SAINT BENOÎT (11 juillet)
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Eglise universelle
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Benoît de Nursie, fondateur de l'ordre bénédictin et du monachisme occidental. Il est considéré comme le patriarche des moines d'Occident. Il est fêté le 11 juillet. La seule authentique biographie de saint Benoît est contenue dans le second livre de saint Grégoire, Dialogues. C'est plutôt un croquis de caractère qu'une biographie. Elle consiste, pour la plus grande part, en de nombreux miracles, qui illustrent la vie du saint et donnent une approche chronologique de sa carrière. L'autorité de saint Grégoire pour tout ce qui s’y rapporte est celle de ses propres disciples à savoir Constantin, qui lui a succédé comme Abbé de Monte Cassino ; et Honoré, qui était Abbé de Subiaco quand saint Grégoire écrivit ces Dialogues. Benoît était le fils d’un noble Romain, et la tradition, qu’accepte saint Bède, fait de Scolastique sa sœur jumelle. Son enfance se déroula à Rome, où il vivait avec ses parents et allait à l’école jusqu'à ce qu'il aborde des études plus élevées. Alors « livrant ses livres, et abandonnant la maison de ses parents et la richesse, avec à l’esprit de seulement servir Dieu, il cherchait quelques lieux où il pourrait atteindre son sain désir ; et de ce fait il partit de Rome, instruit avec l’ignorance instruite et meublée avec de la sagesse » (Dial. St. Greg., II, Introd. dans Migne, P.L. LXVI). Il y a beaucoup d’opinions différentes sur l’âge de Benoît à ce moment-là. Il était généralement admis qu'il avait 14 ans, mais une étude attentive démontre qu’il doit avoir moins de 19 ou 20 ans. Il était assez vieux pour être au milieu de ses études littéraires, pour comprendre le véritable sens et valeur des vies dissolues et licencieuses de ses compagnons, et d’avoir lui même été profondément affecté par l'amour d'une femme (ibid., II, 2). Il était capable de penser toutes ces choses en comparaison avec la vie enseignée dans l'Evangile, et a choisi ce dernier. Il était au début de sa vie, et il a eu à sa disposition les moyens d’une carrière en tant que noble Romain. Il est clair qu’il n’était pas un enfant. Comme saint Grégoire le dit : « Dès le temps de sa jeunesse, il portait en lui un cœur digne de celui d’un vieillard : dépassant son âge par ses mœurs, il ne livra son âme à aucune jouissance, mais alors qu’il vivait encore sur cette terre et qu’il avait la possibilité d’en user librement pour un temps, il méprisa d’emblée le monde avec sa fleur comme un sol aride. Issu d’une très bonne famille libre de la province de Nursie, on l’envoya à Rome pour s’y livrer à l’étude libérale des lettres. Mais il s’aperçut que c’était l’occasion pour beaucoup de tomber dans l’abîme des vices : aussi – pour ainsi dire – à peine avait-il mis les pieds dans le monde qu’il les retira, de peur que, pour avoir pris quelque contact avec ladite science, il ne soit en contrepartie précipité tout entier dans l’abîme. Méprisant donc l’étude des lettres, il se mit en quête d’un genre de vie sainte. Aussi se retira-t-il, savamment ignorant et sagement inculte. » (ibid., Introd.). Si nous acceptons la date de 480 pour sa naissance, nous pouvons fixer la date de 500 pour l’abandon de sa maison et la fin de ses études. Durant toute cette époque, sa réputation de saint homme grandit, notamment grâce à ses dons de thaumaturge. Il devient abbé dans un monastère du nord de l'Italie, mais en repartit assez vite, les moines n’acceptant pas sa réforme. Il retourne à Subiaco où il s’entoure de disciples. Persécuté par des prêtres, il se réfugie au Mont Cassin en 529, où il fonde un monastère. En 540, il termine la rédaction de sa fameuse Règle. Il meurt en 547. La règle fut reprise par Benoît d'Aniane au IXe siècle, avant les invasions normandes : il la commente, la codifie et est à l'origine de son expansion dans toute l'Europe carolingienne, à travers les ordres de Cluny et de Cîteaux, qui ont toutefois minoré (plus Cluny que Citeaux) l'importance du travail manuel par rapport à la liturgie et à la prière. Patron de l'Europe (co-patron) ; des ouvriers agricoles ; des ingénieurs civils ; des chaudronniers (cuivre) ; des mourants ; les fermiers ; de la ville de Heerdt près de Düsseldorf, en l'Allemagne ; des maladies inflammatoires ; des architectes italiens ; des maladies des reins ; des moines ; de la ville de Nursie dont il est originaire ; de l'Italie ; des gens des ordres religieux ; des domestiques qui ont cassé les affaires de leur maître ; des spéléologues. Les reliques de saint Benoît sont conservées dans la crypte de l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire (anciennement Abbaye de Fleury), près d'Orléans et de Germigny-des-Prés où se trouve une église carolingienne), dans le centre de la France. (d'après WIKIPEKA) |
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la nourrice de saint Benoît avait emprunté
un crible de terre cuite ; elle le laissa tomber et il se brisa. |
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L'un des compagnons de saint Benoît avait laissé
tomber le fer de sa faucille dans la rivière. |