Benoît Ier
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Né à Rome mort le 30 Juillet 579 à Rome
Pape de 574/575 à 579. |
On sait peu de choses sur sa vie. Il est élu pour succéder à Jean III
probablement à la mort de ce dernier, mais il n’est consacré qu’en juin
575, laissant vacant le siège de Rome pendant presque onze mois. Il consacre
vingt-et-un évêques durant son pontificat et consacre la Massa Veneris,
un état près de Minturnae (près de l’actuelle Minturo, Italie) à l’abbé
Stéphane de saint Marc. Il gouverne l’Eglise pendant une période désastreuse
marquée par les invasions et les famines. C’est en travaillant à résoudre
ces problèmes qu’il meurt pendant le siège de Rome par les Lombards.
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Benoît II, Saint
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Né à Rome mort le 8 mai 685 à Rome; fêté le 8 mai.
Pape de 684 à 685. |
Il participe au gouvernement de l’Eglise pendant les pontificats de saint
Agathon et de saint Léon II auquel il est élu pour succéder en 683. Sa
consécration est retardée en attendant l’approbation de l’empereur byzantin
Constine IV Pogonatus, le siège apostolique de Rome est donc vacant pendant
presqu’une année. Benoît désirant supprimer ce délai entre l’élection
par le clergé et les citoyens romains et sa confirmation par l’empereur
chrétien, persuade Constantin de décréter que les élections futures ne
nécessiteront pas le consentement de l’empereur. Néanmoins la ratification
impériale demeure. Benoît confirme les injonctions pour rétablir l’archevêque
Wilfrid au siège de York. Pendant son pontificat, Benoît restaure plusieurs
églises de Rome.
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Benoît III
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Né à Rome, mort le 17 avril 858 à Rome
Pape de 855 à 858, |
Il est choisi pour succéder à Léon IV en juillet 855. L’élection n’est
pas immédiatement conformée par l’empereur du Saint Empire Louis II de
Bavière qui nomme Anastase le bibliothécaire comme antipape. Benoît es
emprisonné, mais l’opposition du gouvernement impérial tombe et Benoît
est consacré pape. Il réprimande les évêques francs, dont il blâme l’inaction
qui entraîne la misère de leur empire. Benoît est aussi le maître d’œuvre
pour les réparations des églises de Rome détruites par les Sarrasins en
846.
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Benoît IV
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Né à Rome mort en Juillet 903 à Rome
Pape de 900 à 903. |
Benoît règne pendant une des périodes les plus sombres de l’histoire
des papes et on sait peu de choses sur sa vie ou ses actes. Il excommunie
Baudoin II, comte de Flandres pour l’assassinat de Fulk, archevêque de
Reims le 17 juin 900. Il couronne Louis IIII l’aveugle comme empereur
du Saint Empire en février 901.
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Benoît V
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Mort le juillet 966, à Hamburg
pape, ou antipape, du 22 mai 964 au 4 juillet 966. |
Surnommé Benoît le Grammarien, en latin Benoîtus Grammaticus
Son élection par les Romains à la mort du pape Jean XII mécontente l’empereur
du saint Empire Romain Otto I qui a déjà déposé Jena et désigner Léon
VIII comme successeur. Otto vient vers Rome en convoque une synode qui
dépose Benoît et le réduit à l’était de diacre. Après avoir réinvesti
Léon VIII, Otto emmène Benoît à Hambourg où il meurt.
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Benoît VI
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Né à Rome mort en juillet 974 à Rome
Pape du 19 janvier 973 à Juillet 974. |
Il est cardinal diacre lorsqu’il est élu pour succéder à Jean XIII le
Bon (mort le 6 septembre 972) mais sa consécration est retardée en attendant
la ratification de son protecteur, le saint empereur romain, Otto I. La
mort d’Otto en 973 met Benoît à la merci de la puissante famille romaine
les Crescentius dont le rôle dans l’histoire de la papauté se dramatise
lorsque Crescentius I prend la tête de la résurgence des barons romains.
Le pape est emprisonné en juin 974 et remplacé par le diacre Franco, connu
plus tard comme Boniface VII, qui prétendant agir sur ordre de Crescentius,
étrangle Benoît. Peu de documents de son pontificat ont survécu.
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Benoît VII
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Né à Rome, mort le 10 juillet 983 à Rome
Pape de 974 à 983. |
Il promeut la cause du monachisme et agit contre la simonie, spécialement
dans sa lettre encyclique en 981 interdisant l’exaction d’argent pour
conférer n’importe lequel des ordres sacrés.
Précédemment évêque de Sutri, dans les Etats Pontificaux, il est élu
grâce à l’intervention du comte Sico, représentant d’Otto II, le saint
empereur romain. Sicco expulse l’antipape Boniface VII qui avait été intronisé
au trône papal par le groupe romain qui avait tué le prédécesseur de Benoît,
Benoît VI. Le règne de Benoît VII est pacifique. Mais il est sévèrement
jugé pour s’être trompé quand, en accord avec Otto II, il dissout l’évêché
de Merseburg (981). La fermeture de ce poste avancé contre les Slaves
est considéré comme avoir été un contretemps dans la conversion de l’Europe
centrale. Benoît et Otto œuvrent en harmonie jusqu’à leur mort la même
année.
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Benoît VIII
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Né probablement dans le comté de Tusculum (Italie), mort le 9 avril 1024
Nom original: Teofilatto, en latin Theophylactus
Pape de 1012 à 1024 |
le premier de plusieurs pontifes issus de la puissante famille des Tusculani.
L’ascendance des Tusculani marque la chute de
la famille rivale des Crescentii de Rome qui avait dominé la papauté dans
la deuxième moitié du Xème siècle. Le prédécesseur de Benoît, Serge IV
avait été le choix des Crescentii, et Benoît distance un autre de leurs
candidats quand il devient pape.
Pendant le pontificat de Banoît, son frère, devient le dirigeant civil
de Rome avant de lui succéder comme pape sous le nom de Jean XIX. Le règne
de Benoît est accepté par le roi Henri II d’Allemagne qu’il couronne comme
saint empereur romain en 1014. Benoît apparaît comme être davantage un
baron féodal qu’un pape. Il restaure l’autorité pontificale en Campanile
et en Tosacane romaine par la force des armes, il défait l’attaque des
sarrasins dans l’Italie du Nord (1016-1017) et il encourage les flibustiers
normands dans leurs attaques contre le pouvoir byzantin dans le Sud. Benoît
travailla aussi à la réforme ecclésiastique. Ami de saint Odilon, abbé
de Cluny, il soutient la réforme menée par les moines bénédictins.
Un concile convoqué à Pavie (Lombardie) par Benoît en 1022, soutenu par
Henri II, interdit le clergé non célibataire et la vente des offices de
l’Eglise.
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Benoît IX
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Mort en 1055/56 à Grottaferrata, Etats Pontificaux (Italie)
Nom original : Teofilatto, en latin Theophylactus
Pape trois fois: de 1032 à 1044, de Avril à Mai 1045, et de 1047 à 1048.
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le dernier des papes de la puissante famille des Tusculani, il est connu
pour avoir vendu la papauté et puis avoir réclamé deux fois l’office.
Fils du comte Albéric de Tusculum, il est le neveu de deux autres papes,
Benoît VIII et Jean XIX. Pendant qu’il est encore jeune, il est investi
de la papauté par les Tusculani en 1032, et il excommunie les leaders
ecclésiastiques qui lui sont hostiles. Sa conduite violente et licencieuse
provoque l’insurrection des Romains, il fuit Rome et en janvier 1045,
l’évêque Jean de Sabina est élu pour lui succéder sous le nom de Sylvestre
III. Mais Sylvestre est rapidement éconduit par les frères de Benoît et
se retire dans son ancien évêché dans les collines sabines, ensuite Benoît
vend la papauté à son parrain, Giovanni Graziano, un prêtre romain qui
offre une pension à Benoît. Graziano, connu comme un homme honnête et
pieux, a entrepris de sauver le Saint-Siège de la conduite scandaleuse
de Benoît. Il devient pape sous le nom de Grégoire VI en mai 1045.
Dans l’année suivant, Benoît et Sylvestre reviennent à Rome chacun se
prétendant pape à la place de Grégoire. Aucun des trois ne fut retenu
par le Concile de Sutri, convoqué par Henri III d’Allemagne en décembre
1046. Sylvestre est déclaré faux prétendant et emprisonné ; Benoît
est déposé et grégoire est accusé de simonie, déchu de la papauté et remplacé
par l’évêque saxon Suidger de Bamberg sous le nom de Clément II. A la
mort de Clément, le 9 octobre 1047, Benoît réapparaît à Rome et s’intronise
lui-même le 8 novembre. Enfin, le 17 juillet 1048, Boniface de Toscane,
par ordre d’Henri, conduit Benoît hors de Rome et le remplace par l’évêque
Poppo de Brixen qui prend le nom de Damase II. Benoît ne reivnet jamais
à Rome. On suppose qu’il vit jusqu’en 1055 ou 1056, traditionnellement
comme pénitent dans le monastère de Grottaferrata.
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Benoît X
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antipape en 1058
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Benoît XI, Béatifié
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Né en 1240 à Trévise, Marche of Trevigiana mort le 7 juillet 1304, Perugia,
Umbria; béatifié le 24 avril 1736; fêté le 7 juillet.
Nom original : Niccolò Boccasini
Pape de 1303 à 1304.
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Son bref pontificat est marqué par les problèmes hérités de la querelle
entre son prédécesseur, Boniface VIII, et le roi de France, Philippe IV
le Bel et ses alliés (la famille Colonna de Rome.
Il entre chez les Dominicains en 1254 devient leur général en 1296. Créé
cardinale en 1298, il est légat en Hongrie en 1302. Il est un des deux
cardinaux qui sont aux côtés de Boniface VIII dans son palais d’Anagni,
près de Rome, lorsque le pape, pr^t à excommunier Philippe IV est enlevé
par les supporters du roi (7 septembre 1303) dans le but de le déposer
du pontificat. Le pape est libéré par la population locale mais meurt
peu après. La querelle prend son origine dans la décision du roi Philippe
IV de prélever des impots sur le clergé français. La famille Colonna devient
alliée de la France parce qu’elle voit la puissance croissante de la famille
du pape au détriment de la leur.
Benoît rst élu pape à l’unanimité (12 octobre 1303) et fait beaucoup
pour réconcilier les ennemis de son prédécesseur. Alors qu’il ne demande
aucune réparation pour l’outrage fait à Boniface à Anagni, il refuse de
pardonner à Sciarra Colonna, qui a mené l’attaque ainsi qu’à Guillaume
de Nogaret, principal conseiller de Philippe, qui a trahit Boniface à
Parie en 1303.
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Benoît XII
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Nom original : Jacques Fournier
Né à Saverdun, près de Toulouse, mort le 25 avril 1342 à Avignon,
Provence
Pape de 1334 à 1342.
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Il est le troisième pontife à régner depuis Avignon d’où il se consacre
à la réforme de l’Eglise et des ordres religieux. Mais ses efforts sont
généralement infructueux dans la sphere politique influencée par le roi
de France Philippe VI. Un de ses échecs le plus significatif est son incapacité
à empêcher le conflit entre l’Angleterre et la France qui commence pendant
son pontificat et qui est connu sous le nom de la guerre de cent ans (1337-1453)
Il entre dans l’ordre cistercien à Boulbonne et obtient le diplôme de
docteur en théologie à Paris : il est d’abord abbé du monastère français
de Fontfroide (1311), puis évêque du diocèse de Pamiers (1317), et évêque
de Mirepoix (1326). Il est fait cardinal en décembre 1327. Sa qualité
de théologien et son zèle à combattre les hérétiques le font distinguer
par les cardinaux qui l’élisent en Avignon pour succéder à Jean XXII.
Il travaille à régler la controverse qui agite la fin du pontificat de
Jean XXII – controverse sur la question de la vision béatifique, la vision
de Dieu, promise aux sauvés. Jean XXII a prêché dans plusieurs sermons
que la vision ne serait accordée qu’après le jour du Jugement. Benoît
clôt la discussion en par une bulle Benoîtus Deus (1336), dans laquelle
il définit l’enseignement de l’Eglise que les âmes des jsutes bénéficie
de la vision immédiatement après leur mort.
Il essaie de réformer les ordres religieux en leur imposant des constitutions
sévères. Ces mesures rigoureuses soulèvent beaucoup d’hostilités et la
plupart de son travail de changement est abandonné par ses successeurs.
Il ne retourne pas à Rome comme les romains le demandent, mais il envoie
des fonds pour réparer les églises abandonnées et pour aider la population
victimes des conflits. En Avignon il construit un palais pontifical coûteux
et y appelle des artistes de Sienne pour la décoration des églises locales.
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Benoît XIII
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Nom original Pietro Francesco Vincenzo Maria Orsini
Né le 2 février 1649, Gravina, royaume de Naples ; mort le 21
février 1730 à Rome
Pape de 1724 à 1730.
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Entré dans l’ordre dominicain en 1667, Orsini enseigne la philisophie
à Brescia, dans la répulique de Venise, avant que le pape Clément X le
crée cardinal en 1672. Il est successivement archevêque de Manfredonia
(1675), de Cesena (1680), et de Benevento (1686). Il prend part à cinq
conclaves pour l’élection du pape avant celui qui le choisit le 29 mai
1724. Son attaque contre les extravagances des cardinaux et leurs mondanités
plus accentuée encore par le concile provincial de Rome est peu suivie
d’effets. Son propre mode de vie est marqué par la simplicité. Malheureusement,
il laisse les affaires d’état entre les mains de l’impopulaire cardinal
Niccolò Coscia, qui profite de son office pour accumuler les richesses.
Les relation papales avec la monarchie des Bourbons de France et d’Espagne
sont difficiles en raison de la croyance en l’absolutisme qui prévaut
dans l’esprit des rois européens au XVIIIème siècle, et elles
se détériorent rapidement. Il reste opposé au Jansénisme, un mouvement
de catholiques romains d’opinion non conforme à la foi catholique qui
a commencé au XVIIème siècle en France, pour cela il autorise
les dominicains à prêcher la doctrine augustinienne de la grâce qui est
au bord de la doctrine janséniste. Universitaire, Benoît écrit de nombreux
ouvrages théologiques.
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Benoît XIV
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Nom original : Prospero Lambertini
Né le 31 mars 1675 à Bologne, Etats pontificaux ; mort le 3 mai
1758 à Rome
Pape de 1740 à 1758
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Son intelligence et sa modération gagne les louanges même parmi les accusateurs
de l’Eglsie Romaine dans un temps où elle est assaillie par les critiques
des philosophes des lumières et où ses prérogativse sont mises à mal par
l’absolutisme des souverains. Caractéristiques de son pontificat sont
sa promotion des études scientifiques et son admonition à ceux qui sont
en cahrge de rédiger l’Index Librorum Prohibitorum (Index des livres
interdits) pour qu’ils agissent avec modération.
D’une famille noble, il obtient un doctorat en théologie et en droit
de l’université de Rome. En 1728, il est créé cardinal et en 1731, il
est fait archevêque de Bologne par la pape Clément XII auquel il est élu
pour comme successeur le 17 août 1740.
Dans les Etats pontificaux, il réduit les charges des impôts, encourage
l’agriculture et pratique une politique de libre échange. Il est conciliant
dans ses relations avec le pouvoir séculier et fait de grandes concessions
aux rois d’Espagne, du Portugal, de Sardaigne et de Naples en matière
de patronage, de droit de nomination sur les sièges épiscopaux vacants
et juridiction séculière sur les changements ecclésiastiques. Dans ses
bulles Ex quo singulari (1742) and Omnium sollicitudinum
(1744), il interdit certaines pratiques traditionnelles que les jésuites
autorisent les convertis chinois et indiens à conserver. Cette interdiction
bloque la conversion en Asie et sera partiellement revue qu’en 1939 quand
l’Eglise autorisera la vénération des ancêtres, disant qu’ils sont sans
signification religieuse. En 1756, il condamne la pratique de refuser
les derniers sacrements aux ecclésiastiques français qui sont opposés
à la bulle Unigenitus, dirigée contre certaines proposition du
Jansénisme.
Benoît est un universitaire actif pendant toute sa vie fondant plusieurs
sociétés savantes et lançant le fondement de ce qui deviendra le Musée
du Vatican. D’un esprit vivant, il correspond avec beaucoup des grands
hommes de son époque, incluant Voltaire qui lui dédicace sa tragédie Mahomet.
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Benoît XV
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Né le 21 novembre 1854 à Pegli, royaume de Sardaigne ; mort le 22 janvier
1922 à Rome
Nom original Giacomo Della Chiesa
Pape de 1914 à 1922.
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Après ses diplômes de l’universite de Gênes, il étudie en vue de la prêtrise
au Collegio Capranica à Rome et entre dans la diplomatie papale.
Il passe quatre ans en Espagne avant d’être employé à la secrétairerie
d’état (1887). Le pape Pie X le fait arhevêque de Bologne (1907) et cardinal
(1914) Il est élu pape un mois après la déclaration de la première guerre
mondiale, et la plus grande part de son pontificat est occupé par les
problème de la guerre.
Essayant de suivre une politique de stricte neutralité, Benoît s’abstient
de condamner aucune des actions des belligérants. Il concentre les efforts
de l’Eglise à alléger les souffrances inutiles. Plus tard il fait des
efforts positifs pour rétablir la paix, bien qu’il soit gêné par les sentiments
pro-autrichiens de la plupart des cardinaux. Quand les Etats Unis d’Amérique
entrent en guerre et convainc les alliés que la paix ne pourra être rétablie
en Europe qu’après la défaite de l’Allemagne (1917) ses efforts de médiations
échouent.
A partir de 1919 la papauté perd le prestige dont elle a bénéficié sou
le pape Léon XIII et Benoît est exclu des négociations de paix. Ses dernière
années sont occupées par le réajustement du fonctionnement de l’administration
vaticane rendu nécessaire par les changements territoriaux qui ont suivi
la guerre et pour des directives sur le travail missionnaire. Pendant
cette période des relations officielles ont été rétablies avec la France
et une représentant britannique est accrédité auprès du Vatican pour la
première fois depuis le XVIIème siècle.
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Benoît XVI
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Né le 16 avril 1927 à Marktam Inn en Bavière - Allemagne
Nom original : Joseph Ratzinger
Pape de 2005 à
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actuel évêque de Rome
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