvelle du Salut que le Père nous offre
par le Fils dans l’Esprit.
Père JeanPaul Bouvier
Curé de la paroisse Notre Dame de Nesle
& Modérateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies
|
8 mars 2020
Paroisses Nesle & Athies
Retour en haut de la page
n°1134
|
Témoins
Depuis leur petite enfance les Apôtres sont nourris de lectures et d’histoires
plus ou moins proches du texte biblique selon l’habileté du conteur pendant
les longues veillées, le sens donné par les rabbis pour l’édification
du peuple lors des prières du sabbat à la synagogue ou les lectures rigoureuses
des scribes qui étudient la Parole. Les récits concernant Moïse et Elie
leur sont parfaitement connus dans tous les détails.
Pour l’exégèse moderne, il est facile de décrire que Moïse représente
la Loi que Dieu lui a donnée sur le mont Horeb et Elie est l’archétype
du prophète inspiré par Dieu. Mais tous les deux sont avant tout des messagers
annonciateurs de la volonté divine, le premier pour aller libérer les
descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob de l’esclavage d’Egypte, le
second pour ramener le Peuple au culte du Dieu de leurs pères qui a été
abandonné pour se livrer à l’adoration de Baal au prix de sacrifices humains.
Les Apôtres ne cherchent pas à faire une analyse à partir d’un texte
écrit, ils vivent une expérience : ils voient de leurs yeux ces grands
personnages bibliques venir recevoir leur mission de la part de Dieu-le-Fils ;
ils voient de leurs yeux Moïse qui a fait un détour pour s’approcher du
buisson ardent où Dieu l’appelle pour lui donner sa mission (cf. Exode
3,2-10) ; ils voient de leurs yeux Elie recevant l’ordre de Dieu
de se retirer au désert, en condamnant en Son Nom, le royaume du roi Acab
à la sécheresse jusqu’à la conversion du peuple (cf. 1Rois 17,1-2)
Cette vision du Fils dans la Gloire de Dieu montre à Pierre, Jacques
et Jean qu’ils sont mis au même plan que Moïse et Elie : la mission
de constituer et de guider la foi du Peuple leur est désormais confiée
à la suite et dans la continuité de toutes les grandes figures bibliques.
Mais cette mission devra attendre la manifestation de Celui qui est « le
Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père. »
sans passer par Lui (cf. Jean 14,6), que l’Ecriture soit totalement accomplie :
« Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts. » (v.9)
Relevés de leur prosternation, les Apôtres « ne virent plus personne,
sinon lui, Jésus, seul. » (v.8) Toute la scène de la Transfiguration
– Moïse, Elie, la Nuée, la Gloire et la Voix du Père – réside en Jésus,
en Lui seul.
C'est-à-dire que lorsque nous adorons le Christ dans la Parole, dans
l’Eucharistie, dans la prière, nous aussi sommes témoins de la Transfiguration ;
nous aussi sommes mis devant notre mission de guider la foi de nos frères
et sœurs à égalité avec tous ceux qui nous ont précédés. Avec saint Paul
osons dire : « je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même
reçu » (1Corinthiens 15,3)
Père JeanPaul Bouvier
Curé de Notre Dame de Nesle
Modérateur de sainte Radegonde
|
28 février 2023
Paroisses Nesle & Athies
Retour en haut de la page
n°1310
|
Amour du Père
Lors du Baptême de Jésus par Jean dans le Jourdain, la « Voix
venant de la nuée » disait : « Celui-ci est mon
Fils Bien aimé en qui j’ai mis tout mon amour » (Matthieu 3,17)
Cette même phrase est reprise ici par la « Voix venant de la nuée »
mais en ajoutant « Ecoutez-le ! » (Matthieu 17,5)
Cette précision vient du fait que les ‘spectateurs’ ne sont pas
les mêmes. Au Jourdain étaient présents des disciples de Jean, sur cette
haute montagne, ce sont trois des Apôtres que Jésus a choisis (cf. Matthieu
10) Selon la Loi juive il est nécessaire que deux ou trois hommes soient
présents pour qu’un témoignage puisse être reçu (cf. Deutéronome 19,15)
il fallait donc que Jésus prenne avec lui trois des Apôtres, même si il
leur demande de n’en rien dire avant qu’il soit ressuscité.
Il est important que les Apôtres ‘écoutent’ les paroles de Jésus.
Jusque-là ces hommes les avaient sans doute simplement entendues comme
un enseignement conforme aux leçons données par les prophètes sans bien
réaliser la différence qui pourtant paraît évidente à certains auditeurs :
« il les enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes. » (Matthieu 7,39) Il faut que les témoins écoutent
attentivement les paroles du Christ pour les assimiler comme paroles qui
mènent au Salut et à la Vie.
Moïse et Elie sont des personnages uniques
de l’Alliance, le premier comme libérateur de l’esclavage d’Egypte qui
a promis que Dieu enverrait un prophète comme lui pour libérer le peuple :
« Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable
à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que
je lui ordonnerai. » (Deutéronome 18,18) ; le second comme
celui qui a été enlevé auprès de Dieu dans un char de feu sans connaître
la mort (cf. 2 Rois 2) et qui doit revenir pour annoncer le Messie. Devant
les Apôtres, ils viennent s’entretenir avec Jésus transfiguré pour certifier
qu’il est Celui qu’ils avaient annoncé.
Aujourd’hui, le Christ est ressuscité, l’ordre
donné aux Apôtres est donc devenu caduque, nous pouvons donc annoncer
le témoignage de cette transfiguration à nos contemporains, mais nous
ne pourrons le faire correctement qu’en obéissant à l’ordre qui est donné
par le Père : « Ecoutez-le ! » C’est-à-dire
en méditant la Parole du Fils relatée dans l’Evangile non pas comme un
enseignement scolaire mais comme une révélation de l’amour du Père. Nous
pourrions entendre, au sujet de chacun d’entre nous, « Celui-ci
est mon fils bien-aimé, en lui j’ai mis tout mon amour » car
nous sommes enfants du Père grâce au Baptême qui nous configure au Fils
transfiguré.
Moïse et Elie, la Loi et les prophètes, s’entretiennent avec nous par
l’Esprit Saint lorsque nous prenons le temps d’écouter les Paroles de
la Bible dans une attitude de prière. Les lectures proposées à la messe
nous amènent à communier au Corps du Christ, elles méritent toute notre
attention.
+Père JeanPaul Bouvier
Prêtre retraité – curé émérite
|