SAINT GABRIEL (29 septembre) |
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Diocèse aux Armées
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GABRIEL dans l'Ecriture Sainte Il est l’un des trois êtres célestes, aux fonctions et à la personnalité
précises, qui dans l’Ancien Testament reçoivent un nom propre (les deux
autres sont Michel et Raphaël). Le titre d’archange ne lui est pas donné dans le Nouveau Testament, où
sa mission est d’annoncer à Zacharie la naissance et le nom de Jean-Baptiste
(Luc, 1,,l1 sq.), et à Marie la naissance et nom de Jésus (26 sq.), deux
merveilles également de la puissance divine. Dans ces textes Gabriel apparaît
“ debout à la droite de l’autel ” (11) il “ entre ”
chez Marie (28) puis la “ quitte ” (38) ; mais aucune description
de “ forme humaine ” n’est donnée. La littérature talmudique et juive tardive l’identifie avec l’homme de Gen., XXXVII, 15 et avec l’ange destructeur de II Chron., XXXII, 21 ; elle lui fait ensevelir avec Michel et d’autres, le corps de Moïse (à propos de Deut., XXXIV, 6), et lui donne pouvoir sur le feu, le tonnerre, la fructification des récoltes, etc.
Aucune célébration en l’honneur de l’archange Gabriel n’est attestée
par les documents liturgiques avant le 10ème siècle. A cette époque, on
commence à trouver, ici ou là, soit une fête, soit une mémoire. La date
varie : 18, 24 ou 26 mars , 7, 11 ou 20 juin ; 8 novembre (fête
commune aux trois archanges, Michel, Gabriel et Raphaël, dans le rite
syriaque) , 18 décembre. C’est seulement le pape Benoît XV qui a étendu
la fête à l’Eglise universelle (26 oct. 1921) et l’a fixée au 24 mars,
veille de l’Annonciation. Mais aujourd’hui, saint Gabriel est fêté le
29 septembre.
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